Chaque année, le 1er janvier, nous avons l’habitude d’échanger des vœux. Nous souhaitons le meilleur à tous les membres de nos familles et à tous ceux et celles que nous aimons. La 1ère lecture de la messe du 1er janvier est un modèle du genre : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! »
Il est heureux que cette nouvelle année débute par la fête de « Sainte Marie Mère de Dieu ». Nous honorons celle qui a donné naissance au Fils de Dieu et qui l’a donné au monde. Avec elle, nous méditons sur les merveilles de Dieu. C’est dans cette méditation, éclairée par l’Esprit Saint, que nous verrons plus clair.
En célébrant la maternité de Marie, nous n’oublions pas que le Seigneur nous l’a donnée pour Mère. Et bien sûr, au seuil de la nouvelle année, nous ne manquons pas de la prier : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs… » Comme à la visitation, si nous l’appelons, elle accourt vers nous et Jésus est avec elle.
Bien sûr cette nouvelle année sera ce que nous la ferons. Nous en avons la responsabilité. C’est comme un chemin à parcourir ensemble, les uns avec les autres. Mais Marie est là ; elle nous renvoie au Christ ; elle ne cesse de nous inviter à faire « tout ce qu’il nous dira ». Avec lui et avec elle, nous sommes « en conduite accompagnée ». C’est un peu comme sur une voiture : les conducteurs novices ont besoin d’un accompagnateur expérimenté pour les guider. Il en est ainsi pour notre vie chrétienne. Si nous le voulons bien, Jésus et Marie seront toujours là pour nous montrer le chemin.
Cette nouvelle année, nous la confions donc au Seigneur. Nous lui demandons qu’il soit notre guide, notre lumière et notre force tout au long de nos jours, surtout dans les moments d’épreuves. Nous lui confions nos familles et toutes celles du monde entier : qu’elles soient des lieux de paix, d’écoute fraternelle et d’ouverture aux autres.
Dans nos vœux, nous n’oublions pas les personnes malades et handicapées. Pour beaucoup, la solitude et la souffrance sont très lourdes à porter. Certains n’en peuvent plus de ces longues nuits qui n’en finissent jamais. Ils ont besoin de trouver en nous des témoins de la tendresse de Dieu.
Un dernier point qui n’est pas le moins important : Ce premier janvier est une journée de prière pour la paix et la justice dans le monde. Nous pensons à tous ceux et celles qui vivent dans les pays en guerre, ceux qui sont victimes du terrorisme, de la dictature, de l’injustice et des violences de toutes sortes. Et en ce début d’année, nous faisons monter cette prière vers le Seigneur :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »