Dédicace de la basilique du Latran

La présence de Dieu

Textes pour célébrer
Monition d’ouverture
Frères et sœurs, en ce jour, nous célébrons la dédicace de la plus ancienne église d’Occident, la basilique du Latran, cathédrale du pape. On l’appelle « mère de toutes les églises ». Par cette fête c’est le Christ en son mystère pascal que nous célébrons. Ouvrons nos cœurs pour accueillir la Vie qu’il nous donne. Que l’Esprit nous renouvelle pour que nous devenions de plus en plus les pierres vivantes de l’Église.

LITURGIE DE LA PAROLE
1ère lecture Ez 47, 1-2. 8-9. 12: La vie jaillit du côté droit du Temple de Dieu…

Psaume Ps 45, 2-3.5-6.8-9a.10a:Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur. Alléluia.

2ème lecture : Nous sommes la maison que Dieu construit…

Évangile Jn 2, 13-22: Désormais, le temple où nous rencontrons Dieu, c’est l’Église, corps du Christ…

Pistes pour l’homélie
Textes bibliques : Lire
Nous ne cessons pas ces jours-ci de fêter l’Église. Samedi et dimanche dernier, c’était l’Église invisible qui retenait notre attention : les bienheureux et les défunts qui sont passés de ce monde à l’autre. Aujourd’hui, c’est une basilique de Pierre qui nous rassemble : il s’agit de la première basilique construite à Rome sur la colline du Latran : son baptistère est dédié à saint Jean Baptiste ; sur la façade, nous pouvons lire : “Mère de toutes les Églises du monde”. Ainsi, la cathédrale de Rome n’est pas la basilique Saint Pierre comme beaucoup le pensent mais celle de Saint Jean du Latran. Chaque année, les Églises de rite romain fêtent l’anniversaire de sa consécration le 9 novembre.

Cette fête nous invite à reconnaître et à célébrer la présence de Dieu au milieu de son peuple. Cette présence est source de renouvellement. La première lecture nous parle d’une source d’eau extrêmement abondante à l’entrée du temple. Dans le pays de Palestine, l’eau est plutôt rare. Dans ce récit, elle est considérée comme un symbole de la puissance vivifiante de Dieu. Sa présence est source de vie. Le prophète nous annonce que Dieu est là pour nous libérer des puissances de la mort. Il vient mettre en nous “un cœur nouveau et un esprit nouveau”. A la lumière de l’Évangile, nous comprenons que cette eau symbolise l’amour de Dieu qui vient nous renouveler et nous sanctifier. Si nous sommes ici rassemblés c’est pour nous ouvrir à lui et nous imprégner de cette eau vivifiante.

La lettre de saint Paul aux Corinthiens nous invite à faire un pas de plus. Nous sommes la maison que Dieu construit. Cette maison est fondée sur le Christ. Paul et bien d’autres après lui ont travaillé à la construction de la communauté chrétienne ; cette communauté c’est le temple de la nouvelle alliance. Elle est consacrée au Seigneur. Elle lui appartient parce qu’elle participe à la sainteté du Dieu très saint. Toute atteinte portée contre la communauté est une atteinte à Dieu. Tous ces actes de violence qui font tant de mal sont un péché contre Dieu. Mais nous avons la ferme espérance que ce mal et cette violence n’auront pas le dernier mot. C’est l’amour qui triomphera.

L’Évangile nous parle de la purification du temple de Jérusalem. Jésus nous présente ce lieu comme “la Maison de son Père”. Il est très en colère contre tout ce qu’il y voit. Son intention n’est pas de défendre la beauté du lieu. Ce qu’il dénonce c’est les bruits d’argent si près du “saint des saints” : c’est une insulte à la grandeur de Dieu. Jésus revendique le droit de défendre ce lieu sacré : “vous êtes ici chez moi : je ne vous laisserai pas faire de ce lieu une caverne de voleurs”.

Ce temple dont parle Jésus ce n’est pas seulement un bâtiment de pierres. Les disciples comprendront plus tard qu’il s’agit du temple de son corps. Et ce qui est extraordinaire c’est de savoir que nous sommes tous les membres du Corps du Christ. Et aujourd’hui comme autrefois, un grand ménage s’impose. Il ne s’agit plus des animaux qui étaient bien commodes pour les sacrifices. C’est qu’il nous faut balayer c’est la course à l’argent, l’égoïsme, la violence. Pour cela, nous ne sommes pas seuls : le Seigneur ne cesse de nous rejoindre. Il n’a plus besoin de fouets avec des cordes. Notre seule rencontre avec lui est le point de départ d’une vie renouvelée. Par le sacrement du pardon, il vient nous purifier. Là où le péché a abondé, son amour a surabondé.

Le grand message de ce dimanche c’est que le christianisme n’est pas lié à un lieu mais à la personne de Jésus Christ. Chaque dimanche, il rejoint les communautés chrétiennes réunies en son nom. Pour nous chrétiens, c’est vraiment le moment le plus important de toute la semaine. Il faut le dire et le redire à ceux qui l’ont oublié. On se déplace pour aller faire son marché ou pour rencontrer des amis. Aujourd’hui, c’est le Christ qui nous accueille en sa maison pour nous inviter à son festin. Manquer ce rendez-vous pour des raisons futiles serait un affront. Pour comprendre cela, c’est vers la croix du Christ qu’il nous faut regarder.

Si nous nous rassemblons à l’église le dimanche, c’est pour puiser à la source de l’amour qui est en Dieu. Le seul véritable temple c’est lui. C’est autour de lui que tous les hommes sont appelés à être rassemblés. Tout au long de notre vie, nous sommes en marche vers cette grande fête qui n’aura pas de fin. En ce jour, nous te supplions, Seigneur, aide-nous à former ensemble ce temple des cœurs où la haine n’a pas de place.

Sources : Revue Feu Nouveau, Dossiers personnels…

Prière universelle
Habités par l’Esprit, avec confiance, prions notre Dieu, intercédons pour toute l’humanité.

  • Prions pour le pape Léon XIV, évêque de Rome, et pour toute l’Église ; que chaque baptisé porte des fruits toujours nouveaux pour le bien de toutes et tous.
  • Prions pour celles et ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur vie, que le Seigneur soit pour eux refuge et force, que, par des frères et sœurs aimants, bienveillants, il soit leur secours dans la détresse.
  • Prions pour les dirigeants et puissants de notre humanité, qu’avec l’aide de Dieu ils travaillent à « détruire la guerre jusqu’au bout du monde » et deviennent de véritables artisans de paix.
  • Prions les uns pour les autres que nous nous laissions toujours plus habiter par l’Esprit, afin de vivre dans le respect de chacun, reconnu comme sanctuaire de Dieu.

Écoute nos appels Seigneur, exauce nos prières, Toi qui nous aimes pour les siècles des siècles.

Télécharger : Dédicace de la basilique du Latran

« Soyons saints »

Peut-on être saint aujourd’hui ?

Bien sûr. C’est même l’idéal de tout chrétien. Attention cependant. Être saint ne signifie pas terminer sa vie dans un calendrier mais ressembler à Dieu qui est vraiment saint : « Saint, Saint, Saint le Seigneur ! » proclament les croyants à la messe. Il est Amour, nous dit saint Jean. Il s’agit donc d’aimer. Si nous voulons savoir ce que cela signifie, regardons Jésus. Il est le modèle de tous les saints. Pour aimer comme lui, laissons-nous envahir par l’Esprit qu’il nous a envoyé.

Souvent les saints sont représentés en prière. Pourtant, être saint ce n’est pas passer toute sa vie dans une église, mais vivre avec amour sa vie de tous les jours. C’est près de Dieu que les saints ont trouvé la force de vivre ainsi jusque dans les moindres détails.

Être saint, c’est chercher Dieu tout au long de sa vie – en aimant tous ceux qu’il met sur notre route. Il peut y avoir des faux pas, des marches en arrière et même des chutes. L’essentiel est de toujours repartir, de se relever, de faire confiance.

Certains chercheurs de Dieu sont plus connus. Ils sont proposés comme modèles à tous les chrétiens. Tant d’autres sont inconnus, mais sont tout aussi saints. Peut-être en connaissons-nous dans nos familles, dans nos villages, parmi nos proches…

La fête de Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints. La tentation est grande de dire que “ce n’est pas pour moi pauvre pécheur”. Il faut le dire et le redire, elle est pour chacun de nous ; au ciel, il n’y a que des saints et des saintes. Certains ont été de grands pécheurs, mais ils ont accueillir le pardon de Dieu : pensons à Pierre qui avait renié le Christ, Paul qui avait persécuté les chrétiens, saint Augustin qui avait passé toute une partie de sa vie dans la débauche… Leur rencontre avec le Christ a complètement bouleversé leur vie. C’est ce qu’il veut aussi pour chacun de nous : il est capable de venir nous chercher très loin et très bas.

La Toussaint des bienheureux

*************************************

Du pape François :

Aux célébrants chrétiens d’Halloween…
Sa Sainteté le Pape François disait :
« Quelle tragédie à voir aujourd’hui, et les chrétiens célébrant la fête de Satan (Halloween) !!!  » 
QU’EST-CE QUI EST ARRIVÉ À NOTRE FOI ?
Nous mourons spirituellement.
C’est le jour du Dieu de la mort (Samahin) pour le peuple de Selat, où les âmes des morts parcourent la terre et ils doivent être heureux de ne pas faire le mal.
Pour représenter ce temps, les gens visiteraient des maisons comme le font les esprits et demanderaient leur consentement pour collecter de l’argent.
Alors que des sacrifices humains étaient faits cette nuit-là.
Ils ont placé la citrouille sculptée pour se moquer des chrétiens honorant les crânes et leurs restes.
Comment les chrétiens peuvent-ils célébrer la fête de satan, Jésus est venu nous sauver de sa présence tueur d’âme.
Nous sommes ignorants dans notre foi !
La diaspora nous a enseigné des habitudes et des traditions qui insultent Dieu…
Nous avons oublié que nous sommes les enfants béni de Dieu qui font la course pour entrer dans le royaume !?
La parole de Dieu s’est manifestée aujourd’hui dans les Révélations et a prouvé que nous périssons la bête (Satan),et mettons son sceau sur nos fronts, au lieu de blasphème contre Dieu,
Enseignons à nos enfants la sainteté, le paradis et les vêtements de grâce, ne leur apprenons pas à acquérir les vêtements du diable et à les imprimer jusqu’à ce que cela devienne normal.
Célébrer Halloween est une fête satanique ; contrairement à la volonté de Dieu qui exige la grâce vivante, le salut et frapper à la porte du Royaume.
Et c’est pourquoi je le dis avec une bouchée, celui qui fête Halloween nie son christianisme et déclare Satan roi de sa vie.
J’espère que ce discours atteindra tout chrétien croyant comprendre que l’origine d’Halloween est satanique dans ses pratiques, ses dimensions et ses origines.
Approchons-nous du puissant Jésus, grandissons dans la foi, repoussons le diable dans notre société et dans notre cœur, et soutenons une rouille préventive contre ces pratiques. « 

Fête de tous les saints 2025

Peut-on être saint aujourd’hui ?

Bien sûr. C’est même l’idéal de tout chrétien. Attention cependant. Être saint ne signifie pas terminer sa vie dans un calendrier mais ressembler à Dieu qui est vraiment saint : « Saint, Saint, Saint le Seigneur ! » proclament les croyants à la messe. Il est Amour, nous dit saint Jean. Il s’agit donc d’aimer. Si nous voulons savoir ce que cela signifie, regardons Jésus. Il est le modèle de tous les saints. Pour aimer comme lui, laissons-nous envahir par l’Esprit qu’il nous a envoyé.

Souvent les saints sont représentés en prière. Pourtant, être saint ce n’est pas passer toute sa vie dans une église, mais vivre avec amour sa vie de tous les jours. C’est près de Dieu que les saints ont trouvé la force de vivre ainsi jusque dans les moindres détails.

Être saint, c’est chercher Dieu tout au long de sa vie – en aimant tous ceux qu’il met sur notre route. Il peut y avoir des faux pas, des marches en arrière et même des chutes. L’essentiel est de toujours repartir, de se relever, de faire confiance.

Certains chercheurs de Dieu sont plus connus. Ils sont proposés comme modèles à tous les chrétiens. Tant d’autres sont inconnus, mais sont tout aussi saints. Peut-être en connaissons-nous dans nos familles, dans nos villages, parmi nos proches…

La fête de Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir des saints. La tentation est grande de dire que “ce n’est pas pour moi pauvre pécheur”. Il faut le dire et le redire, elle est pour chacun de nous ; au ciel, il n’y a que des saints et des saintes. Certains ont été de grands pécheurs, mais ils ont accueillir le pardon de Dieu : pensons à Pierre qui avait renié le Christ, Paul qui avait persécuté les chrétiens, saint Augustin qui avait passé toute une partie de sa vie dans la débauche… Leur rencontre avec le Christ a complètement bouleversé leur vie. C’est ce qu’il veut aussi pour chacun de nous : il est capable de venir nous chercher très loin et très bas.

La Toussaint des bienheureux

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Du pape François :

Aux célébrants chrétiens d’Halloween…
Sa Sainteté le Pape François disait :
« Quelle tragédie à voir aujourd’hui, et les chrétiens célébrant la fête de Satan (Halloween) !!! »

QU’EST-CE QUI EST ARRIVÉ À NOTRE FOI ?
Nous mourons spirituellement.
C’est le jour du Dieu de la mort (Samahin) pour le peuple de Selat, où les âmes des morts parcourent la terre et ils doivent être heureux de ne pas faire le mal.
Pour représenter ce temps, les gens visiteraient des maisons comme le font les esprits et demanderaient leur consentement pour collecter de l’argent.
Alors que des sacrifices humains étaient faits cette nuit-là.
Ils ont placé la citrouille sculptée pour se moquer des chrétiens honorant les crânes et leurs restes.
Comment les chrétiens peuvent-ils célébrer la fête de satan, Jésus est venu nous sauver de sa présence tueur d’âme.
Nous sommes ignorants dans notre foi !
La diaspora nous a enseigné des habitudes et des traditions qui insultent Dieu.
Nous avons oublié que nous avons incrédule Satan et toutes ses œuvres au moment de la mort !?
Nous avons oublié que nous sommes les enfants béni de Dieu qui font la course pour entrer dans le royaume !?
La parole de Dieu s’est manifestée aujourd’hui dans les Révélations et a prouvé que nous périssons la bête (Satan),et mettons son sceau sur nos fronts, au lieu de blasphème contre Dieu,
Enseignons à nos enfants la sainteté, le paradis et les vêtements de grâce, ne leur apprenons pas à acquérir les vêtements du diable et à les imprimer jusqu’à ce que cela devienne normal.
Célébrer Halloween est une fête satanique, contrairement à la volonté de Dieu qui exige la grâce vivante, le salut et frapper à la porte du Royaume.
Et c’est pourquoi je le dis avec une bouchée, celui qui fête Halloween nie son christianisme et déclare Satan roi de sa vie.
J’espère que ce discours atteindra tout chrétien croyant comprendre que l’origine d’Halloween est satanique dans ses pratiques, ses dimensions et ses origines.
Approchons-nous du puissant Jésus, grandissons dans la foi, repoussons le diable dans notre société et dans notre cœur, et soutenons une rouille préventive contre ces pratiques. « 

Samedi de la 31ème semaine du temps ordinaire

Être digne de confiance 

  Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16, 9-15.  

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.
Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. »
© AELF
 
 
Méditation
Dans l’Évangile de ce jour, nous entendons cet appel du Christ : « Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête ». Cet argent est dit malhonnête parce qu’il conduit souvent à pratiquer la malhonnêteté. C’est ce qui arrive quand on utilise la violence pour en avoir toujours plus. La loi de l’argent c’est de faire plus d’argent tout en protégeant les biens acquis. Quand il devient le seul but de la vie, il se creuse un fossé qui nous éloigne des autres et de Dieu.

 

Nous le voyons tous les jours : l’argent roi génère les injustices, les violences, l’exclusion. De nombreux pays continuent à se faire la guerre et les plus pauvres en sont les premières victimes. Il reste beaucoup à faire pour la construction d’un monde plus juste et plus fraternel, un monde de paix. Cette paix doit commencer chez nous. Il s’agit de mettre un meilleur esprit, créer des relations plus justes dans nos familles, nos villages, dans nos relations de tous les jours, c’est notre mission, notre responsabilité.
 
Sauver la paix est un labeur de tous les instants. Quelques paroles suffisent pour saccager les situations de paix. Tout l’évangile nous dit que nous sommes appelés à vivre ensemble comme des frères, à faire le premier pas vers les autres chaque fois que c’est nécessaire. C’est à l’amour que nous aurons eu les uns pour les autres que nous serons reconnus comme disciples du Christ.
 
Au cours de l’Eucharistie, nous nous tournons vers celui qui a donné sa vie pour nous réconcilier avec Dieu et avec nos frères. Il nous fait entrer dans sa victoire sur la mort et le péché.  Nous lui confions notre monde qui continue à souffrir des guerres, du terrorisme et des violences de toutes sortes. Que le témoignage de « saint Martin du partage » vienne éclairer nos chemins.
 

Vendredi de la 31ème semaine du temps ordinaire

Danger des richesses  

 Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,1-8.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
 

Méditation
En écoutant l’Évangile de ce jour, nous avons pu nous sentir un peu mal à l’aise. Voilà un homme licencié pour faute grave. Demain, il sera à la rue, les poches vides. Il doit réfléchir très vite à la meilleure solution. Et il profite de son ultime pouvoir pour abaisser les dettes des débiteurs de son maître. Il y a là une escroquerie qu’aucun patron ne peut accepter. Quand ça arrive, cela se règle au tribunal. Or voilà que Jésus fait l’éloge de cet homme car il s’est montré habile.

Comprenons bien, le but de cette parabole n’est pas d’aller contre la morale la plus élémentaire. Elle nous montre simplement que « les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière ». C’est vrai, quand les intérêts personnels sont en jeu, on devient très inventif. Jésus voudrait bien que notre ardeur pour la paix, la justice et la fraternité nous rende aussi ingénieux. Le jour où nous consacrerons autant d’intelligence et d’acharnement pour inventer des solutions de paix, de justice et de fraternité qu’à gagner de l’argent, beaucoup de choses changeront.

Un jour, la question nous sera posée : qu’as-tu fait de tes biens ? C’est une question redoutable mais aussi une bonne nouvelle pour ceux qui auront tout compris. Aux yeux de Dieu, il n’y a qu’une façon de placer notre argent et nos biens spirituels, c’est de partager par amour pour lui. Quand nous aurons à rendre compte de notre vie, nous aurons de nombreux amis, des pauvres, des malades, des exclus… Ils seront là pour nous accueillir dans les demeures éternelles. En ce jour, nous te supplions, Seigneur : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen

Jeudi de la 31ème semaine du temps ordinaire

 
Joie au ciel 
 
pour un seul pécheur qui se convertit 
Évangile selon saint Luc (15, 1-10)
 
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui: «Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux!» Alors Jésus leur dit cette parabole: «Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins; il leur dit: “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue!”
«Je vous le dis: C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
«Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve? Quand elle l’a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit: “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue!”
« De même, je vous le dis: Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit.»
© AELF
 
 
Méditation
L’Évangile nous décrit la miséricorde de Dieu et sa joie de retrouver le pécheur qui revient à lui. Nous connaissons tous cette parabole de la brebis perdue. L’Évangile  nous parle d’un homme qui a cent brebis et qui en perd une. Il laisse de côté les 99 pour aller à la recherche de celle qui est égarée. Mais notre pape François lisait cette parabole en l’inversant. Il nous disait que « l’Église  possède une brebis et qu’elle en a perdu 99 ». L’urgence n’est pas d’entretenir celle qui est restée fidèle mais de partir à la recherche du troupeau perdu. C’est ce que nous lisons à la fin de l’Évangile  de saint Marc : « Allez dans le monde entier : de tous les peuples, faites des disciples. »
 
Mais voilà que dans l’Évangile de ce jour, Jésus met l’accent sur un problème grave. Tout au long de son ministère, il s’est trouvé face à des scribes et des pharisiens qui lui ont reproché de faire bon accueil aux pécheurs. Eux-mêmes sont restés fidèles à la tradition jusque dans ses moindres détails. Mais Jésus leur reproche de confondre fidélité et raideur. C’est pour eux qu’il raconte ces paraboles. Il voudrait leur faire comprendre qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdu. Pour lui, ils sont tellement importants qu’il est allé jusqu’à donner sa vie pour eux sur une croix.
 
Aujourd’hui encore, ils sont nombreux ceux et celles qui se sont détournés de Dieu. Alors, il fait tout pour les retrouver. C’est pour cela que Jésus est venu dans le monde. Il veut à tout prix chercher et sauver ceux qui courent à leur perdition. Certains croient que leur situation est désespérée. Mais pour Dieu, cela n’est pas vrai. Il est toujours capable de venir les chercher très loin et très bas.
 
Le grand message de cet Évangile c’est la joie extraordinaire de Dieu quand un seul pécheur se convertit. Et il veut tous nous associer à cette joie. Avec lui, le passé est passé. Désormais c’est un nouveau départ qui commence. Chaque fois que nous allons nous confesser c’est un jour de fête.
 
En ce jour, nous te prions Seigneur : apprends-nous à ne pas mépriser les pécheurs mais à les regarder comme tu les vois. Donne-nous d’être auprès d’eux des témoins de ta miséricorde pour tous. Amen
 

Mercredi de la 31ème semaine du temps ordinaire 2025

Pour venir à Jésus…

Évangile selon saint Luc 14,25-33.
De grandes foules faisaient route avec Jésus; il se retourna et leur dit: «Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout? Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui: “Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever!” Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
«De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple.»

AELF

Méditation
Les paroles que nous venons d’entendre sont déroutantes. Jésus nous invite à l’aventure. Il nous demande un vrai saut dans l’inconnu. Si nous voulons être ses disciples, il nous faut accepter les conditions qu’il pose : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses frères, ses sœurs et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » Ce qui est premier, c’est de laisser le Christ remplir notre vie de l’amour qui est en lui. Nos affections naturelles sont limitées et imparfaites. Elles sont souvent mêlées d’égoïsme. Le Seigneur nous demande d’y renoncer pour accueillir son amour désintéressé et intensément généreux.
 
Pour aller à Jésus, il nous faut « haïr » ce qui n’est pas lui. Le commandement de l’amour du prochain est toujours là. Mais le Christ nous demande aujourd’hui de réorganiser notre vie affective. Dieu doit passer avant tout. On lui doit tout. Il est notre priorité absolue. Son amour fera naître en nos cœurs un nouvel amour pour les membres de nos familles.
 
Trop souvent, nous nous contentons d’un programme minimum. Celui qui veut suivre Jésus doit réfléchir. Il doit se demander s’il est prêt à tout mettre en œuvre pour le faire sérieusement. Si ce n’est pas le cas, il sera comme celui qui veut bâtir une tour mais qui n’a pas assez d’argent pour l’achever. De même, celui qui veut partir en guerre doit commencer par s’asseoir et réfléchir. C’est encore plus vrai si nous voulons être disciples du Christ : nous devons être lucides sur nos moyens et nos faiblesses.
 
Aujourd’hui, le Christ nous met en garde contre le danger d’être « un chrétien à moitié ». Ce comportement ne peut convaincre personne. Bien au contraire, il ne fera que provoquer scandale et rejet. Il se creuse souvent un fossé entre ce que nous disons en tant que chrétiens et la manière dont nous vivons. Et alors, on se moque de nous comme dans la parabole de l’Évangile. Si nous voulons être crédibles, il nous faut mettre de l’ordre dans notre vie. Si nous donnons à Dieu la première place sans y mettre de conditions, alors notre vie trouvera le bon cap. Le faire à moitié, ça ne marche vraiment pas.
 
Seigneur Jésus, donne-nous de ne jamais oublier ta présence. Alors nous serons heureux d’être aimés tels que nous sommes. Jésus, Fils de Dieu, tu es la joie de nos cœurs. Amen
 
 



Mercredi de la 31ème semaine du temps ordinaire

Pour venir à Jésus…
Évangile selon saint Luc 14,25-33.
De grandes foules faisaient route avec Jésus; il se retourna et leur dit: «Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout? Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui: “Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever!” Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
«De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple.»

AELF

Méditation
Les paroles que nous venons d’entendre sont déroutantes. Jésus nous invite à l’aventure. Il nous demande un vrai saut dans l’inconnu. Si nous voulons être ses disciples, il nous faut accepter les conditions qu’il pose : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses frères, ses sœurs et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » Ce qui est premier, c’est de laisser le Christ remplir notre vie de l’amour qui est en lui. Nos affections naturelles sont limitées et imparfaites. Elles sont souvent mêlées d’égoïsme. Le Seigneur nous demande d’y renoncer pour accueillir son amour désintéressé et intensément généreux.
 
Pour aller à Jésus, il nous faut « haïr » ce qui n’est pas lui. Le commandement de l’amour du prochain est toujours là. Mais le Christ nous demande aujourd’hui de réorganiser notre vie affective. Dieu doit passer avant tout. On lui doit tout. Il est notre priorité absolue. Son amour fera naître en nos cœurs un nouvel amour pour les membres de nos familles.
 
Trop souvent, nous nous contentons d’un programme minimum. Celui qui veut suivre Jésus doit réfléchir. Il doit se demander s’il est prêt à tout mettre en œuvre pour le faire sérieusement. Si ce n’est pas le cas, il sera comme celui qui veut bâtir une tour mais qui n’a pas assez d’argent pour l’achever. De même, celui qui veut partir en guerre doit commencer par s’asseoir et réfléchir. C’est encore plus vrai si nous voulons être disciples du Christ : nous devons être lucides sur nos moyens et nos faiblesses.
 
Aujourd’hui, le Christ nous met en garde contre le danger d’être « un chrétien à moitié ». Ce comportement ne peut convaincre personne. Bien au contraire, il ne fera que provoquer scandale et rejet. Il se creuse souvent un fossé entre ce que nous disons en tant que chrétiens et la manière dont nous vivons. Et alors, on se moque de nous comme dans la parabole de l’Évangile. Si nous voulons être crédibles, il nous faut mettre de l’ordre dans notre vie. Si nous donnons à Dieu la première place sans y mettre de conditions, alors notre vie trouvera le bon cap. Le faire à moitié, ça ne marche vraiment pas.
 
Seigneur Jésus, donne-nous de ne jamais oublier ta présence. Alors nous serons heureux d’être aimés tels que nous sommes. Jésus, Fils de Dieu, tu es la joie de nos cœurs. Amen
 
 



Mardi de la 31ème semaine du temps ordinaire

« Tu nous invites à la fête… »  

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,15-24.
En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
 
Méditation

Cet Évangile nous annonce une bonne nouvelle : Dieu nous invite tous à la fête. Il attend notre réponse. Aujourd’hui, il nous parle de ces invités qui n’ont pas daigné donner suite à son appel. Il n’y a aucune hostilité de leur part. En fait, ils sont trop occupés : « Les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie » prennent toutes leurs énergies. Ils n’ont pas le temps.

En réponse à ce refus, Dieu envoie ses serviteurs « sur les places et dans les rues de la ville ». Il leur demande de faire entrer « les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux ». Il faut savoir que tous ces gens étaient exclus du temple : il fallait absolument éviter qu’ils ne profanent le sanctuaire et son contenu. Mais aujourd’hui, Dieu nous révèle qu’ils ont la première place dans le cœur de Dieu.

« Force-les à entrer pour que ma maison soit remplie… » Non, il ne s’agit pas de forcer quelqu’un à la foi. Cette insistance s’adresse à des gens qui n’osent pas croire qu’ils sont vraiment invités. Plus tard, l’Église sera ouverte aux non Juifs qui n’avaient aucun droit à y entrer. Saint Luc nous révèle un Dieu qui veut le salut de tous les hommes.

Lundi de la 31ème semaine du temps ordinaire

 « QUAND TU INVITES… »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,12-14.
Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas. Il disait à celui qui l’avait invité: «Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins; sinon, eux aussi t’inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue. Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre: cela te sera rendu à la résurrection des justes.» AELF
 
Méditation
Jésus s’adresse aujourd’hui au chef des pharisiens qui l’avait invité. Il évoque la tendance courante à inviter ceux qui pourront rendre la politesse à leur hôte de la veille. Il n’y rien de mal dans cet échange de faveurs. Mais en agissant ainsi, on en reste au simple niveau naturel. Il n’y a là aucune motivation qui tienne de la vie de foi. Les pécheurs et les païens en font autant.
 
Aujourd’hui, Jésus voudrait nous aider à faire un pas de plus : « Mais toi, quand tu donnes une réception, invite les pauvres, les boiteux, les aveugles… » Il faut savoir que les boiteux et les aveugles n’avaient pas accès au temple. Ils en étaient exclus car il fallait éviter qu’ils ne profanent le sanctuaire et son contenu. Mais avec Jésus, il y a un changement radical : c’est la bonne nouvelle qui est annoncée aux pauvres. Ils ont la première place dans le cœur de Dieu.
 
C’est ainsi que Jésus nous apprend à aimer « sans rien attendre en retour ». Il nous invite à un désintéressement absolu. Cette conduite rejoint celle de Dieu envers les hommes : « Il ne calcule pas ses heures à veiller sur nous, à nous instruire, à nous pardonner. Il nous a donné le premier et se réjouit de nous voir l’imiter » (Prions en Église).
 
Autre COMMENTAIRE de l’Évangile
« Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » dit le Christ (Ac 20,35). Ce qui est vrai à la boxe est aussi vrai pour Dieu et pour chacun d’entre nous ! La joie de Dieu est de pouvoir donner, et donc de voir des mains ouvertes pour accueillir ce don. Or, par définition, il nous est impossible de répondre à Dieu avec la même mesure. Son don est infini, le nôtre sera toujours fini ! Nous sommes ces pauvres, estropiés, boiteux et aveugles qu’il invite à sa table. Ainsi lorsqu’à notre tour nous donnons à ceux qui ne peuvent nous rendre, nous imitions Dieu et nous goûtons le bonheur qui est le sien. À qui allez-vous donner de cette manière aujourd’hui ? (Dieu avec nous aujourd’hui)