Luc chapitre 7

Luc 7, 1-10 – « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit… »
En lisant l’Évangile de saint Luc, nous découvrons en Jésus « Dieu qui visite son peuple » pour le sauver. Il est accueilli par des païens, des petits, des collecteurs d’impôts (voleurs et tricheurs), des pécheurs. Leur rencontre avec Jésus a bouleversé leur vie. Pendant ce temps, les chefs religieux de son peuple le repoussent.

Aujourd’hui, nous avons le témoignage d’un officier militaire Romain. Son serviteur est gravement malade et en danger de mort. Il fait appel à une délégation d’anciens du peuple pour aller à la rencontre de Jésus. La vie spirituelle n’est pas une affaire individuelle. Elle ne se réduit pas à « Jésus et moi ». Nous avons besoin les uns des autres pour aller à Jésus.

Le centurion de cet Évangile fait preuve d’une grande humilité et d’une grande foi : Tout d’abord, il ne se sent pas digne d’entrer lui-même en contact avec Jésus ; il choisit donc d’envoyer une délégation. De plus, il pense qu’il n’est pas nécessaire que Jésus vienne auprès du malade pour le guérir. Il lui suffit de commander pour que sa volonté soit exécutée.

Jésus est en admiration devant une si grande humilité et une si grande foi. Il n’avait jamais vu cela parmi les gens de son peuple. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour tous, y compris pour ceux qui sont les plus loin. Mais pour l’accueillir, il nous faut sortir de nos certitudes et suivre le Christ sur le chemin qu’il nous montre.

Luc 7, 11-17 Jésus ressuscite un jeune homme
L’Évangile nous montre une pauvre veuve qui vient de voir mourir son enfant. La mort de son mari l’a mise dans une extrême précarité économique et sociale. Elle se retrouve privée de toute ressource et de tout soutien. Mais voilà que cette femme va vivre une rencontre qui fa bouleverser sa vie : Devant une telle détresse, Jésus est saisi de pitié au plus profond de lui-même. La suite, nous la connaissons : le fils est rendu à sa mère. Pour elle, c’est la joie retrouvée. Dieu a vu sa détresse. Jésus se fait proche de toute cette souffrance et il agit.

Mais en écoutant cet Évangile, nous pensons aux nombreux enfants qui ne sont pas rendus à leur mère : beaucoup meurent sous les bombes ; d’autres sont victimes de la famine ou des maladies. Alors, nous crions vers le Seigneur : « Pourquoi n’agis-tu pas ? Pourquoi tant de haine et de violence ? Où es-tu, Seigneur ? » Ce cri est une prière que Dieu entend. Il voit la misère de son peuple. II voit les dérives de la société actuelle, les violences, la course à l’argent, les familles qui se désagrègent. Tout cela, il le voit et il est saisi de pitié jusqu’au plus profond de lui-même. Il ne supporte pas de nous voir courir à notre perte. Tout l’Évangile nous dit qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus.

Notre Dieu n’est donc pas indifférent. Mais pour sauver ce monde, il compte sur nous. Ce monde, il nous l’a confié. Nous en sommes responsables. L’Évangile nous apprend à nous arrêter devant celui ou celle qui souffre. Cette mission, beaucoup la remplissent avec un grand dévouement : pensons aux équipes qui s’engagent pour accompagner les familles en deuil, celles qui vont visiter les malades ou les prisonniers. D’autres trouvent leur place dans une association pour aider les plus démunis à sortir de leur misère. Dans ce monde qui en a bien besoin, ils sont porteurs de la présence et de l’amour du Christ.

Tu nous envoies, Seigneur, vers les blessés de la vie. Donne-nous ton Esprit pour être dans notre monde les témoins de ton amour. Amen

Luc 7, 18-23 – Es-tu celui qui doit venir ?
« Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » C’est la douloureuse question de Jean Baptiste au sujet de Jésus. Quand il l’a baptisé au bord du Jourdain, il était vraiment convaincu que c’était le Messie. Il l’a dit haut et fort. Il avait annoncé que ce Messie allait exercer le jugement de Dieu d’une manière impitoyable.

Puis les mois ont passé. Jean Baptiste a été emprisonné. Jésus s’est éloigné pour commencer sa mission. Mais rien ne se passe comme cela avait été prévu. Les discours et les actes du Christ n’ont rien à voir avec le jugement final. Bien au contraire : il s’est entouré de disciples pas tous très recommandables ; il fréquente les pécheurs et les gens de mauvaise vie. Alors Jean Baptiste s’interroge : se serait-il trompé de Messie ? Il aurait préféré que Jésus montre un peu plus de fermeté.

La meilleure manière d’y voir clair, c’est d’aller aux renseignements. Il souhaite donc que Jésus l’aide à voir plus clair au sujet de sa mission. Et c’est ainsi qu’il décide d’envoyer quelques-uns de ses disciples pour interroger le Maître : « Es-tu celui qui doit venir ? » Et c’est là que nous avons entendu la réponse de Jésus : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. »

L’évangile nous révèle le vrai visage de Dieu : Oui il est tout-puissant, mais ce n’est pas la puissance redoutable d’un colosse. C’est la toute-puissance de son amour. Il ne vient pas détruire. Il vient nous laisser le temps de la conversion car il ne veut en perdre aucun. Le Royaume de Dieu qu’il vient annoncer est pour tous. Il nous est offert gratuitement et sans mérite de notre part.

À Noël, le Fils de Dieu se présente à nous sous les traits d’un enfant fragile et petit, quelqu’un qui n’a rien à donner. Ses petites mains sont vides. C’est lui qui a besoin de nous. Mais en nous arrachant à nous-mêmes pour nous pencher vers lui, il va changer nos cœurs. Et il nous fera connaître la joie et le bonheur de donner.

Luc 7, 24-35
Cet Évangile fait suite à l’interpellation des envoyés de Jean Baptiste : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Après leur départ, Jésus pose s’adresse à la foule pour leur demander qui est Jean Baptiste : il vit pauvrement dans le désert ; il n’a pas de vêtements de riches. Il est un prophète, quelqu’un qui parle au nom de Dieu. Sa mission était de préparer le chemin du Messie.

Ces questions de Jean Baptiste et la réponse de Jésus ont été faites devant du public. Jésus ne veut pas qu’on pense qu’il veut diminuer Jean Baptiste. Aussi il s’empresse de faire son éloge. Jean Baptiste à été le plus grand prophète de l’Ancienne alliance. Mais le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui car, depuis son baptême, il fait partie de la nouvelle alliance.

Jean Baptiste a eu un rôle important car il invitait les gens à accueillir celui qui allait venir. Avec Jésus, c’est l’accomplissement : Jésus est là, non pour condamner les pécheurs mais pour les sauver. Le temps de l’Ancien Testament est fini. Jésus dépasse toutes les attentes et toutes les prophéties.

Luc 7, 18-23 – «Qu’êtes-vous allés voir au désert?»
Cet Évangile fait suite à l’interpellation des envoyés de Jean Baptiste : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Après leur départ, Jésus pose s’adresse à la foule pour leur demander qui est Jean Baptiste : il vit pauvrement dans le désert ; il n’a pas de vêtements de riches. Il est un prophète, quelqu’un qui parle au nom de Dieu. Sa mission était de préparer le chemin du Messie.

Ces questions de Jean Baptiste et la réponse de Jésus ont été faites devant du public. Jésus ne veut pas qu’on pense qu’il veut diminuer Jean Baptiste. Aussi il s’empresse de faire son éloge. Jean Baptiste à été le plus grand prophète de l’Ancienne alliance. Mais le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui car, depuis son baptême, il fait partie de la nouvelle alliance.

Jean Baptiste a eu un rôle important car il invitait les gens à accueillir celui qui allait venir. Avec Jésus, c’est l’accomplissement : Jésus est là, non pour condamner les pécheurs mais pour les sauver. Le temps de l’Ancien Testament est fini. Jésus dépasse toutes les attentes et toutes les prophéties.

Luc 7-36-50 – La foi qui sauve
Cet Évangile nous parle de la miséricorde. Il nous dit la joie de Dieu qui aime jusqu’à pardonner. Sa joie, c’est de voir cette femme qui fait un acte de foi en son amour. Nous aussi, nous sommes invités à croire à la miséricorde pour témoigner de Celui qui est miséricorde et amour.

Nous vivons dans un monde qui a un grand besoin de ce témoignage. Il ne croit pas à l’amour gratuit ni à la miséricorde. Ce monde est dur. On accuse, on enfonce les coupables. On ne leur laisse aucune chance. C’est contraire au message de l’Évangile. Jésus n’est pas venu pour condamner le monde mais pour le sauver.

Le Seigneur nous a laissé un signe de sa miséricorde : c’est le sacrement de la réconciliation. Le recevoir nous donne l’occasion d’un acte de foi en l’Amour. Devant Dieu, nous nous reconnaissons pécheurs et pauvres. Mais nous découvrons qu’il n’a jamais cessé de nous aimer et qu’il ne veut que notre bonheur. Quand nous revenons vers lui, c’est la joie retrouvée, c’est la fête. Nous pouvons reprendre la route avec un cœur libéré. Et surtout, nous pouvons témoigner des merveilles de Dieu dans notre vie et notre monde.