L’âne

L’âne est un animal bien familier de Jésus. Il l’a porté, alors qu’il était dans le sein de la Vierge Marie pour aller visiter sa cousine Élisabeth puis à Bethléem la veille de sa naissance. Il l’a encore porté avec sa maman quand Joseph les a conduits en Égypte pour fuir la colère d’Hérode qui voulait le tuer. L’âne les a certainement ramenés d’Égypte à Nazareth. On ne sait pas si Jésus montait parfois sur un âne lors de ses déplacements mais on connaît bien son entrée triomphale à Jérusalem monté sur un ânon – ce que nous célébrons demain en agitant joyeusement nos rameaux.

L’âne a bien mauvaise presse chez nous en France. Dans les écoles autrefois, on mettait les enfants qui ne savaient pas leurs leçons au coin avec un bonnet d’âne sur la tête.

Un ami, responsable d’un troupeau des Espaces Naturels Sensibles, décrit les ânes : « Ils sont affectueux, sensibles et sensitifs, intelligents, joueurs, sociables, tactiles, endurants, curieux, calmes, confiants, malicieux voire espiègles, solides, impassibles. Plus rarement, ils peuvent être têtus, taciturnes, inquiets, mal-lunés, et même insolents. »

Voilà donc un animal bien attachant qui a eu l’honneur de porter Dieu, son créateur. On pourrait prendre son tempérament comme exemple.

Prière : Seigneur Jésus, quand les événements, ou même notre vie nous sont lourds à porter, que nous avancions comme l’âne sans nous plaindre et en te faisant confiance.
Source : Carême à domicile (Édition 2025)