Après quoi courons-nous ?
Pour envoyer un homme dans une guerre : cinq cent mille euros.
Pour envoyer un homme dans l’espace, quarante mille euros.
Pour éviter à un homme de mourir de faim : Huit euros.
Après quoi courons-nous ?
Voulez-vous avoir un poste de télévision ?
Si vous êtes très pauvres, vous l’achèterez à crédit. Vous le paierez donc en fin de compte, bien au-dessus de son prix.
Si vous êtes dans la moyenne, ou un peu au-dessus, vous l’achèterez au prix affiché.
Si vous êtes riche, vous aurez sûrement un ami bien placé qui vous le fera avoir pour trente pour cent de réduction
Si vous êtes très riche, le fabriquant vous l’offrira.
Après quoi courons-nous ?
J’avais faim
J’avais faim, tu m’as conseillé de faire la queue.
J’avais faim, tu as créé une commission.
J’avais faim, tu as envoyé une sonde sur Mars.
J’avais faim, tu m’as répondu : « C’est la vie. »
J’avais faim : tu m’as répondu : « Nous n’embauchons pas des plus de trente cinq ans »
J’avais faim, ta réponse : « Que le Seigneur te vienne en aide. »
J’avais faim, ta réaction : « ça n’est pas possible.
J’avais faim, ta réponse : « La machine t’a remplacé ».
J’avais faim, tu ne manquais pas d’argent pour fabriquer des bombes.
J’avais faim, tu m’as répondu : « Il y aura toujours des pauvres. »
Après quoi courons-nous ?
(Pierre Trevet)
Contre le racisme
Dans un avion …..
Quel est votre problème, Madame ? demande l’hôtesse.
Mais vous ne le voyez donc pas ? répond la dame. Vous m’avez placée à côté d’un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d’un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège !
S’il vous plaît,calmez-vous, dit l’hôtesse. Presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s’il y a une place disponible.
L’hôtesse s’éloigne et revient quelques minutes plus tard.
J’ai parlé au commandant et il m’a confirmé qu’il n’y plus de place dans la classe économique. Toutefois, nous avons encore une place en première classe.
Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l’hôtesse de l’air continue : il est tout a fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne de classe économique de s’asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu’il serait scandaleux d’obliger quelqu’un à s’asseoir à côté d’une personne aussi répugnante. Et s’adressant au noir, l’hôtesse lui dit : Donc, Monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège en première classe vous attend.
Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène se levèrent et applaudirent. …..