Le mois du Rosaire

Chaque année le mois d’Octobre c’est celui du Rosaire. C’est un temps fort qui débouche sur la fête de tous les saints le 1er novembre.

Le Rosaire est une forme de prière qui s’est progressivement élaborée au cours du Moyen Age et qui a été popularisée au XIIème siècle par saint Bernard puis par les dominicains. Une fête de Notre Dame du Rosaire est célébrée le 7 octobre. Cette fête a été instituée par le pape Pie V en 1573, après la victoire de Lépante en 1571 pour remercier Marie de cette victoire.

Tout au long de ce mois d’octobre, nous sommes plus spécialement invités à nous tourner vers la Vierge Marie en priant le Rosaire. Ce nom de rosaire vient de l’usage de couronner de roses les statues de la Vierge au Moyen Age, ces roses étant le symbole des prières adressées à Marie.

Aujourd’hui, la prière du Rosaire consiste en la récitation de quatre chapelets de cinq dizaines chacun (une dizaine étant composée d’un Notre Père et dix je vous salue). Cette prière nous fait méditer sur la place de Marie dans le mystère du Salut. Cette méditation comporte successivement :

Durant le 1er chapelet sur les cinq mystères joyeux : Annonciation, visitation, nativité, Présentation de Jésus au Temple, Jésus retrouvé au temple.

Durant le deuxième chapelet sur les cinq mystères lumineux : Le Baptême de Jésus, Les Noces de Cana. L’Annonce du Royaume de Dieu, La Transfiguration , L’Institution de l’Eucharistie

Durant le 3ème chapelet : sur les cinq mystères douloureux : Agonie au Jardin des Oliviers, , flagellation, couronnement d’épines, portement de croix, mort du Christ sur la croix

Durant le 4ème chapelet, sur les cinq mystères glorieux : Résurrection, Ascension, Pentecôte, Assomption, Couronnement de la Vierge.

La pratique du chapelet, individuelle ou collective est une forme de spiritualité à la portée de tous. Elle associe l’usage d’une formule courante de prière à une méditation personnelle du Salut en Jésus Christ. De nombreuses radios catholiques proposent le rosaire en Audio. Des applications sont également disponibles sur nos smartphones et nos tablettes.

Comme « le disciple que Jésus aimait », n’hésitons pas à prendre Marie chez nous même si le ménage n’est pas toujours bien fait. Bon mois du Rosaire à tous.

Père Jean C

Pourquoi moi ?

Né en 1952, marié en 1977, viticulteur-arboriculteur de profession, hyper dynamique de nature, je vivais heureux et croquais la vie à pleines dents.
Un jour, vers la fin de l’année 1985, j’avais 33 ans, j’ai commencé à être gêné pour utiliser un tournevis.
Six mois après j’étais en fauteuil roulant et, trois ans après, ne pouvant plus tenir ma tête, j’optais pour le lit… que je n’ai plus quitté depuis ce jour.
Aujourd’hui, je suis entièrement paralysé, trachéotomisé, branché à un appareil respiratoire et ne peux désormais remuer que les yeux.

Cette maladie, appelée « Sclérose Latérale Amyotrophique » (S.L.A.) ou « maladie de Charcot » entraîne une dégénérescence inexorable de tous les muscles et conduit rapidement le malade à une dépendance totale.

Par bonheur, je possède un ordinateur équipé d’un logiciel spécial qui me permet d’écrire avec les yeux. C’est grâce à cet équipement que je peux vous écrire aujourd’hui.

Le premier moment d’abattement passé, je me suis tourné vers le Ciel et j’ai demandé : pourquoi moi ? ? ?
Mon sort me paraissait injuste ; il y a tant de chômeurs professionnels… Tant d’individus sans foi ni loi… POURQUOI MOI ?

Je voulais comprendre… et j’ai compris !
J’ai compris qu’il m’avait fallu cette maladie pour me rendre compte que, comme beaucoup de monde, je me mettais la conscience tranquille en allant à la messe le dimanche mais qu’en fait, j’étais très loin de suivre la route du Seigneur.

Aujourd’hui, je suis entièrement paralysé, je ne peux remuer que les yeux mais je suis heureux :
– heureux de marcher à nouveau sur la route du Seigneur,
– heureux de vivre enfin en conformité avec mon idéal,
– heureux d’être modestement utile à mon Dieu.

Issu d’une vieille famille terrienne, catholique et pratiquante, ayant toujours eu la Foi, à l’annonce de ma maladie, je me suis jeté en elle avec le désespoir et la frénésie d’un naufragé sur une bouée de sauvetage…
Malgré l’extrême douleur des premières années : le désarroi dure tant que dure la descente aux enfers, j’ai maintenu ma confiance en Dieu…

La descente dure tant qu’il reste des muscles à immobiliser, à paralyser. A partir de là, quand on a touché le fond, quand la maladie ne trouve plus de quoi alimenter son appétit destructeur, on entre dans ce que nos éminents spécialistes appellent la phase terminale.
Il y a 17 ans que je suis en phase terminale, je m’y suis habitué et, au risque de vous surprendre, ma joie de vivre balayant ou occultant tous les inconvénients et contraintes liés à mon état, je suis heureux.

J’ai les idées bien en place et aucune envie de me plaindre !
Oserai-je dire : au contraire !…
Car cette maladie est, pour moi, une sanctification forcée… à la limite de l’injustice…
Gloire à Dieu !
Réaction au malheur incompréhensible pour la plupart, mais Dieu remplit ma vie et je ne manque de rien. Le bonheur serait il subjectif et totalement indépendant de toute jouissance humaine ?
Je laisse à chacun le soin de méditer cette pensée qui est une approche directe de l’influence permanente de Dieu dans nos vies, par une action à la fois permanente et imperceptible sur notre cœur, notre ressenti et nos évidences fondamentales…

Oui, la souffrance existe, aussi bien physique que morale mais il est écrit dans la Bible : Matthieu 11, 28-30
« Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi Je vous soulagerai.
Chargez-vous de Mon joug et mettez-vous à Mon école, car Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.
Oui, Mon joug est aisé et Mon fardeau léger. »

Je suis là pour en témoigner !… J’ai, bien souvent, remonté le moral de gardes-malades désespérées pour des peines légères et passagères mais j’ai moi-même rarement perdu le moral et je n’ai jamais perdu l’espoir parce que je n’ai jamais douté de l’Amour de Dieu.

Comment penser à l’euthanasie quand on a Dieu dans le cœur et quand aucune souffrance ne peut altérer notre confiance en Lui…
Les « sans Dieu » sont à plaindre car ils ne connaissent pas l’incommensurable bonheur de se sentir aimé de Dieu, ils ne peuvent pas imaginer le secours bien réel dont bénéficient les amis de Dieu dans l’épreuve.
Quand l’enfer se déchaîne contre nous, nous savons qu’il ne s’agit que d’une épreuve supplémentaire, destinée à tester notre Foi et notre confiance envers le Tout-Puissant, Créateur de tout ce qui est…

Il faut savoir que nous avons été créés par un débordement de l’Amour Infini de Dieu et que toutes nos souffrances sont nécessaires à notre purification, pour la préparation de notre Éternité bienheureuse dans la Gloire de Dieu.

Oui, quand l’enfer se déchaîne contre nous, nous accentuons notre prière, nous implorons le Ciel et nous gardons confiance… alors que les « sans Dieu », dans la même situation, désespèrent, appellent la mort et revendiquent le droit à mourir.
Ils appellent ça « mourir dans la dignité » ! Ne s’agit il pas plutôt de désespoir et de lâcheté ?
Ce qui est grave, parce qu’irréversible, c’est qu’ils refusent la Volonté Divine qui est Lumière et se précipitent dans la mort qui est ténèbres.
Dieu respectera leur choix, leur libre arbitre, et les laissera aller dans les ténèbres éternelles puisque telle est leur volonté, libre et délibérée.

Alors que celui qui accepte et offre sa souffrance se met en phase avec la Volonté Divine parce qu’il fait preuve d’humilité, d’obéissance, de soumission, de confiance et d’amour envers notre Créateur et Rédempteur.
La souffrance acceptée et offerte purifie notre âme, constitue une protection contre l’enfer et fait office de sauf conduit pour le purgatoire dont elle peut réduire sensiblement la durée.

L’euthanasie est donc criminelle à double titre : pour le temps et pour l’Éternité. Par son refus radical de la Volonté Divine elle est un billet pour l’enfer.

Il en est de même pour l’avortement. La culpabilité de l’avorteuse est même bien pire car, pour un confort égoïste, elle ôte la vie à son propre enfant qui possède déjà une âme immortelle et vivra donc éternellement dans le Ciel en qualité de martyr de sa propre mère.

Mais il est IMPORTANT de savoir que Dieu pardonne au pire des criminels qui implore son pardon avec un repentir sincère.
Chacun peut donc décider de revenir à Dieu à tout moment mais, en nos temps troublés,
il serait quand-même prudent de ne pas attendre.

En conclusion, qu’importe notre vie actuelle, offrons la joyeusement à la Divine Justice, soyons des amis fidèles de notre Dieu d’Amour et de Miséricorde, des esclaves de l’Amour, car nous savons que nous passerons l’Éternité dans Sa Gloire et que la Vision Béatifique chavirera perpétuellement notre cœur dans le ravissement et dans l’extase.

Pierre PANIS.

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JE T’ACCUSERAI AVEC TA MAMAN

UN jour un enfant de cinq ans est entré dans une pharmacie en courant et a dit au pharmacien :  » Monsieur, voici tout l’argent que j’ai. S’il vous plaît, donnez-moi un miracle. »
Le pharmacien, choqué, lui demanda, quel miracle il voulait et pour quoi.
Le petit garçon répondit : – Le médecin a dit que ma mère avait besoin d’un miracle pour guérir.
Voici tout l’argent que j’ai économisé pour acheter un vélo, mais j’aime plus ma mère et je veux qu’elle aille bien.
S’il vous plaît aidez-moi cet argent est-il suffisant ?
Le pharmacien, très ému, lui répondit qu’il n’avait pas ce « miracle ».
Puis il a ajouté que seul Jésus, le Fils de Dieu, a ce remède spécial et l’a invité à aller à l’église pour le lui demander.
L’enfant a couru comme la foudre jusqu’à l’église. Arrivé devant la croix près de l’autel et très pressé et crié il dit : Jésus tu as le miracle ! Je sais que tu es sur cette croix, que ça te fait mal et que tu n’as pas beaucoup de temps pour moi, mais le seigneur de la pharmacie m’a dit que le miracle pour guérir ma maman, tu l’as.
Voici tout l’argent que j’ai économisé pour un vélo. Je te donne tout mais s’il te plaît aide-moi.
Malheureusement Jésus n’a pas répondu un mot, c’est pourquoi l’enfant a crié :
Oh mon Dieu ! Si tu ne m’aides pas, je vais t’accuser avec ta mère et lui dire que tu ne veux pas m’aider. Allez Jésus stp je sais que tu aimes aussi ta maman comme j’aime la mienne aide moi donne moi le miracle dont ma maman a besoin Je promets de revenir le plus vite possible pour t’aider à descendre de la croix.
Le prêtre, qui avait entendu la conversation de l’enfant, s’est approché et l’a invité à parler doucement avec Jésus. Il lui a expliqué que le Christ l’écoute même s’il ne répond pas directement. Et l’enfant ferma les yeux et rapprocha ses petites mains et, entre les larmes, il répéta la même supplication à Jésus.
Touché par l’enfant, le Père l’a ramené à la maison. Le long de la rue de l’église là-bas, l’enfant expliqua au prêtre combien il aimait sa mère, lui dit que c’était tout ce qu’il avait et qu’on lui avait dit que seul Jésus avait le miracle qui pouvait la guérir.
Une fois à la maison, l’enfant a couru dans la chambre de sa mère et a trouvé le lit vide. C’est avec angoisse qu’il est sorti et l’a vue sortir de la cuisine et le petit garçon dit à sa maman : maman tu es debout ! Et la maman, lui dit : oui fils, le médecin que tu as appelé est venu me rendre visite m’a guéri, d’ailleurs il m’a dit de te saluer et m’a demandé de te dire qu’il aime beaucoup sa mère aussi
Fils, comment as-tu rencontré ce docteur ? Quel bon médecin.
Le prêtre qui contemplait ce miracle avec les larmes aux yeux dit à l’enfant : Jésus a répondu à ce que tu as demandé, et il est arrivé avant nous.
Rappelez-vous que Notre prière est toujours entendue par notre Dieu.