Être saints

Peut-on être saint aujourd’hui ?

Bien sûr. C’est même l’idéal de tout chrétien. Attention cependant. Être saint ne signifie pas terminer sa vie dans un calendrier mais ressembler à Dieu qui est vraiment saint : « Saint, Saint, Saint le Seigneur ! » proclament les croyants à la messe. Il est Amour, nous dit saint Jean. Il s’agit donc d’aimer. Si nous voulons savoir ce que cela signifie, regardons Jésus. Il est le modèle de tous les saints. Pour aimer comme lui, laissons-nous envahir par l’Esprit qu’il nous a envoyé.

Souvent les saints sont représentés en prière. Pourtant, être saint ce n’est pas passer toute sa vie dans une église, mais vivre avec amour sa vie de tous les jours. C’est près de Dieu que les saints ont trouvé la force de vivre ainsi jusque dans les moindres détails.

Être saint, c’est chercher Dieu tout au long de sa vie – en aimant tous ceux qu’il met sur notre route. Il peut y avoir des faux pas, des marches en arrière et même des chutes. L’essentiel est de toujours repartir, de se relever, de faire confiance.

Certains chercheurs de Dieu sont plus connus. Ils sont proposés comme modèles à tous les chrétiens. Tant d’autres sont inconnus, mais sont tout aussi saints. Peut-être en connaissons-nous dans nos familles, dans nos villages, parmi nos proches…

La fête de Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints. La tentation est grande de dire que “ce n’est pas pour moi pauvre pécheur”. Il faut le dire et le redire, elle est pour chacun de nous ; au ciel, il n’y a que des saints et des saintes. Certains ont été de grands pécheurs, mais ils ont accueillir le pardon de Dieu : pensons à Pierre qui avait renié le Christ, Paul qui avait persécuté les chrétiens, saint Augustin qui avait passé toute une partie de sa vie dans la débauche… Leur rencontre avec le Christ a complètement bouleversé leur vie. C’est ce qu’il veut aussi pour chacun de nous : il est capable de venir nous chercher très loin et très bas.

*************************************

Du pape François :

Aux célébrants chrétiens d’Halloween…
Sa Sainteté le Pape François dit :
« Quelle tragédie à voir aujourd’hui, et les chrétiens célébrant la fête de Satan (Halloween) !!! « 
QU’EST-CE QUI EST ARRIVÉ À NOTRE FOI ?
Nous mourons spirituellement.
C’est le jour du Dieu de la mort (Samahin) pour le peuple de Selat, où les âmes des morts parcourent la terre et ils doivent être heureux de ne pas faire le mal.
Pour représenter ce temps, les gens visiteraient des maisons comme le font les esprits et demanderaient leur consentement pour collecter de l’argent.
Alors que des sacrifices humains étaient faits cette nuit-là.
Ils ont placé la citrouille sculptée pour se moquer des chrétiens honorant les crânes et leurs restes.
Comment les chrétiens peuvent-ils célébrer la fête de satan, Jésus est venu nous sauver de sa présence tueur d’âme.
Nous sommes ignorants dans notre foi !
La diaspora nous a enseigné des habitudes et des traditions qui insultent Dieu.
Nous avons oublié que nous avons incrédule Satan et toutes ses œuvres au moment de la mort !?
Nous avons oublié que nous sommes les enfants béni de Dieu qui font la course pour entrer dans le royaume !?
La parole de Dieu s’est manifestée aujourd’hui dans les Révélations et a prouvé que nous périssons la bête (Satan),et mettons son sceau sur nos fronts, au lieu de blasphème contre Dieu,
Enseignons à nos enfants la sainteté, le paradis et les vêtements de grâce, ne leur apprenons pas à acquérir les vêtements du diable et à les imprimer jusqu’à ce que cela devienne normal.
Célébrer Halloween est une fête satanique, contrairement à la volonté de Dieu qui exige la grâce vivante, le salut et frapper à la porte du Royaume.
Et c’est pourquoi je le dis avec une bouchée, celui qui fête Halloween nie son christianisme et déclare Satan roi de sa vie.
J’espère que ce discours atteindra tout chrétien croyant comprendre que l’origine d’Halloween est satanique dans ses pratiques, ses dimensions et ses origines.
Approchons-nous du puissant Jésus, grandissons dans la foi, repoussons le diable dans notre société et dans notre cœur, et soutenons une rouille préventive contre ces pratiques. « 

J’ai prié Marie dix-huit ans pour elle

Le téléphone sonne au presbytère. Un appel de l’hôpital du quartier. On me prie d’administrer une femme qui a une tumeur au cerveau. Sa mère a téléphoné de Budapest et demande qu’un prêtre aille assister sa fille. « Comme la malade est presque toujours sans connaissance, ajoute l’infirmière, il suffit d’apporter les saintes Huiles ». Quelques minutes plus tard, je me trouve auprès de la malade. Agréablement surpris, je constate qu’elle a repris connaissance. Je lui demande si elle désire se confesser et communier. Son refus est catégorique. Inutile d’insister !

J’étais très peiné de devoir repartir sans avoir pu accomplir mon ministère, lorsque la jeune femme se ravise et se dit disposée à recevoir les sacrements. Elle se confesse en pleine connaissance, puis je lui donne l’Extrême-Onction. J’ai encore le temps d’aller chercher le saint Viatique. Elle est encore bien lucide lorsque je lui donne la Communion, mais quelques instants après, elle retombe dans le coma…
« Pour cette âme quelqu’un a dû beaucoup prier » pensai-je en rentrant chez moi. Qu’elle ait repris connaissance juste à mon arrivée et jusqu’au bout de l’administration des Sacrements, ne s’explique pas autrement…
Elle mourut peu après.

Quinze jours plus tard, une personne d’un certain âge se présente au presbytère. C’est la mère de la défunte. Elle est venue exprès de Budapest pour avoir des détails sur la mort de sa fille.

Quelle joie sur son visage lorsque je lui apprends dans quelles bonnes dispositions – et en pleine connaissance – la malade a reçu les derniers sacrements. « Quel soulagement pour mon cœur » dit alors la pieuse femme… Là-dessus, elle tire de sa poche un grand chapelet usé et me confie : « Pendant dix-huit ans j’ai prié pour ma fille et fait des sacrifices. Vers la fin de la guerre elle est partie avec des soldats allemands, fuyant la Hongrie. Son mariage n’a pas été heureux et, plus grave, elle s’est complètement éloignée de l’Église. Elle m’a causé bien des soucis… Mais maintenant je sais qu’elle est sauvée… »

Visiblement consolée et pleine de reconnaissance elle a pris congé de moi pour retourner au plus tôt dans sa patrie. Pour moi, plus que jamais, je suis convaincu de cette vérité : une âme pour laquelle on a beaucoup prié ne saurait être perdue.

Frère Albert Pfleger – Fioretti de la Vierge Marie, Ephèse diffusion, p121