Livre de Job

Job nous est présenté comme un homme influent, riche et respecté. De plus, il est très croyant. Or voilà que le diable se met à douter devant Dieu de la bonne foi de Job. Il le soupçonne d’être seulement sensible aux bénédictions dont il bénéficie ; il pense que dans l’infortune, sa fidélité volera en éclats. Alors, Dieu permet à Satan de l’éprouver. Frappé dans ses biens et ses enfants, Job accepte que Dieu reprenne ce qu’il lui a donné. Atteint dans sa chair par une maladie répugnante et douloureuse, il reste soumis, il repousse sa femme qui lui conseille de maudire Dieu.

Arrivent trois amis qui interviennent pour tenter de comprendre la cause de tous ces malheurs ; pour eux, si Dieu frappe, c’est que Job est coupable d’infidélité. L’horreur et la profondeur du mal sont certainement à la mesure du péché commis par Job. Un quatrième ami vient lui expliquer longuement que les épreuves sont des occasions de grandir. Il dit à Job Job qu’il a tort de discuter avec Dieu. À la fin, c’est Dieu lui-même qui apporte une réponse : il déroule, comme un immense film, les merveilles de la création ; il reproche à Job l’indiscrétion de ses plaintes. Le livre se clôt par la restauration de Job dans a félicitée première accompagnée de bénédictions nouvelles.

Ce livre pose la question du mal et de la souffrance. À cette étape de la révélation, l’auteur du livre de Job ne pouvait aller plus loin. Plus tard, l’apôtre saint Paul nous apportera deux réponses : « Les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8, 18) et « Je complète dans ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ, pour son Corps qui est l’Église », (Col 1, 24).

Sources : La Bible de Jérusalem – Introduction à la Bible 1 – La Bible pour les nuls – Initiation à la Bible (André Zamofing)

Lire le livre de Job (AELF)