Prière à Notre Dame qui fait tomber les murs

À Bethléem, le mur de séparation construit par Israël passe par le jardin des Sœurs de l’Emmanuel qui se trouvent ainsi illégalement dépossédées de ce qui appartenaient à leur congrégation. Elles ont fait écrire l’icône “Notre-Dame qui fait tomber les murs” à même le béton, et nous offrent cette prière :

Très sainte Mère de Dieu,
Nous t’invoquons comme Mère de l’Église,
Mère de tous les chrétiens souffrants.

Nous te supplions, par ton ardente intercession,
de faire tomber ce mur, les murs de nos cœurs,
et tous les murs qui génèrent haine, violence, peur et indifférence,
entre les hommes et entre les peuples.

Toi qui par ton Fiat as écrasé l’antique serpent,
rassemble nous et unis-nous sous ton manteau virginal,
protège-nous de tout mal, et ouvre à jamais dans nos vies
la porte de l’Espérance.

Fais naître en nous et en ce monde, la civilisation de l’Amour
jaillie de la Croix et de la Résurrection de ton divin Fils,
Jésus-Christ, notre Sauveur, qui vit et règne dans les siècles des siècles.

Prière à Notre Dame de la Rue

O Marie, toute puissante sur le cœur de Dieu
Regarde donc avec tendresse tous les pauvres que tu nous envoies.
Qu’ils reçoivent alors par Ton intercession bienfaisante,
Le courage de demander aide et soutien,
Le désir de sortir de leurs liens,
La volonté de saisir la main tendue vers eux,
La joie d’être reconnus, comme nous, dans leur dignité,
La force d’accepter, simplement, d’être aimés.

Penche-toi aussi sur ceux qui les accueillent,
Donne-leur un regard compréhensif qui ne condamne pas.
Mets sur leurs lèvres les mots secourables qui encouragent.
Procure-leur la joie dans la réussite, l’humilité dans l’échec.
Fais que chaque jour ils espèrent contre toute espérance.
Embrase leur cœur d’un ardent besoin d’un ardent besoin d’aimer pour servir.

Afin que par Toi et avec Toi, Notre Dame de la Rue,
Chacun se reconnaisse davantage frère de Jésus vivant.

Car la plus grande souffrance du pauvre
C’est que personne n’a besoin de son amitié.
Seigneur, souris-nous dans le regard de Tes pauvres

(Prière proposée par le Secours Catholique)

Se ressourcer

Une des caractéristiques de notre temps, c’est l’ignorance religieuse. On finit par s’installer dans l’indifférence. La religion, devient quelque chose de secondaire par rapport au métier, aux loisirs et à nos diverses activités du quotidien. Mais chassez le naturel, il revient au galop : en effet, cette baisse de la foi fait vite place à une montée des pratiques ésotériques ou superstitieuses catastrophiques, voyance, magie blanche ou noire… Ce site voudrait nous inviter à revenir au cœur de notre  foi, Jésus Christ mort et ressuscité, vivant avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Il ne cesse de faire le premier pas vers nous. Et il attend notre réponse.

Pour le retrouver, il n’y a pas de secret. Il suffit de prendre chaque jour du temps pour la prière et l’accueil de la Parole de Dieu dans l’Evangile. Et surtout, il est essentiel de redonner toute sa place à l’Eucharistie, source et sommet de toute vie chrétienne et de toute Evangélisation. C’est de cette manière que le Seigneur a choisi de venir à notre rencontre. Ce contact avec lui, c’est comme la lumière du soleil qui ne peut que nous transformer. Pour les aider à retrouver ce chemin de la prière et de la Parole de Dieu, beaucoup choisissent d’aller passer quelques jours dans un monastère. Nous y sommes toujours accueillis à bras ouverts.

Et bien sûr, nous ne devons pas oublier l’importance du sacrement du pardon. Le prêtre est là pour nous accueillir au nom de Jésus venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Le péché c’est quand nous nous détournons de l’amour de Dieu. Se détourner de quelqu’un qui nous a sauvés la vie, c’est vraiment une offense. Mais là où le péché a abondé, l’amour a surabondé. Chaque fois que nous revenons au Seigneur, c’est pour lui un jour de fête

« O Seigneur, je viens vers toi… Je te cherche mon Dieu… »

Changer notre regard

Quand nous lisons les évangiles, nous découvrons que Jésus invite régulièrement ses interlocuteurs à changer leur regard sur les autres, en particulier sur les petits, les malades, les pécheurs. Trop souvent nous avons un regard qui juge, qui dénonce et qui ne laisse aucune chance à l’autre.

Rappelons-nous la Bible et le premier regard qu’elle nous donne à voir. Dieu se réjouit de tout ce qu’il est en train de faire : « Dieu vit que la lumière était bonne… Dieu vit tout ce qu’il avait fait : Cela était très bon. »

Nous aussi, nous pourrions apprendre à regarder comme Dieu et à nous émerveiller de tout ce qui se fait et de ce que nous faisons. Bien sûr le mal est toujours là, nous ne pouvons pas ne pas le voir. Mais l’évangile voudrait nous apprendre à éduquer notre regard à la bonté pour entrer dans la manière de voir de Dieu.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, regarder n’est pas synonyme d’inaction. Dieu ne cesse d’agir à cause de ce qu’il voit. Il a vu la misère de son peuple et il appelle Moïse pour le libérer. Jésus voit Simon et André et il les appelle à le suivre. Il voit la foule et il est saisi de pitié. Pour elle, il multiplie les pains et les poissons. En chaque personne, il ne voit pas d’abord son péché mais la sainteté à laquelle elle est appelée.

Comment ne pas penser à Marie aux noces de Cana. Elle a vu qu’ils manquaient de vin et elle a dit à Jésus. Marie n’a pas changé. Elle voit tous nos besoins et elle intercède pour nous auprès de Dieu. Et si nous portions dans notre prière tout ce que nous voyons autour de nous… Notre regard en serait sûrement changé.

Fleur de Pâques

Depuis son plus jeune âge, petit Pierre partait avec son grand-père pour de longues promenades en forêt.

Mais, depuis quelque temps, grand-père marche moins vite. La canne lui est devenue une aide dont il ne peut plus guère se passer. Petit Pierre s’inquiète : grand-père lui dit alors : « C’est normal, mon bonhomme, bientôt je pourrai cueillir ma dernière fleur. Elle commence à pousser. »


L’hiver est venu et grand-père n’est plus guère sorti que dans le jardin. Un jour il a regardé, pensif, ses rosiers : «Tu sais mon garçon, la mort n’existe pas. Regarde ces rosiers, tu les crois morts; eh bien, au printemps, tu les verras bourgeonner. Pour nous c’est la même chose. », et il a ajouté : « Je vais te dire un secret : bientôt je cueillerai ma dernière fleur. Ce sera la plus belle, celle de Pâques. Je pourrai l’offrir au Seigneur. »


Petit Pierre n’a pas très bien compris. Mais, au printemps suivant, sa mère est venue le chercher précipitamment à l’école après avoir parlé à voix basse à l’instituteur. A la maison, quand il est entré dans la chambre aux volets clos, grand-père semblait se reposer, et petit Pierre s’est souvenu : «Ne pleure pas, maman, dit-il, grand-père vient de cueillir sa plus belle fleur de Pâques ; il est allé l’offrir au Seigneur, il est ressuscité aussi avec Jésus. »

Alleluia! Alleluia

 

Boire à la fontaine


Jeudi 25 février 1858, Bernadette se trouve à la grotte de Massabielle ; elle est accompagnée de 300 personnes. La dame lui demande de boire à la source : « Allez boire à la fontaine et vous y laver. » Bernadette ne trouvait qu’un peu d’eau vaseuse. Au 4ème essai, elle put boire. La foule l’accuse d’être folle. Elle répond : « C’est pour les pécheurs ».

« Les pécheurs ! Ces personnes qui ont coupé les liens qui les tenaient debout, et tombent à quatre pattes comme des bêtes, qui mangent de l’herbe et se roulent dans la boue ! Mais au fond de la boue, il n’y a pas la boue, il y a la Source. Au fond du péché, il n’y a pas le péché, mais la miséricorde et le pardon. Dieu Amour n’a pas oublié qu’il nous a dit ‘Je te baptise’. Il vient nous redire : ‘Je te pardonne.’ Il vient élargir l’espace de nos cœurs. Il veut faire naître en nous, pécheurs pardonnés, une famille réconfortée dans l’Amour. » Livret des pèlerins de Rodez 2018

À la suite de Bernadette, des foules de pèlerins, arrivés du monde entier, viennent refaire ce geste de boire à la source et s’y laver.

Prier Marie

Marie nous conduit vers la Source

Avec Marie, nous sommes invités à rendre grâce au Seigneur qui continue à faire des merveilles. Dans le monde de Dieu, les premiers sont les derniers ; les exclus, les humbles ont la première place dans son cœur. Marie se reconnaît proche d’eux. Elle nous le montre dans sa prière mais aussi dans son engagement qui l’a poussée à faire ce long déplacement vers sa cousine Elizabeth.

Marie n’a pas hésité à rejoindre Élisabeth avec Jésus en elle. La même Marie continue à nous rejoindre chaque fois que nous l’appelons. Quand elle était au pied de la croix, Jésus lui a confié toute l’humanité : s’adressant à Jean, il dit : « Voici ta mère » et à Marie : « Voici ton fils. » A partir de cette heure, le disciple la prit chez lui. Alors n’hésitons pas à prendre Marie chez nous et à lui donner la place d’honneur. Nous pouvons toujours compter sur elle.

Avec Marie, il n’y a pas de situation désespérée. Quand tout va mal, nous pouvons toujours nous tourner vers elle. Quand nous sommes en manque de paix et de joie, elle est là. Et comme à Cana, elle le dit à son Fils. Et Jésus nous invite à « puiser à la Source » de celui qui est l’amour, la paix et la joie. Et quand nous sommes tombés au plus bas, elle se baisse pour nous ramasser. Elle qui a misé toute sa vie sur l’amour, elle nous aide à nous remettre debout pour reprendre notre route à la suite du Christ.

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour ce merveilleux cadeau que tu nous fait en nous donnant Marie sa Mère. Elle est celle qui n’a eu comme souci « que tout se passe selon la Parole de Dieu ». Avec elle, nous comprenons que la foi est d’abord un bonheur venu de Dieu.

« Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ».

De Marie, ce fut l’expérience. Prions-la pour que ce soit la nôtre.

Témoignage sur le chapelet

Le dogme de l’Assomption

La Vierge Marie est là, assise sur le haut du mur

J’ai prié Marie dix-huit ans pour elle

Prière à Notre Dame de la rue :  Lire

Écouter Radio Maria

==> Prier le Rosaire

Chants

A tous les visiteurs

Pour des raisons techniques, le site https://puiseralasource.org/ a changé d’hébergeur. De plus, il change aussi de nom ; il s’appelle https://puiseralasource.fr ; ce nouveau site est en chantier.

La page « Préparons dimanche » était envoyée à 3781 abonnés.Cela ne sera plus possible car ces envois, considérés comme des spams sont désormais bloqués. Mais vous pouvez toujours accéder à la page des prochains dimanches : Lire

Vos commentaires restent toujours les bienvenus. Rendez-vous sur https://dimancheprochain.org/

Merci à tous de votre fidélité et merci à mon ami Hervé pour son aide

Père Jean C

Voici maintenant

 

Voici maintenant…

« C’est maintenant… Voici aujourd’hui… » A travers ces mots, la liturgie du Carême nous annonce un Salut à accueillir et à vivre. Il est urgent de nous éveiller à son approche. « Laissez-vous réconcilier par Dieu. C’est maintenant le jour du Salut. »

Tout au long de ces dimanches, nous entendrons un mot qui reviendra régulièrement, un peu comme un goutte-à-goutte. C’est le mot « Voici ». Nous le retrouvons tout au long de la Bible : « Voici le signe de l’alliance… Voici mon Fils bien-aimé. » Tout cela nous mène vers un « voici l’homme » le Vendredi Saint puis vers le joyeux chant de Pâques : « Voici le jour que fit le Seigneur. »

Aujourd’hui, le même Seigneur continue à appeler des hommes, des femmes et des enfants. Il attend de nous que nous lui répondions : « Me voici ». « Son unique désir est d’entrer dans notre cœur et d’y régner, et nous allons le lui permettre en lui ouvrant la porte de notre cœur. Il en a encore plus envie que nous. Pour lui comme pour nous, le Carême est un temps de bonheur. » (Carême pour les cancres, page 5)

Oui, le Seigneur est heureux de voir des hommes, des femmes et des enfants qui reviennent vers lui, qui retrouvent le goût de la prière et de la Parole de Dieu. Il est heureux de voir, en ce temps de Carême, des gestes de partage et de solidarité avec les plus pauvres.

Seigneur notre Dieu, en ce temps du Carême, nous nous présentons humblement devant toi. Tu nous as créés à ton image et tu nous as donné un cœur capable d’aimer. Nous t’en supplions, ne te souviens pas de notre péché, mais regarde le désir de notre cœur. Fais-nous revenir vers toi et nous chanterons tes louanges, toi Dieu qui nous fais vivre dès aujourd’hui et jusqu’aux siècles des siècles.

Le Carême comme un printemps

Le Carême comme un printemps… Drôle de comparaison. Il fallait y penser. Et pourtant, observons bien : au Printemps, les gens commencent à retourner la terre. Ils pourront ensuite semer des graines. Le soleil et la pluie aidant, on aura une belle récolte. Mais le jardinier sait également que cela ne vient pas tout seul. Il doit s’y tenir tous les jours pour entretenir la terre et arracher les mauvaises herbes.

Durant le Carême, c’est un autre jardinage qui est entrepris. Les graines qu’il faut semer sont celles de l’amour qui est en Dieu. Si nous voulons qu’elles portent du fruit, il nous faut nettoyer le jardin de notre cœur, éradiquer l’orgueil, l’égoïsme, la violence, la rancune, autant de choses qui nous détournent de Dieu et des autres.

Mais comme dans tout jardin, la mauvaise herbe a toujours tendance à ressortir. Et elle peut être très envahissante. S’il ne veut pas être débordé, le jardinier doit être présent tous les jours sur le terrain pour le biner et l’entretenir.

Et surtout, il importe que toute notre vie soit vraiment orientée vers le Seigneur. En dehors de lui, nous tombons dans la sècheresse du cœur et les graines ne pourront pas germer. Accueillir le Seigneur, c’est se mettre à l’écoute de sa Parole, c’est répondre à son invitation le dimanche. A chaque messe, il rejoint les communautés réunies en son nom puis il les envoie en mission. C’est avec lui et en lui que notre vie pourra produire du fruit

De même, c’est tous les jours que nous avons à éradiquer le mal qui est en nous. Pour nous y aider et nous remettre en route, le Seigneur nous propose le sacrement du pardon. Un jour des enfants demandaient au pape Benoît XVI pourquoi se confesser puisqu’on retombe dans les mêmes péchés. Il leur a répondu : « Dans une maison, on fait bien le ménage tous les huit jours, et pourtant c’est la même poussière. »

Le bon jardinier est fier de faire visiter son jardin à ceux qui viennent chez lui. On peut dire aussi que la fierté de Dieu c’est quand notre vie porte des fruits d’amour, de justice et de paix. Mais il ne peut y avoir de vrai Carême sans un combat de tous les jours contre l’esprit du mal qui vient semer l’égoïsme, la violence, la rancune… C’est à ce prix que nous pourrons parvenir à la victoire de Pâques.
Bon courage à tous pour le jardinage du Carême.