Christ Roi de l’univers

Dans son Évangile, saint Luc nous présente le visage bouleversant de Jésus entre deux malfaiteurs. Nous le voyons tourné en dérision. Une inscription était placée sur sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs ». C’était, bien sûr, un titre de dérision vis-à-vis de Jésus ; il était également très méprisant pour les juifs de la part de Pilate ; un peuple dont le roi est crucifié n’a pas à être fier. Et pourtant, c’est bien par son sacrifice que Jésus manifeste sa Royauté. La croix est le trône où il est monté librement pour dire son amour non seulement aux juifs mais aussi au monde entier ; car « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».

L’Évangile nous montre plusieurs manières de répondre à ce sacrifice du Christ : le peuple restait là à observer, les chefs religieux se moquent de lui ainsi que les soldats ; ses amis l’ont abandonné ; l’un des malfaiteurs condamné en même temps que lui se met à l’injurier. Jésus ne répond pas à ces provocations.

En lisant cet évangile, nous pensons aux réactions souvent entendues au sujet des victimes de la souffrance, de la misère et des catastrophes en tous genre. Même dans nos quartiers, nos villages, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui n’ont pas le minimum pour survivre. À travers eux, c’est toujours le Christ qui est bafoué et rejeté. La tentation est grande de dire : « Si tu es le Fils de Dieu, fais quelque chose. » Quelquefois, nous entendons : « S’il y avait un bon Dieu, il n’y aurait pas tout ce mal et toutes ces souffrances dans le monde. » C’est vrai que devant tant de malheurs, certains se révoltent contre Dieu et finissent par quitter l’Église.

Mais une fois de plus, Dieu n’est pas un magicien qui va résoudre nos erreurs par un coup de baguette magique. Il nous a donné le monde avec tout ce qu’il contient pour que nous puissions vivre heureux. N’oublions pas qu’à travers les exclus de notre société, c’est le Christ qui continue d’être bafoué et rejeté. Si nous voulons le rencontrer, c’est vers eux qu’il nous faut aller. Et c’est avec eux que nous devons nous engager en lien avec le Secours Catholique. À travers eux, c’est le rendez-vous le plus important de notre vie qui nous attend.

Ce qui est extraordinaire c’est qu’il accueille la prière de celui que nous appelons le « bon larron » : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Cette attitude de confiance et d’abandon est à peine croyable de la part « d’un hors-la-loi, d’un hors-la-foi ». Dans l’Évangile de saint Luc, c’est la dernière parole de Jésus avec un confrère en humanité. Jésus lui annonce qu’en mourant ensemble, ils se retrouveront ensemble au paradis.

Comme cet homme, nous nous tournons vers le Seigneur : « Souviens-toi de nous ». Souviens-toi de ce monde ; Souviens-toi des chrétiens persécutés ; souviens-toi de ceux et celles qui vont à la dérive. Souviens-toi des personnes éprouvées par la maladie, les infirmités, la précarité, l’exclusion. Souviens-toi de ceux et celles qui vivent sans espérance et sans amour. Tu es le Roi de l’univers. Tu veux rassembler tous les hommes dans ton Royaume. Nous avons la ferme espérance qu’un jour tu nous diras : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ».

Prier pour les défunts

Le mois de novembre est traditionnellement consacré à la prière pour les défunts. Ils font partie de notre vie, de notre histoire. Leur départ a été pour nous une séparation douloureuse. Beaucoup ont de la peine à s’en remettre ; pensons à la douleur de ces parents qui ont vu partir leur enfant dans un accident, une maladie, une mort violente… Pour d’autres cela s’est passé d’une manière plus paisible. C’est ce qui arrive quand on sait qu’un défunt a vécu toute sa vie pour cette rencontre avec le Seigneur.

Prier pour les défunts, c’est raviver notre espérance face à la réalité mystérieuse de la mort. Nous nous rappelons que la résurrection de Jésus nous ouvre un chemin. Avec lui nous sommes sûrs de triompher de la mort et du péché, dès maintenant et pour l’éternité.

Cette prière nous invite également à réfléchir sur notre vie et à voir ce qui en fait la valeur. La seule chose qui en restera c’est notre amour pour Dieu et pour tous nos frères. Tout ce que nous aurons fait au plus petit d’entre les siens c’est à lui que nous l’aurons fait. « Dis-moi quel est ton amour et je te dirai qui tu es. » (Jean Paul II)

Pour nous chrétiens, la mort est un passage vers le monde de Dieu. Voici un texte de Mgr Rabine qui nous le dit autrement : « Une des formes les plus saisissantes de la mort m’a toujours semblé être celle-ci : un bateau s’en va : il va quitter notre rive. Pour nous qui sommes sur cette rive, nous voyons les passagers du bateau qui nous quittent. Cela nous rend tristes. Mais pour ceux qui sont de l’autre côté, quelle joie de les voir arriver. Et pour ceux qui sont partis, après la tristesse des adieux à ceux qu’ils aiment et qui les aiment, quel bonheur de découvrir enfin ces horizons infinis, horizons infiniment plus beaux que ceux qu’ils ont laissé ici sur notre rive. Et voilà qu’en pensant au bonheur qui les attend, nous oublions notre tristesse, notre peine et que nous nous réjouissons de les savoir plus heureux qu’ici. Notre rive à nous c’est la terre. L’autre rive où ils parviennent c’est le ciel. C’est ça la mort. Il n’y a pas de morts mais des vivants sur les deux rives. » Mgr Joseph Rabine (D’une rive à l’autre)

Tout au long de ce mois de Novembre, nous accompagnerons nos défunts de notre prière fraternelle. Nous penserons aussi à le remercier de ce qu’ils ont été pour nous. C’est en effet grâce à eux que nous sommes devenus ce que nous sommes. Et surtout, nous lui laisseront le Christ entrer dans notre vie car il veut nous aider à faire de notre vie une marche vers ce que l’Évangile appelle le « Royaume de Dieu. »

Être saints

Peut-on être saint aujourd’hui ?

Bien sûr. C’est même l’idéal de tout chrétien. Attention cependant. Être saint ne signifie pas terminer sa vie dans un calendrier mais ressembler à Dieu qui est vraiment saint : « Saint, Saint, Saint le Seigneur ! » proclament les croyants à la messe. Il est Amour, nous dit saint Jean. Il s’agit donc d’aimer. Si nous voulons savoir ce que cela signifie, regardons Jésus. Il est le modèle de tous les saints. Pour aimer comme lui, laissons-nous envahir par l’Esprit qu’il nous a envoyé.

Souvent les saints sont représentés en prière. Pourtant, être saint ce n’est pas passer toute sa vie dans une église, mais vivre avec amour sa vie de tous les jours. C’est près de Dieu que les saints ont trouvé la force de vivre ainsi jusque dans les moindres détails.

Être saint, c’est chercher Dieu tout au long de sa vie – en aimant tous ceux qu’il met sur notre route. Il peut y avoir des faux pas, des marches en arrière et même des chutes. L’essentiel est de toujours repartir, de se relever, de faire confiance.

Certains chercheurs de Dieu sont plus connus. Ils sont proposés comme modèles à tous les chrétiens. Tant d’autres sont inconnus, mais sont tout aussi saints. Peut-être en connaissons-nous dans nos familles, dans nos villages, parmi nos proches…

La fête de Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints. La tentation est grande de dire que “ce n’est pas pour moi pauvre pécheur”. Il faut le dire et le redire, elle est pour chacun de nous ; au ciel, il n’y a que des saints et des saintes. Certains ont été de grands pécheurs, mais ils ont accueillir le pardon de Dieu : pensons à Pierre qui avait renié le Christ, Paul qui avait persécuté les chrétiens, saint Augustin qui avait passé toute une partie de sa vie dans la débauche… Leur rencontre avec le Christ a complètement bouleversé leur vie. C’est ce qu’il veut aussi pour chacun de nous : il est capable de venir nous chercher très loin et très bas.

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Du pape François :

Aux célébrants chrétiens d’Halloween…
Sa Sainteté le Pape François dit :
« Quelle tragédie à voir aujourd’hui, et les chrétiens célébrant la fête de Satan (Halloween) !!! « 
QU’EST-CE QUI EST ARRIVÉ À NOTRE FOI ?
Nous mourons spirituellement.
C’est le jour du Dieu de la mort (Samahin) pour le peuple de Selat, où les âmes des morts parcourent la terre et ils doivent être heureux de ne pas faire le mal.
Pour représenter ce temps, les gens visiteraient des maisons comme le font les esprits et demanderaient leur consentement pour collecter de l’argent.
Alors que des sacrifices humains étaient faits cette nuit-là.
Ils ont placé la citrouille sculptée pour se moquer des chrétiens honorant les crânes et leurs restes.
Comment les chrétiens peuvent-ils célébrer la fête de satan, Jésus est venu nous sauver de sa présence tueur d’âme.
Nous sommes ignorants dans notre foi !
La diaspora nous a enseigné des habitudes et des traditions qui insultent Dieu.
Nous avons oublié que nous avons incrédule Satan et toutes ses œuvres au moment de la mort !?
Nous avons oublié que nous sommes les enfants béni de Dieu qui font la course pour entrer dans le royaume !?
La parole de Dieu s’est manifestée aujourd’hui dans les Révélations et a prouvé que nous périssons la bête (Satan),et mettons son sceau sur nos fronts, au lieu de blasphème contre Dieu,
Enseignons à nos enfants la sainteté, le paradis et les vêtements de grâce, ne leur apprenons pas à acquérir les vêtements du diable et à les imprimer jusqu’à ce que cela devienne normal.
Célébrer Halloween est une fête satanique, contrairement à la volonté de Dieu qui exige la grâce vivante, le salut et frapper à la porte du Royaume.
Et c’est pourquoi je le dis avec une bouchée, celui qui fête Halloween nie son christianisme et déclare Satan roi de sa vie.
J’espère que ce discours atteindra tout chrétien croyant comprendre que l’origine d’Halloween est satanique dans ses pratiques, ses dimensions et ses origines.
Approchons-nous du puissant Jésus, grandissons dans la foi, repoussons le diable dans notre société et dans notre cœur, et soutenons une rouille préventive contre ces pratiques. « 

J’ai prié Marie dix-huit ans pour elle

Le téléphone sonne au presbytère. Un appel de l’hôpital du quartier. On me prie d’administrer une femme qui a une tumeur au cerveau. Sa mère a téléphoné de Budapest et demande qu’un prêtre aille assister sa fille. « Comme la malade est presque toujours sans connaissance, ajoute l’infirmière, il suffit d’apporter les saintes Huiles ». Quelques minutes plus tard, je me trouve auprès de la malade. Agréablement surpris, je constate qu’elle a repris connaissance. Je lui demande si elle désire se confesser et communier. Son refus est catégorique. Inutile d’insister !

J’étais très peiné de devoir repartir sans avoir pu accomplir mon ministère, lorsque la jeune femme se ravise et se dit disposée à recevoir les sacrements. Elle se confesse en pleine connaissance, puis je lui donne l’Extrême-Onction. J’ai encore le temps d’aller chercher le saint Viatique. Elle est encore bien lucide lorsque je lui donne la Communion, mais quelques instants après, elle retombe dans le coma…
« Pour cette âme quelqu’un a dû beaucoup prier » pensai-je en rentrant chez moi. Qu’elle ait repris connaissance juste à mon arrivée et jusqu’au bout de l’administration des Sacrements, ne s’explique pas autrement…
Elle mourut peu après.

Quinze jours plus tard, une personne d’un certain âge se présente au presbytère. C’est la mère de la défunte. Elle est venue exprès de Budapest pour avoir des détails sur la mort de sa fille.

Quelle joie sur son visage lorsque je lui apprends dans quelles bonnes dispositions – et en pleine connaissance – la malade a reçu les derniers sacrements. « Quel soulagement pour mon cœur » dit alors la pieuse femme… Là-dessus, elle tire de sa poche un grand chapelet usé et me confie : « Pendant dix-huit ans j’ai prié pour ma fille et fait des sacrifices. Vers la fin de la guerre elle est partie avec des soldats allemands, fuyant la Hongrie. Son mariage n’a pas été heureux et, plus grave, elle s’est complètement éloignée de l’Église. Elle m’a causé bien des soucis… Mais maintenant je sais qu’elle est sauvée… »

Visiblement consolée et pleine de reconnaissance elle a pris congé de moi pour retourner au plus tôt dans sa patrie. Pour moi, plus que jamais, je suis convaincu de cette vérité : une âme pour laquelle on a beaucoup prié ne saurait être perdue.

Frère Albert Pfleger – Fioretti de la Vierge Marie, Ephèse diffusion, p121

Le mois du Rosaire

Chaque année le mois d’Octobre c’est celui du Rosaire. C’est un temps fort qui débouche sur la fête de tous les saints le 1er novembre.

Le Rosaire est une forme de prière qui s’est progressivement élaborée au cours du Moyen Age et qui a été popularisée au XIIème siècle par saint Bernard puis par les dominicains. Une fête de Notre Dame du Rosaire est célébrée le 7 octobre. Cette fête a été instituée par le pape Pie V en 1573, après la victoire de Lépante en 1571 pour remercier Marie de cette victoire.

Tout au long de ce mois d’octobre, nous sommes plus spécialement invités à nous tourner vers la Vierge Marie en priant le Rosaire. Ce nom de rosaire vient de l’usage de couronner de roses les statues de la Vierge au Moyen Age, ces roses étant le symbole des prières adressées à Marie.

Aujourd’hui, la prière du Rosaire consiste en la récitation de quatre chapelets de cinq dizaines chacun (une dizaine étant composée d’un Notre Père et dix je vous salue). Cette prière nous fait méditer sur la place de Marie dans le mystère du Salut. Cette méditation comporte successivement :

Durant le 1er chapelet sur les cinq mystères joyeux : Annonciation, visitation, nativité, Présentation de Jésus au Temple, Jésus retrouvé au temple.

Durant le deuxième chapelet sur les cinq mystères lumineux : Le Baptême de Jésus, Les Noces de Cana. L’Annonce du Royaume de Dieu, La Transfiguration , L’Institution de l’Eucharistie

Durant le 3ème chapelet : sur les cinq mystères douloureux : Agonie au Jardin des Oliviers, , flagellation, couronnement d’épines, portement de croix, mort du Christ sur la croix

Durant le 4ème chapelet, sur les cinq mystères glorieux : Résurrection, Ascension, Pentecôte, Assomption, Couronnement de la Vierge.

La pratique du chapelet, individuelle ou collective est une forme de spiritualité à la portée de tous. Elle associe l’usage d’une formule courante de prière à une méditation personnelle du Salut en Jésus Christ. De nombreuses radios catholiques proposent le rosaire en Audio. Des applications sont également disponibles sur nos smartphones et nos tablettes.

Comme « le disciple que Jésus aimait », n’hésitons pas à prendre Marie chez nous même si le ménage n’est pas toujours bien fait. Bon mois du Rosaire à tous.

Père Jean C

Pourquoi moi ?

Né en 1952, marié en 1977, viticulteur-arboriculteur de profession, hyper dynamique de nature, je vivais heureux et croquais la vie à pleines dents.
Un jour, vers la fin de l’année 1985, j’avais 33 ans, j’ai commencé à être gêné pour utiliser un tournevis.
Six mois après j’étais en fauteuil roulant et, trois ans après, ne pouvant plus tenir ma tête, j’optais pour le lit… que je n’ai plus quitté depuis ce jour.
Aujourd’hui, je suis entièrement paralysé, trachéotomisé, branché à un appareil respiratoire et ne peux désormais remuer que les yeux.

Cette maladie, appelée « Sclérose Latérale Amyotrophique » (S.L.A.) ou « maladie de Charcot » entraîne une dégénérescence inexorable de tous les muscles et conduit rapidement le malade à une dépendance totale.

Par bonheur, je possède un ordinateur équipé d’un logiciel spécial qui me permet d’écrire avec les yeux. C’est grâce à cet équipement que je peux vous écrire aujourd’hui.

Le premier moment d’abattement passé, je me suis tourné vers le Ciel et j’ai demandé : pourquoi moi ? ? ?
Mon sort me paraissait injuste ; il y a tant de chômeurs professionnels… Tant d’individus sans foi ni loi… POURQUOI MOI ?

Je voulais comprendre… et j’ai compris !
J’ai compris qu’il m’avait fallu cette maladie pour me rendre compte que, comme beaucoup de monde, je me mettais la conscience tranquille en allant à la messe le dimanche mais qu’en fait, j’étais très loin de suivre la route du Seigneur.

Aujourd’hui, je suis entièrement paralysé, je ne peux remuer que les yeux mais je suis heureux :
– heureux de marcher à nouveau sur la route du Seigneur,
– heureux de vivre enfin en conformité avec mon idéal,
– heureux d’être modestement utile à mon Dieu.

Issu d’une vieille famille terrienne, catholique et pratiquante, ayant toujours eu la Foi, à l’annonce de ma maladie, je me suis jeté en elle avec le désespoir et la frénésie d’un naufragé sur une bouée de sauvetage…
Malgré l’extrême douleur des premières années : le désarroi dure tant que dure la descente aux enfers, j’ai maintenu ma confiance en Dieu…

La descente dure tant qu’il reste des muscles à immobiliser, à paralyser. A partir de là, quand on a touché le fond, quand la maladie ne trouve plus de quoi alimenter son appétit destructeur, on entre dans ce que nos éminents spécialistes appellent la phase terminale.
Il y a 17 ans que je suis en phase terminale, je m’y suis habitué et, au risque de vous surprendre, ma joie de vivre balayant ou occultant tous les inconvénients et contraintes liés à mon état, je suis heureux.

J’ai les idées bien en place et aucune envie de me plaindre !
Oserai-je dire : au contraire !…
Car cette maladie est, pour moi, une sanctification forcée… à la limite de l’injustice…
Gloire à Dieu !
Réaction au malheur incompréhensible pour la plupart, mais Dieu remplit ma vie et je ne manque de rien. Le bonheur serait il subjectif et totalement indépendant de toute jouissance humaine ?
Je laisse à chacun le soin de méditer cette pensée qui est une approche directe de l’influence permanente de Dieu dans nos vies, par une action à la fois permanente et imperceptible sur notre cœur, notre ressenti et nos évidences fondamentales…

Oui, la souffrance existe, aussi bien physique que morale mais il est écrit dans la Bible : Matthieu 11, 28-30
« Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi Je vous soulagerai.
Chargez-vous de Mon joug et mettez-vous à Mon école, car Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.
Oui, Mon joug est aisé et Mon fardeau léger. »

Je suis là pour en témoigner !… J’ai, bien souvent, remonté le moral de gardes-malades désespérées pour des peines légères et passagères mais j’ai moi-même rarement perdu le moral et je n’ai jamais perdu l’espoir parce que je n’ai jamais douté de l’Amour de Dieu.

Comment penser à l’euthanasie quand on a Dieu dans le cœur et quand aucune souffrance ne peut altérer notre confiance en Lui…
Les « sans Dieu » sont à plaindre car ils ne connaissent pas l’incommensurable bonheur de se sentir aimé de Dieu, ils ne peuvent pas imaginer le secours bien réel dont bénéficient les amis de Dieu dans l’épreuve.
Quand l’enfer se déchaîne contre nous, nous savons qu’il ne s’agit que d’une épreuve supplémentaire, destinée à tester notre Foi et notre confiance envers le Tout-Puissant, Créateur de tout ce qui est…

Il faut savoir que nous avons été créés par un débordement de l’Amour Infini de Dieu et que toutes nos souffrances sont nécessaires à notre purification, pour la préparation de notre Éternité bienheureuse dans la Gloire de Dieu.

Oui, quand l’enfer se déchaîne contre nous, nous accentuons notre prière, nous implorons le Ciel et nous gardons confiance… alors que les « sans Dieu », dans la même situation, désespèrent, appellent la mort et revendiquent le droit à mourir.
Ils appellent ça « mourir dans la dignité » ! Ne s’agit il pas plutôt de désespoir et de lâcheté ?
Ce qui est grave, parce qu’irréversible, c’est qu’ils refusent la Volonté Divine qui est Lumière et se précipitent dans la mort qui est ténèbres.
Dieu respectera leur choix, leur libre arbitre, et les laissera aller dans les ténèbres éternelles puisque telle est leur volonté, libre et délibérée.

Alors que celui qui accepte et offre sa souffrance se met en phase avec la Volonté Divine parce qu’il fait preuve d’humilité, d’obéissance, de soumission, de confiance et d’amour envers notre Créateur et Rédempteur.
La souffrance acceptée et offerte purifie notre âme, constitue une protection contre l’enfer et fait office de sauf conduit pour le purgatoire dont elle peut réduire sensiblement la durée.

L’euthanasie est donc criminelle à double titre : pour le temps et pour l’Éternité. Par son refus radical de la Volonté Divine elle est un billet pour l’enfer.

Il en est de même pour l’avortement. La culpabilité de l’avorteuse est même bien pire car, pour un confort égoïste, elle ôte la vie à son propre enfant qui possède déjà une âme immortelle et vivra donc éternellement dans le Ciel en qualité de martyr de sa propre mère.

Mais il est IMPORTANT de savoir que Dieu pardonne au pire des criminels qui implore son pardon avec un repentir sincère.
Chacun peut donc décider de revenir à Dieu à tout moment mais, en nos temps troublés,
il serait quand-même prudent de ne pas attendre.

En conclusion, qu’importe notre vie actuelle, offrons la joyeusement à la Divine Justice, soyons des amis fidèles de notre Dieu d’Amour et de Miséricorde, des esclaves de l’Amour, car nous savons que nous passerons l’Éternité dans Sa Gloire et que la Vision Béatifique chavirera perpétuellement notre cœur dans le ravissement et dans l’extase.

Pierre PANIS.

Autorisation pour diffusion maximum

JE T’ACCUSERAI AVEC TA MAMAN

UN jour un enfant de cinq ans est entré dans une pharmacie en courant et a dit au pharmacien :  » Monsieur, voici tout l’argent que j’ai. S’il vous plaît, donnez-moi un miracle. »
Le pharmacien, choqué, lui demanda, quel miracle il voulait et pour quoi.
Le petit garçon répondit : – Le médecin a dit que ma mère avait besoin d’un miracle pour guérir.
Voici tout l’argent que j’ai économisé pour acheter un vélo, mais j’aime plus ma mère et je veux qu’elle aille bien.
S’il vous plaît aidez-moi cet argent est-il suffisant ?
Le pharmacien, très ému, lui répondit qu’il n’avait pas ce « miracle ».
Puis il a ajouté que seul Jésus, le Fils de Dieu, a ce remède spécial et l’a invité à aller à l’église pour le lui demander.
L’enfant a couru comme la foudre jusqu’à l’église. Arrivé devant la croix près de l’autel et très pressé et crié il dit : Jésus tu as le miracle ! Je sais que tu es sur cette croix, que ça te fait mal et que tu n’as pas beaucoup de temps pour moi, mais le seigneur de la pharmacie m’a dit que le miracle pour guérir ma maman, tu l’as.
Voici tout l’argent que j’ai économisé pour un vélo. Je te donne tout mais s’il te plaît aide-moi.
Malheureusement Jésus n’a pas répondu un mot, c’est pourquoi l’enfant a crié :
Oh mon Dieu ! Si tu ne m’aides pas, je vais t’accuser avec ta mère et lui dire que tu ne veux pas m’aider. Allez Jésus stp je sais que tu aimes aussi ta maman comme j’aime la mienne aide moi donne moi le miracle dont ma maman a besoin Je promets de revenir le plus vite possible pour t’aider à descendre de la croix.
Le prêtre, qui avait entendu la conversation de l’enfant, s’est approché et l’a invité à parler doucement avec Jésus. Il lui a expliqué que le Christ l’écoute même s’il ne répond pas directement. Et l’enfant ferma les yeux et rapprocha ses petites mains et, entre les larmes, il répéta la même supplication à Jésus.
Touché par l’enfant, le Père l’a ramené à la maison. Le long de la rue de l’église là-bas, l’enfant expliqua au prêtre combien il aimait sa mère, lui dit que c’était tout ce qu’il avait et qu’on lui avait dit que seul Jésus avait le miracle qui pouvait la guérir.
Une fois à la maison, l’enfant a couru dans la chambre de sa mère et a trouvé le lit vide. C’est avec angoisse qu’il est sorti et l’a vue sortir de la cuisine et le petit garçon dit à sa maman : maman tu es debout ! Et la maman, lui dit : oui fils, le médecin que tu as appelé est venu me rendre visite m’a guéri, d’ailleurs il m’a dit de te saluer et m’a demandé de te dire qu’il aime beaucoup sa mère aussi
Fils, comment as-tu rencontré ce docteur ? Quel bon médecin.
Le prêtre qui contemplait ce miracle avec les larmes aux yeux dit à l’enfant : Jésus a répondu à ce que tu as demandé, et il est arrivé avant nous.
Rappelez-vous que Notre prière est toujours entendue par notre Dieu.

La canicule

Parler de la pluie et du beau temps peut nous paraître banal. Mais quand il faut supporter la forte chaleur, c’est autre chose. Dans de nombreux pays, c’est bien pire : la sècheresse y est telle qu’on y meurt de faim. C’est là que nous comprenons mieux l’importance de l’eau source de vie. Sans eau, c’est la mort, c’est le désert. Elle est un bien précieux qu’il nous faut préserver et économiser.

C’est vrai, nous souffrons tous de cette situation de nos cours d’eau et de nos champs. Mais n’y aurait-il pas une sècheresse encore plus dramatique ? Je veux parler de celle du cœur. Nous constatons tous la montée de la violence, du terrorisme, du racisme, de l’indifférence… Des hommes, des femmes des enfants meurent tous les jours sous les bombes en Ukraine, et dans de nombreux pays du monde. Des gens sont retenus en otage contre leur volonté. Des personnes âgées vivent seules chez elles et n’ont aucune visite. La sècheresse du cœur nous empêche souvent de nous ouvrir à leurs souffrances.

C’est là que, nous, chrétiens, nous comprenons mieux une chose : L’eau, source de vie, devient aussi un symbole. Elle est le signe du baptême, le signe de la vie que Dieu nous donne. Mais cette vie a besoin d’être alimentée. Il nous faut réentendre l’appel de Marie à Bernadette de Lourdes : « Allez boire à la fontaine ! » Une fille revenant d’un pèlerinage diocésain nous faisait part de sa réflexion : « J’ai mieux compris ce que signifie aller puiser à la source ». Nous avons tous besoin de temps forts de « ressourcement ». Il s’agit pour nous de puiser à la source de l’amour infini qui est en Dieu.

Oui, bien sûr, mais que diriez-vous de quelqu’un qui va puiser à la fontaine en tenant sa gourde à l’envers ? Elle ne se remplira jamais. Or c’est souvent ce qui se passe dans notre vie quand nous ne sommes pas vraiment réceptifs à l’amour de Dieu.

A la plage, les vacanciers sont nombreux. Ils se font bronzer, côté pile, puis côté face… Le soleil les transforme… Mais le cœur ne change pas. C’est le contact régulier avec le Seigneur qui nous transformera. Lui seul peut nous renouveler par son pardon, nous nourrir de sa parole et de son Eucharistie, nous faire vivre de sa vie.

« Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4:14)

Père Jean Compazieu

Artisans de paix

Parler de paix dans notre monde, n’est-ce pas une utopie ? Tant de pays se font la guerre… de nombreux chrétiens sont persécutés à cause de leur foi… Des corrompus deviennent de plus en plus riches au détriment des plus pauvres… Des familles sont fâchées pour des questions d’héritage… D’autres sont détruites à cause de l’alcoolisme du papa ou de la maman… Des enfants et des jeunes sont victimes de harcèlement de la part de leurs camarades…

Un jour, on demandait à Mère Teresa par quoi il fallait commencer pour changer le monde. Elle a répondu : « Vous et moi ». On a trop tendance à dénoncer et à accuser les autres. Quand quelque chose ne va pas, on s’empresse de l’étaler sur les réseaux (pas très) sociaux. Mais cela ne change rien.

Et si nous revenions à l’Évangile ! Aux noces de Cana, ils n’avaient plus de vin. Et Marie l’a dit à Jésus : « Ils n’ont plus de vin. » Aujourd’hui, ce n’est plus le vin qui manque mais l’amour. Aujourd’hui comme autrefois, Marie le dit à Jésus : « Ils n’ont plus d’amour… Ils sont en grande souffrance… » Et s’adressant à chacun de nous, elle ne cesse de nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Elle est toujours là pour nous renvoyer à la Parole de son Fils.

Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes invités à puiser à la Source de cet amour qui est en Dieu. Cela passe par des temps de prière et d’accueil de l’Évangile. Ces moments sont importants car ils nous aident à changer le regard que nous portons sur le monde. Nous comprenons mieux que Jésus est venu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus.

C’est à cette conversion que nous sommes tous appelés : apprendre à regarder ce monde tel qu’il est avec le regard de Dieu, y être artisan de paix, le porter dans notre prière, y témoigner de la bonne nouvelle de l’Évangile… Nous demandons à Marie, Reine de la Paix, de nous aider à faire « tout ce qu’il nous dira ». Qu’elle nous accompagne chaque jour sur ce chemin de conversion.

Témoignage d’un grand malade

Né en 1952, marié en 1977, viticulteur-arboriculteur de profession, hyper dynamique de nature, je vivais heureux et croquais la vie à pleines dents.
Un jour, vers la fin de l’année 1985, j’avais 33 ans, j’ai commencé à être gêné pour utiliser un tournevis.
Six mois après j’étais en fauteuil roulant et, trois ans après, ne pouvant plus tenir ma tête, j’optais pour le lit… que je n’ai plus quitté depuis ce jour.
Aujourd’hui, je suis entièrement paralysé, trachéotomisé, branché à un appareil respiratoire et ne peux désormais remuer que les yeux.

Cette maladie, appelée « Sclérose Latérale Amyotrophique » (S.L.A.) ou « maladie de Charcot » entraîne une dégénérescence inexorable de tous les muscles et conduit rapidement le malade à une dépendance totale.

Par bonheur, je possède un ordinateur équipé d’un logiciel spécial qui me permet d’écrire avec les yeux. C’est grâce à cet équipement que je peux vous écrire aujourd’hui.

Le premier moment d’abattement passé, je me suis tourné vers le Ciel et j’ai demandé : pourquoi moi ? ? ?
Mon sort me paraissait injuste ; il y a tant de chômeurs professionnels… Tant d’individus sans foi ni loi… POURQUOI MOI ?

Je voulais comprendre… et j’ai compris !
J’ai compris qu’il m’avait fallu cette maladie pour me rendre compte que, comme beaucoup de monde, je me mettais la conscience tranquille en allant à la messe le dimanche mais qu’en fait, j’étais très loin de suivre la route du Seigneur.

Aujourd’hui, je suis entièrement paralysé, je ne peux remuer que les yeux mais je suis heureux :
– heureux de marcher à nouveau sur la route du Seigneur,
– heureux de vivre enfin en conformité avec mon idéal,
– heureux d’être modestement utile à mon Dieu.

Issu d’une vieille famille terrienne, catholique et pratiquante, ayant toujours eu la Foi, à l’annonce de ma maladie, je me suis jeté en elle avec le désespoir et la frénésie d’un naufragé sur une bouée de sauvetage…
Malgré l’extrême douleur des premières années : le désarroi dure tant que dure la descente aux enfers, j’ai maintenu ma confiance en Dieu…

La descente dure tant qu’il reste des muscles à immobiliser, à paralyser. A partir de là, quand on a touché le fond, quand la maladie ne trouve plus de quoi alimenter son appétit destructeur, on entre dans ce que nos éminents spécialistes appellent la phase terminale.
Il y a 17 ans que je suis en phase terminale, je m’y suis habitué et, au risque de vous surprendre, ma joie de vivre balayant ou occultant tous les inconvénients et contraintes liés à mon état, je suis heureux !

J’ai les idées bien en place et aucune envie de me plaindre !
Oserai-je dire : au contraire !…
Car cette maladie est, pour moi, une sanctification forcée… à la limite de l’injustice…
Gloire à Dieu !
Réaction au malheur incompréhensible pour la plupart, mais Dieu remplit ma vie et je ne manque de rien. Le bonheur serait il subjectif et totalement indépendant de toute jouissance humaine ?
Je laisse à chacun le soin de méditer cette pensée qui est une approche directe de l’influence permanente de Dieu dans nos vies, par une action à la fois permanente et imperceptible sur notre cœur, notre ressenti et nos évidences fondamentales…

Oui, la souffrance existe, aussi bien physique que morale mais il est écrit dans la Bible : Matthieu 11, 28-30
« Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi Je vous soulagerai.
Chargez-vous de Mon joug et mettez-vous à Mon école, car Je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.
Oui, Mon joug est aisé et Mon fardeau léger. »

Je suis là pour en témoigner !… J’ai, bien souvent, remonté le moral de gardes-malades désespérées pour des peines légères et passagères mais j’ai moi-même rarement perdu le moral et je n’ai jamais perdu l’espoir parce que je n’ai jamais douté de l’Amour de Dieu.

Comment penser à l’euthanasie quand on a Dieu dans le cœur et quand aucune souffrance ne peut altérer notre confiance en Lui…
Les « sans Dieu » sont à plaindre car ils ne connaissent pas l’incommensurable bonheur de se sentir aimé de Dieu, ils ne peuvent pas imaginer le secours bien réel dont bénéficient les amis de Dieu dans l’épreuve.
Quand l’enfer se déchaîne contre nous, nous savons qu’il ne s’agit que d’une épreuve supplémentaire, destinée à tester notre Foi et notre confiance envers le Tout-Puissant, Créateur de tout ce qui est…

Il faut savoir que nous avons été créés par un débordement de l’Amour Infini de Dieu et que toutes nos souffrances sont nécessaires à notre purification, pour la préparation de notre Éternité bienheureuse dans la Gloire de Dieu.

Oui, quand l’enfer se déchaîne contre nous, nous accentuons notre prière, nous implorons le Ciel et nous gardons confiance… alors que les « sans Dieu », dans la même situation, désespèrent, appellent la mort et revendiquent le droit à mourir.
Ils appellent ça « mourir dans la dignité » ! Ne s’agit il pas plutôt de désespoir et de lâcheté ?
Ce qui est grave, parce qu’irréversible, c’est qu’ils refusent la Volonté Divine qui est Lumière et se précipitent dans la mort qui est ténèbres.
Dieu respectera leur choix, leur libre arbitre, et les laissera aller dans les ténèbres éternelles puisque telle est leur volonté, libre et délibérée.

Alors que celui qui accepte et offre sa souffrance se met en phase avec la Volonté Divine parce qu’il fait preuve d’humilité, d’obéissance, de soumission, de confiance et d’amour envers notre Créateur et Rédempteur.
La souffrance acceptée et offerte purifie notre âme, constitue une protection contre l’enfer et fait office de sauf conduit pour le purgatoire dont elle peut réduire sensiblement la durée.

L’euthanasie est donc criminelle à double titre : pour le temps et pour l’Éternité. Par son refus radical de la Volonté Divine elle est un billet pour l’enfer.

Il en est de même pour l’avortement. La culpabilité de l’avorteuse est même bien pire car, pour un confort égoïste, elle ôte la vie à son propre enfant qui possède déjà une âme immortelle et vivra donc éternellement dans le Ciel en qualité de martyr de sa propre mère.

Mais il est IMPORTANT de savoir que Dieu pardonne au pire des criminels qui implore son pardon avec un repentir sincère.
Chacun peut donc décider de revenir à Dieu à tout moment mais, en nos temps troublés,
il serait quand-même prudent de ne pas attendre.

En conclusion, qu’importe notre vie actuelle, offrons la joyeusement à la Divine Justice, soyons des amis fidèles de notre Dieu d’Amour et de Miséricorde, des esclaves de l’Amour, car nous savons que nous passerons l’Éternité dans Sa Gloire et que la Vision Béatifique chavirera perpétuellement notre cœur dans le ravissement et dans l’extase.

Pierre PANIS.

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