Jeûner pendant le Carême

Meilleure façon de jeûner pendant le Carême ( proposées par le Saint Père, le Pape François) :

Jeûne de paroles blessantes : que tes lèvres ne prononcent que des paroles de bénédiction.
Jeûne de critiques et de médisances :
bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
– Jeûne de mécontentement : que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
– Jeûne de ressentiment : que ton cœur cultive la gratitude.
– Jeûne de rancune : que le pardon ouvre toutes les portes qui t’ont été fermées.
– Jeûne d’égoïsme : que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
– Jeûne de pessimisme : que l’espérance ne quitte jamais ton esprit.
– Jeûne de préoccupations et d’inquiétudes inutiles : que règne en toi la confiance en Dieu.
– Jeûne d’occupations superficielles : que la prière emplisse tes journées.
– Jeûne de paroles futiles : que le silence et l’écoute t’aident à entendre en toi le souffle de l’Esprit Saint.

Bon et fructueux Carême 2023 – Union de prières.

Une dette démesurée

Lire l’Évangile de saint Matthieu 18, 21 – 19, 1
Jésus nous parle d’un serviteur qui doit à son roi une somme démesurée. Dix mille talents, cela représentait soixante millions de pièces d’argent. Ce chiffre exorbitant veut souligner l’importance de la remise de la dette. Cette histoire dépasse le raisonnable. Elle nous dit que devant Dieu, nous sommes tous des serviteurs insolvables. Notre péché représente un lourd passif. Que pourrions-nous faire pour être quittes ? Mais Dieu n’est pas un banquier qui exige le remboursement de la dette et des intérêts. Quand nous le supplions, il nous libère au nom de l’amour qu’il nous porte.

La démesure de la dette annulée et la folle générosité du maître ne sont qu’une image notre situation par rapport à Dieu. En raison de notre péché, nous sommes devenus des débiteurs insolvables. Et pourtant, Dieu nous fait grâce. Il est le « pardonneur ». Ce mot n’existe pas dans le dictionnaire, mais il définit bien ce qu’est Dieu. « Nos péchés les plus graves, disait le curé d’Ars, ne sont qu’un grain de sable face à la montagne de miséricorde du Seigneur. » Dieu pardonne infiniment. Il n’en finit pas de pardonner. Ce qu’il nous demande aujourd’hui, il l’a vécu jusqu’au bout.

Si le Seigneur se comporte ainsi à l’égard des hommes, comment peuvent-ils refuser de pardonner ? Encore une fois, cela reste difficile et douloureux. Mais l’exemple venu d’en haut peur nous aider et nous stimuler. Ce pardon donné et reçu c’est quelque chose d’extraordinaire. Celui qui le reçoit commence à « revivre » par la force de ce pardon. Malheureusement, trop de gens restent fâchés jusqu’à la mort. On enferme l’autre dans son passé et on ne lui laisse aucune chance de faire un geste de paix.

L’offense d’un frère nous fait mal. Mais elle est bien peu de choses à côté de nos péchés et de nos manques envers Dieu. Cent euros que me doit mon frère, c’est insignifiant par rapport aux soixante millions que je dois. La fin de cette parabole semble contredire ce qui est dit sur le pardon sans limite du Seigneur. En fait ce n’est pas Dieu qui refuse de pardonner. C’est l’homme au cœur dur qui devient imperméable au pardon de Dieu.

Par le sacrement de la réconciliation, Dieu est là pour nous renouveler dans la grâce du baptême. Nous retrouvons notre place d’enfants de Dieu. Par-delà le péché, Dieu nous redit sa tendresse. Son pardon nous donne un cœur nouveau et nous réapprend à aimer. Le Christ ressuscité dépose en nous son Esprit qui nous restaure dans la fraternité.

En cette période du Carême, Seigneur, nous te confions notre désir de pardon. Par ton Eucharistie, viens en aide à notre fragilité. Donne-nous force et courage pour aimer comme toi et pardonner comme toi. Amen

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Prier pour se ressourcer

Des temps de prière pour se ressourcer

Puiser à la source c’est aussi prendre des temps de prière. Ce mot « prière » vient du latin « precare » qui signifie « supplier. » Il désigne toutes les paroles que nous pouvons adresser à Dieu. Nous pouvons lui parler avec confiance et amour. Certains mystiques affirment que « prier » précède « croire ». Nous avons tous entendu parler du témoignage de gens qui disent : « Si tu existe, donne-moi un signe ! » et ils nous disent comment Dieu a répondu à leur demande bien au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer.

Nos prières peuvent être de demande, de louange, d’action de grâce, de bénédiction ou d’adoration. Ces différentes formes de prières, nous les retrouvons tout au long de la Bible, en particulier dans les psaumes.

Tout chrétien, est invité à « prier sans cesse ». C’est Jésus lui-même qui nous le rappelle dans son Évangile. Chacun de nous peut se réserver des moments privilégiés :
le matin en commençant la journée,
le soir en la finissant, le dimanche quand les chrétiens se rassemblent à l’église pour célébrer le jour du Seigneur,
au cours des grandes fêtes chrétiennes : Noël, Pâques, Pentecôte, les fêtes en l’honneur de la Vierge Marie et des saints,
pendant le Carême quand les chrétiens vivent une période de pénitence et de jeûne pour se préparer à Pâques

Il est possible de prier partout ; mais il existe des lieux privilégiés :
Les églises et les chapelles qui sont la maison de prière des chrétiens.
Les monastères et les abbayes
Les lieux de pèlerinages

Les formes privilégiées de prière :
Notre Père ; c’est la prière que Jésus nous a apprise
Le « Je vous salue Marie » que l’ange de Dieu a adressé à Marie et que nous continuons à lui adresser. Nous n’oublions pas bien sûr la prière du Rosaire
Les psaumes : ils ont été écrits pour être chantés dans la liturgie juive. Ils sont aussi la prière des prêtres, celle des moines et celle des fidèles. Ils disent tout de l’homme, ses joies, ses peines, ses souffrances. Ils expriment la supplication, la confiance, l’action de grâce
Toute la Bible est une source inépuisable de prière pour les chrétiens.

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