Mardi de la 3ème semaine de Pâques (6 mai 2025)

Le vrai pain venu du ciel
 
Ce n’est pas Moïse
qui vous a donné le pain venu du ciel ;
c’est mon Père
 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 30-35

En ce temps-là,
la foule dit à Jésus :
« Quel signe vas-tu accomplir
pour que nous puissions le voir, et te croire ?
Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ;
comme dit l’Écriture :
Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
ce n’est pas Moïse
qui vous a donné le pain venu du ciel ;
c’est mon Père
qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu,
c’est celui qui descend du ciel
et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors :
« Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit :
« Moi, je suis le pain de la vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
(AELF)
 
 
Méditation
Au lendemain de la multiplication des pains, Jésus se trouve devant des gens qui cherchent du merveilleux. Ces derniers pensent à leurs ancêtres du temps de Moïse dans le désert : Dieu leur avait donné la manne. Alors Jésus leur répond que cette manne n’était qu’une nourriture matérielle. La seule vraie nourriture c’est le pain « qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
 
Si Jésus a été envoyé dans le monde, c’est précisément pour nourrir l’homme affamé de Dieu. Il nous rappelle aujourd’hui que nous ne devons pas nous tromper de nourriture. Trop souvent, nous ne pensons qu’à la nourriture matérielle et aux biens de consommation. C’est sans doute important, mais cela ne suffit pas à nous combler.
 
Jésus a bien mieux à nous donner : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. » Oui, demandons au Seigneur de nous donner « aujourd’hui notre pain de ce jour ». Le vrai pain ce n’est pas seulement ses paroles, c’est Jésus lui-même, c’est sa personne. On s’en nourrit par la foi en croyant en lui.
 

Lundi de la 3ème semaine de Pâques (5 mai 2025)

 
L’autre rive

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 22-29

Jésus avait rassasié cinq mille hommes,
et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer.
Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive
se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque,
et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples,
qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade,
étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain
après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là,
ni ses disciples,
les gens montèrent dans les barques
et se dirigèrent vers Capharnaüm
à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent :
« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous me cherchez,
non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé de ces pains
et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure
jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme,
lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors :
« Que devons-nous faire
pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »  (AELF)

Méditation
L’Évangile de ce jour fait suite au récit de la multiplication des pains. Pour tous ces pauvres gens c’est quelque chose d’extraordinaire. Ils pensent avoir trouvé en lui le roi qui répondra à tous leurs besoins. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi. Ce n’est pas sa mission. Il a beaucoup mieux à proposer. C’est important pour nous aussi : en effet, nos prières se limitent souvent à des demandes matérielles terre-à-terre. Nous oublions alors ce qui est bien plus important. Et c’est cela que Jésus voudrait nous faire découvrir.

Tout d’abord, pour échapper à l’enthousiasme des foules, Jésus se retire sur « l’autre rive » du lac. Cette « autre rive » c’est un symbole biblique très important. Il ne s’agit pas seulement de l’autre côté. Passer sur « l’autre rive » c’est renoncer à la facilité et se mettre sur le chemin que Dieu nous montre. Jésus a renoncé à la royauté terrestre ; il n’a pas voulu des prestiges ni des honneurs. Il s’est retiré loin de la foule pour rejoindre son Père dans le silence et la prière.

Les foules sont parties à la recherche de Jésus. Elles sont également passées sur l’autre rive. Mais elles se sont trompées de rive. Le vrai passage que Jésus attend de nous, c’est celui de la foi et de l’amour. Il nous faut quitter la rive de notre confort et de nos certitudes et rejoindre celle de la vérité de l’Évangile. Ceux et celles qui ont répondu à l’appel du Christ ont renoncé à une vie facile. La grande priorité ce n’est pas les biens que nous possédons ni ceux que nous voulons posséder. Jésus voit tous ces gens qui travaillent dur pour leur nourriture corporelle. Or c’est « une nourriture périssable pour une vie périssable ». Aujourd’hui, il voudrait leur révéler une autre nourriture.

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle… » Le seul vrai pain, c’est Jésus. Il est le pain du ciel, celui qui donne la vie. Cette nourriture largement offerte à tous c’est d’abord la parole de Jésus : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt. 8. 3).

Actuellement, le même Christ continue à voir tous ces jeunes et moins jeunes qui courent vers les plaisirs que procure la société de consommation, la drogue, l’alcool, les décibels. Il voit tous ces gens qui sont angoissés parce qu’ils ont perdu leur emploi.

Leur grande douleur c’est que personne n’a besoin d’eux. Il leur manque un climat de tendresse et d’amour qui pourrait illuminer leur vie. Nous chrétiens, nous sommes envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu et le communiquer à tous ceux qui nous entourent.

En ce jour, nous venons vers toi Seigneur. Toi seul peux nous guider sur le chemin de la vraie conversion. Garde-nous fidèles à tes paroles car elles sont celles de la Vie Éternelle. Amen

3ème dimanche de Pâques (4 mai 2025)

Appelés et envoyés


Textes bibliques : Lire

Pistes pour l’homélie
L’Évangile de ce dimanche nous rapporte la 3ème apparition de Jésus ressuscité à ses disciples. Cet événement a lieu sur les rives du lac de Galilée. Tout commence par une décision de Simon Pierre d’aller à la pêche, une pêche qui s’est avérée infructueuse. C’est là, dans cette situation d’échec que Jésus rejoint ses disciples. Alors que tout semblait terminé, Jésus lui-même va « rechercher » ses disciples. Il se présente à eux sur les rives du lac, mais ils ne le reconnaissent pas.

S’adressant à ces pêcheurs fatigués et déçus, Jésus leur fait recommencer leur pêche : « Jetez les filets du côté droit de la barque et vous trouverez ». Et là, le résultat dépasse toutes leurs espérances. L’Évangile nous parle de 153 poissons. Ce chiffre symbolique correspond au nombre d’espèces de poissons connues à l’époque. C’est une manière de rappeler la mission universelle à ceux qui seront appelés à devenir « pêcheurs d’hommes ». Mais il ne faut pas oublier que cette pêche extraordinaire n’a été possible qu’avec le Seigneur. Ils ont jeté les filets mais c’est lui qui les a remplis. C’est vrai pour tout travail missionnaire : nous sommes envoyés pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile, mais c’est lui qui agit dans le cœur de ceux et celles qui l’entendent.

Tout cela nous demande un amour sans faille à l’égard de Celui qui nous a appelés et envoyés. C’est ce qui est demandé à Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Cette question revient trois fois. Nous nous rappelons que Pierre avait renié son Maître trois fois de suite. Il se trouvait donc dans une situation très inconfortable. Mais Jésus va lui offrir de s’en sortir. Pierre va pouvoir lui dire trois fois son amour. Alors Jésus fera de lui le berger de son troupeau. Tous les grands témoins de la foi sont des pêcheurs pardonnés, des gens qui ont accueilli la miséricorde de Dieu.

La miséricorde du Christ ne connaît pas de limite. C’est vrai pour chacun de nous. Il nous rejoint tous là où nous en sommes pour raviver notre espérance. Pour lui, il n’y a pas de situation désespérée. Comme Pierre, nous sommes invités à « plonger » et à lui faire confiance sur parole. Comme lui, nous sommes envoyés dans ce monde pour témoigner de l’espérance qui nous anime. C’est à tous et à chacun que le Christ ressuscité veut manifester sa miséricorde. Lui-même nous dit qu’il est venu « chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Il veut nous associer tous à sa victoire sur la mort et le péché.

La première lecture nous montre les apôtres en train de remplir cette mission que le Christ leur a confiée. Aujourd’hui, nous les retrouvons devant le même tribunal qui a condamné Jésus. Malgré lourdes menaces qui pèsent sur eux, ils n’hésitent pas à témoigner de leur foi en Jésus ressuscité. Ils choisissent d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ils ont été envoyés pour annoncer la victoire du Christ sur la mort et le péché. C’est l’Esprit Saint qui a fait de ces hommes peureux des missionnaires courageux.

La deuxième lecture est extraite de l’Apocalypse de Saint Jean. C’est un livre un peu déroutant quand on n’a pas l’habitude ; aujourd’hui, nous avons entendu des paroles de victoire, de triomphe et de louange. Il faut savoir que tout cela a été écrit dans un langage codé pour encourager les chrétiens persécutés à rester fermes dans la foi. Il les encourage à rendre gloire à l’Agneau immolé vainqueur de la mort et du péché. Aujourd’hui encore, de nombreux chrétiens sont affrontés à la persécution ou tournés en dérision. Mais la puissance de l’amour est une force contagieuse que rien ni personne ne peut arrêter. En définitive, c’est l’amour et non le mal qui aura le dernier mot.

Le grand message de ces trois lectures bibliques c’est que le Christ ressuscité est toujours là, même si nous ne le voyons pas. Il ne cesse de nous rejoindre au cœur de nos vies, de nos doutes et de nos épreuves. Il vient nous pardonner. Avec lui, nous pouvons nous relever et renaître à la confiance. La nourriture qu’il nous propose pour refaire nos forces, ce n’est plus du poisson grillé, mais son Corps et son Sang. Comme Pierre, nous sommes confirmés dans l’amour. Nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers.

Ce mois de Mai est dédié à la Vierge Marie. Ce que nous remarquons chez elle, c’est sa hâte quand elle se rend chez sa cousine Élisabeth. Dans la Bible, il y a un mot qui revient souvent, c’est « aussitôt ». Nous avons là un autre aspect de la foi. La réponse aux appels de Dieu ne supporte pas les longues attentes. Elle part aussitôt et en toute hâte. La bonne nouvelle c’est que Marie n’a pas changé. Nous pouvons l’appeler et « aussitôt », elle accourt vers nous avec Jésus en elle ou près d’elle. C’est avec Jésus et Marie que nous pourrons être « disciples et missionnaires ».

Cette fête de Pâques doit raviver notre foi, notre lien profond avec Jésus Christ. Qu’il nous donne force et courage pour la mission qu’il nous confie. En ce jour, nous te prions Seigneur : accorde-nous par l’intercession de Marie élevée au ciel de parvenir à la gloire de la résurrection !

Télécharger l’homélie et la prière universelle : 3ème dimanche de Pâques (C)

 

Saint Philippe et Saint Jacques (3 mai 2025)

 « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » 

 

 Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,6-14.  En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. » et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris  

Méditation « 

Je suis le chemin, la Vérité et la Vie… » Ces paroles de Jésus nous ramènent au soir du Jeudi Saint. Il annonce à ses disciples son départ vers le Père. Mais dans son enseignement, il se veut rassurant. Ce départ n’est pas un abandon. Il leur annonce qu’il va leur préparer une place. Cette annonce est une bonne nouvelle, un appel à vivre dans l’espérance. Les épreuves ne manqueront pas. Dans quelques heures, ce sera la Passion et la mort de leur Maître. Par la suite, ils connaîtront le temps des persécutions.

Mais rien ne doit troubler l’espérance des chrétiens. Le Christ est bien présent au milieu d’eux. Il est là au cœur des épreuves que connaît notre monde actuellement. Ce chemin dont il nous parle n’est pas un chemin d’errance. Il nous annonce le but et l’aboutissement de notre vie. Jésus, lui-même est toujours vivant auprès de son Père. En même temps, il nous assure de sa présence au milieu de nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Cet évangile est un appel à l’espérance, même si nous sommes « bouleversés » par les incertitudes et les épreuves de la vie. Jésus est toujours là pour nous redire inlassablement : « Croyez en moi ! »

En ce jour, cela vaut la peine de nous interroger : Jésus est-il vraiment notre chemin, notre vérité et notre vie ? Est-ce vraiment lui que nous suivons ? Si ce n’est pas le cas, nous devons réentendre son appel : « Revenez à moi de tout votre cœur… Convertissez-vous et croyez à l’Évangile… »

Vendredi de la 2ème semaine de Pâques (2 mai 2025)

Cinq pains et deux poissons 
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (6, 1-15)
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. ©AELF
 
 
Méditation
En ce jour, Jésus nous propose de revoir d’une autre manière notre table de multiplication. Tout d’abord, il accepte le modeste goûter d’un enfant. Rien n’aurait été possible si cet enfant n’avait accepté de tout donner. Dieu a besoin de nos gestes de partage pour réaliser de grandes choses. C’est ainsi que les cinq pains et les deux poissons ont servi à nourrir cinq mille hommes. Une précision : le pain d’orge c’est celui des pauvres. C’est avec ce pain des pauvres qu’il nourrit toute cette foule. Il fait totalement confiance à Dieu. Il sait que tout est possible pour Dieu.
 
Cet évangile nous renvoie à l’actualité de notre monde Comment ne pas penser à la famine qui ravage une grande partie de l’humanité ? Beaucoup se posent la question : Où est Dieu dans le Sahel et dans de nombreux autres pays ? Et même dans nos pays occidentaux, beaucoup n’ont pas le minimum pour survivre. Alors, nous nous sentons désemparés et impuissants devant l’immensité des besoins. Mais nous lisons dans l’évangile de Marc cette consigne de Jésus : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Il suffit du peu que nous avons, un peu d’amour, un peu de biens matériels et un peu de disponibilité pour vaincre la faim, celle du corps et celle du cœur. Ce peu, nous le remettons entre les mains du Seigneur. C’est avec cela qu’il peut réaliser de grandes choses.    
 
En lisant cet évangile, nous ne devons pas nous limiter au pain matériel. Bien sûr, ce pain est nécessaire pour notre vie. Mais le Christ voudrait nous inviter à faire un pas de plus. Il nous dit que Dieu est présent dans toutes les réalités et les événements de notre vie. C’est dans la foi que nous le rencontrons. Nous vivons de son amour. Autrefois, il a multiplié les pains. Ce geste est le signe de la multiplication de l’amour qu’il continue à réaliser en nous. Il nous envoie pour le distribuer à tous ceux et celles qui ont faim d’amour. Ainsi, il dépend de nous que le miracle ne s’arrête jamais, le miracle de l’amour entre les hommes.
 

 

Jeudi de la 2ème semaine de Pâques 2025

 Croire en Jésus
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 31-36
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous.
Celui qui est de la terre est terrestre,
et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage
certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé
dit les paroles de Dieu,
car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils
et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ;
celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (AELF)


Méditation

Jésus se présente au monde comme l’Envoyé du Père. Il est celui qui transmet ses paroles. Il vient donner tout son sens à notre vie. Celui qui reçoit Jésus et ses paroles aura la Vie Éternelle. C’est un don du Père, gratuit et sans mérite de notre part.
 
Il nous appartient de prendre une décision radicale vis-à-vis de Jésus, celle de le suivre, d’être son disciple, de nous attacher vraiment à lui. Le monde doit pouvoir reconnaître dans notre vie quelque chose de cet amour qui est en Jésus. Ce qu’il a fait (pardonner, accueillir, relever…) nous avons à le continuer.
 
Mais nous savons bien que ce n’est pas gagné. Nous risquons de nous laisser séduire par les tentations de ce monde et de nous laisser porter par elles. Nous sommes engagés dans un combat de tous les jours. Mais nous ne sommes pas seuls. Jésus nous partage le Pain de sa Parole et celui de l’Eucharistie. IL nous donne son Esprit Saint qui nous rétablit dans la ressemblance de Dieu.


Criez la joyeuse nouvelle:
Le Christ est vivant pour toujours.
Dansez, jouez toutes vos musiques,
Le Christ est plus grand que la mort.

 Autre approche :
Une activité pour mieux comprendre la rencontre de Jésus et Nicodème.
Imprimer tout le texte
Surligner en jaune les paroles de Jésus et en vert celles de Nicodème.
Les paroles de Nicodème diminuent ; celles de Jésus prennent de plus en plus de place.
Avec Jésus, on va vers la lumière. Mais pour l’accueillir, il faut s’effacer comme Nicodème.

Mercredi de la 2ème semaine de Pâques 2025

L’amour infini de Dieu
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3, 16-21
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière,
pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
© AELF
 
Méditation
Dans  l’Évangile de saint Jean, nous retrouvons cette révélation de l’amour infini de Dieu. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas mais il obtiendra le Vie Éternelle. » Ces paroles font partie de la rencontre de Jésus avec Nicodème. Ce monde dont parle Jésus, c’est celui qui est mauvais, c’est celui des hommes qui vivent dans le péché. Jésus aurait pu venir pour juger ce monde et détruire le mal.
 
Mais le vrai Dieu n’est pas celui que nous imaginons. Il ne veut pas la mort du pécheur ; il vient pour le sauver. C’est pour cela qu’il nous a envoyé son Fils unique. En Jésus, c’est Dieu qui vient à notre rencontre. Par toute sa manière de vivre, par ses paroles et ses actes, Jésus nous montre ce qu’est l’amour de Dieu. Cet amour apparaît quand il guérit les malades, quand il pardonne aux pécheurs, quand il accueille tous ceux qui viennent à lui.
 
Aujourd’hui, nous sommes tous envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu. Nous vivons dans un monde qui en a bien besoin. Notre mission aux uns et aux autres, c’est de continuer ce que Jésus a fait. Et c’est pour cela qu’il nous envoie son Esprit Saint, pour qu’il nous guide vers la Vérité toute entière. À travers notre manière de vivre, nos paroles et nos actes, nous avons à dire quelque chose de l’amour qui est en Dieu. Rappelons-nous : C’est à l’amour que nous aurons les uns pour les autres que vous serez reconnus comme disciples du Christ.
 

Sainte Catherine de Sienne (2025)

Venez à moi

 Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,25-30. En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

 

Méditation

« Je proclame ta louange ; ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Ne nous trompons pas sur le sens de cette parole. La bonne nouvelle n’a été cachée à personne ; elle a été proclamée dans toute la Galilée. Jésus n’a jamais cessé d’inviter les uns et les autres à se convertir ; mais voilà : « il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. »

Face à ce refus, Jésus ne se laisse pas aller à la tristesse. Pour lui, c’est même une raison de plus de se tourner vers le Père. Cette bonne nouvelle que les sages et les savants n’ont pas su accueillir a été un bouleversement pour les tout-petits. Il faut préciser que ces  sages et ces savants, ce ne sont pas les scientifiques au sens où nous l’entendons actuellement. Il s’agit ici des docteurs de la loi juive. Ces éminents personnages avaient étudié la loi de Moïse. Ils en étaient les spécialistes. Ils étaient imbus de leur savoir et de leurs connaissances.  Mais ils ne connaissaient rien au mystère profond de Dieu. 

Il faut le dire et le redire : l’évangile n’est pas d’abord une doctrine, ni des dogmes à apprendre, ni une  morale à pratiquer. C’est beaucoup plus que cela ; c’est une bonne nouvelle ; il nous dit l’amour passionné de Dieu qui a envoyé son Fils dans le monde pour le sauver. Quand on a compris cela, ça change tout dans la vie ; nous ne pouvons plus vivre comme avant.

 Mais pour accueillir cette bonne nouvelle, il nous faut avoir un cœur de pauvres, entièrement ouvert à Dieu. Jésus se révèle aux tout petits pour leur dire qu’ils sont les plus grands de ce monde. Nous ne pouvons qu’exulter de joie face à un Dieu pareil. Il remet toute chose à sa juste place. S’adressant aux tout petits, Jésus leur dit : « Venez à moi. » Ce verbe venir, nous le retrouvons très souvent dans la bible. Il s’adresse aux apôtres, au jeune homme riche. Les lépreux viennent à Jésus alors que c’était formellement interdit par la loi de Moïse. Un jour, Jésus a même dit : « Laissez les enfants venir à moi ; le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent » (non parce qu’ils sont plus sages, mais parce qu’ils viennent à Jésus). L’important, c’est de venir.

Cette bonne nouvelle est offerte à tous. Mais la priorité de Jésus va vers tous ceux et celles qui ploient sous le poids de leur fardeau. Nous pensons à tous ceux qui sont douloureusement éprouvés par la maladie, la souffrance physique ou morale. Certains vivent des situations douloureuses et ils ne savent pas comment s’en sortir ; dans les hôpitaux, les urgences accueillent des hommes, des femmes, des jeunes qui ont cherché à mettre fin à leurs jours. Ils ne savent pas comment crier leur souffrance. S’adressant aux uns et aux autres, Jésus leur dit : « Venez à moi. » 

Le problème c’est que beaucoup en sont incapables. Alors nous pouvons faire comme les porteurs qui amenaient un paralysé à Jésus. Ce qui a sauvé cet homme, ce n’est pas sa foi mais celle des porteurs. Quand nous allons à Jésus, nous pouvons lui amener tous ceux qui souffrent autour de nous et partout dans le monde : pensons aux malades, aux exclus, aux victimes de la haine et de la violence des hommes. Nous ne pouvons pas aller à Jésus sans eux. S’adressant à ceux qui ploient sous le fardeau, le Seigneur leur dit : « Prenez sur vous mon joug ». 

Les gens de la ville (même les théologiens) risquent de se tromper sur le sens de cette parole : ce joug n’est pas un fardeau de plus. Les paysans des anciennes générations le savaient bien : il servait à joindre une paire de bœufs pour qu’ils puissent tirer le fardeau ensemble. Pour un tout seul, c’était impossible. 

Aujourd’hui, Jésus veut nous faire comprendre qu’il veut que nous soyons reliés à lui. Ce fardeau qui nous accable, il veut le porter avec nous. Il sait que par nos seules forces, ce ne sera pas possible. Mais avec lui, il n’y a pas de situation désespérée. En ce jour, nous venons à toi, Seigneur Jésus. Nous nous unissons à ton action de grâce : « ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Donne-nous d’en être les témoins fidèles auprès de tous ceux que tu mettras sur notre route.

Lundi de la 2ème semaine de Pâques 2025

 
Il vint de nuit à Jésus…
 
Évangile de saint Jean 3, 1-8

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ;
c’était un notable parmi les Juifs.
Il vint trouver Jésus pendant la nuit.
Il lui dit :
« Rabbi, nous le savons,
c’est de la part de Dieu que tu es venu
comme un maître qui enseigne,
car personne ne peut accomplir
les signes que toi, tu accomplis,
si Dieu n’est pas avec lui. »
Jésus lui répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
à moins de naître d’en haut,
on ne peut voir le royaume de Dieu. »
Nicodème lui répliqua :
« Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ?
Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère
et renaître ? »
Jésus répondit :
« Amen, amen, je te le dis :
personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit,
ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Ce qui est né de la chair est chair ;
ce qui est né de l’Esprit est esprit.
Ne sois pas étonné si je t’ai dit :
il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. » (AELF)


Méditation

Nicodème vient de nuit à Jésus ; cette nuit c’est aussi celle des questionnements, des incertitudes, des doutes. On est vraiment dans l’obscurité. C’est le vide. Mais Nicodème nous apprend la bonne démarche à suivre : Venir à Jésus, même de nuit, et oser lui poser nos questions. C’est aussi une manière d’entrer dans la prière.

Et Jésus nous répond que pour voir le règne de Dieu, il nous faut « RENAITRE » ; c’est par la foi que nous accédons à un mode d’existence totalement nouveau ; c’est la vie de Dieu dans l’homme. Être baptisé, c’est renaître ; c’est comme si tout recommençait : c’est une résurrection.

Tout cela, c’est l’œuvre de l’Esprit Saint. Une petite fille disait au cours d’une rencontre de catéchisme : « C’est comme le vent : on ne le voit pas mais on voit le résultat.

Ô Seigneur, je viens vers toi, je viens vers toi,
Je te cherche, mon Dieu,
Ô Seigneur, écoute-moi, écoute-moi
Je t’espère, mon Dieu.
 

2ème dimanche de Pâques 2025

Dimanche de la divine miséricorde

Textes bibliques : Lire

Pistes pour l’homélie
En ce dimanche qui conclut l’octave de Pâques, nous entendons Jésus nous souhaiter la paix. Ce n’est pas un salut ni un simple vœu ; c’est un don qu’il offre à ses disciples et à chacun de nous. Cette paix, c’est la victoire de l’amour sur le mal ; c’est le fruit du pardon et de la miséricorde de Dieu. Cette paix, Jésus l’adresse à des disciples qui l’avaient abandonné. Ils l’avaient laissé seul face à la souffrance et à la mort. Eux-mêmes se sentaient menacés. Ils s’attendaient à être arrêtés et condamnés en même temps que leur Maître. C’est pour se protéger de ce danger qu’ils se tiennent cachés et enfermés en un lieu secret.

C’est alors que Jésus les rejoint là où ils en sont. Il les rejoint pour leur donner un message de paix : c’est la paix de la résurrection, la paix de la miséricorde qui pardonne, la paix qui touche le cœur. C’est ce message de paix que Christ ressuscité nous adresse aujourd’hui. Nous en avons bien besoin car nous vivons dans un monde hostile ou indifférent à la foi des chrétiens. La tentation reste grande de se replier et de rester entre nous.

En continuant la lecture de cet Évangile, nous découvrons que Jésus a fait une chose encore plus incroyable : Il envoie ses disciples en mission. “De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie…” Il aurait pu se dire qu’il ne peut pas compter sur eux car ils ne sont pas fiables. Or voilà que malgré leurs faiblesses et leur trahison, il leur renouvelle toute sa confiance. Il leur donne son Esprit Saint pour qu’ils puissent répandre dans le monde le pardon des péchés, ce pardon que Dieu seul peut donner.

Aujourd’hui comme autrefois, l’Église est envoyée pour transmettre aux hommes le pardon des péchés. Elle a reçu pour mission de faire grandir le Royaume de l’Amour et de semer la paix dans les cœurs. C’est ainsi que l’Esprit du Christ ressuscité chasse la peur dans le cœur des apôtres. Il les pousse à sortir du Cénacle pour annoncer l’Évangile à tous. Ce même Esprit Saint nous est donné pour témoigner de notre foi en Jésus ressuscité. Nous ne devons plus avoir peur d’être chrétiens et de vivre en chrétiens. Le Seigneur nous assure de sa présence et nous pouvons toujours compter sur lui.

Les apôtres ont répondu à l’appel de Jésus. Ils se sont mis à annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile. La première lecture nous montre des communautés chrétiennes qui ont accueilli la miséricorde du Seigneur. Leur rencontre avec lui a complètement changé leur vie. Ils comprennent qu’ils sont appelés à devenir une communauté de partage, de prière et de découverte de Dieu. C’est cette miséricorde que nous sommes invités à l’accueillir dans notre vie. C’est comme une lumière qui doit briller au milieu des hommes pour qu’ils rendent gloire à Dieu.

La deuxième lecture est extraite du livre de l’Apocalypse. Pour la comprendre, il faut savoir que ce livre a été écrit pour des chrétiens persécutés. Saint Jean les invite à tenir bon malgré les épreuves qu’ils ont à souffrir. La priorité absolue c’est de revenir au cœur de la foi au Christ mort et ressuscité. C’est en regardant vers la croix que nous commençons à comprendre. Par sa mort et sa résurrection, il est vainqueur de la mort et du péché. C’est à cette victoire qu’il veut nous associer.

Ce message d’espérance nous rejoint dans un monde où beaucoup de chrétiens sont persécutés ou tournés en dérision. Mais le Seigneur est toujours là. Il nous rejoint dans nos épreuves et nos doutes. En nous rassemblant à l’église, nous apprenons à reconnaître en Jésus « Mon Seigneur et mon Dieu ». Il ne demande qu’à nous rejoindre pour nous aider à sortir de nos enfermements et à grandir dans la foi. Cette foi que nous sommes invités à proclamer est source de paix, de joie et d’amour. Elle est par-dessus tout, source d’une union personnelle et intime avec Jésus ressuscité. Et par lui, nous sommes unis à notre Père du ciel.

Nous avons tous besoin de réapprendre à vivre de cet amour miséricordieux qui est en Jésus. Et surtout, nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers dans ce monde qui en a bien besoin. Beaucoup ne connaissent pas la miséricorde. Les coupables sont enfoncés dans la honte et l’échec. Nous, chrétiens, nous sommes invités à nous ajuster à Jésus qui veut à tout prix sauver tous les hommes, même ceux qui ont commis le pire. Comme il l’a fait pour les disciples, il nous envoie. Mais le principal travail, c’est lui qui le fait. Il est à l’œuvre ; nous, nous ne sommes que les manœuvres.

Pour conclure, voici une parole du pape François : « Dieu ne se lasse jamais de pardonner… le problème, c’est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander pardon. Dieu ne se lasse jamais de pardonner… Le nom de Dieu est Miséricorde ». « O Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre. » Qu’il soit avec nous pour annoncer au monde qu’un pardon est toujours possible.

Télécharger l’homélie et la prière universelle : 2ème dimanche de Pâques