Pour nos frères juifs, le jour du Seigneur c’est le Sabbat, le samedi. C’est le dernier jour de la semaine, le 7ème, celui durant lequel Dieu se reposa de toute l’œuvre qu’il avait faite.
Pour nous, chrétiens, le jour du Seigneur est le dimanche. La raison fondamentale qui a fait déplacer le sabbat, c’est la résurrection de Jésus. Il est ressuscité le dimanche matin. C’est le premier jour de la semaine, le jour où Dieu créa la lumière. Les Anglais nous induisent en erreur en parlant de week-end (fin de semaine). Car il faut le rappeler, le dimanche c’est le premier jour. C’est aussi le huitième jour, celui de la nouvelle création. Le troisième commandement reste toujours en vigueur : « Tu sanctifieras le jour du Seigneur ».
Qu’avons-nous fait du dimanche ?
Un jour d’angoisse pour les parents des grands jeunes qui se demandent dans quel état vont rentrer leurs grands jeunes…
Un jour de travail supplémentaire pour les mamans qui lavent et repassent le linge de leurs étudiants…
Le jour où l’on est le moins bien habillé de la semaine…
Le jour du sport, des gros mots et des chansons paillardes dans les cars…
Le jour de détente dans les grands magasins, sans penser que la vie de famille des caissières en subit les conséquences…
Jésus a bien dit que si un mouton tombe dans un puits, le bon sens est de l’en sortir, même si c’est dimanche. Mais si le mouton tombe chaque dimanche, il faudra peut-être penser à mettre une protection.
Un jour, Jésus a dit : « le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat ». Entre le laxisme et le légalisme obtus, il y a la voie de l’Évangile.
Puissions-nous redécouvrir vraiment le sens du dimanche comme le jour du Seigneur, le jour de la résurrection, le jour de l’assemblée dominicale, le jour de la famille.