Vers Noël

CONTES ET CHANTS DE NOËL

SI NOËL, C’EST LA PAIX :

Si Noël, c’est la Paix, la Paix doit passer par nos mains.
Donne la Paix à ton voisin…
Si Noël, c’est la Lumière, la Lumière doit fleurir en notre vie.
Marche vers ton frère pour illuminer ses jours.
Si Noël, c’est la Joie, la Joie doit briller sur nos visages.
Souris au monde pour qu’il devienne bonheur.
Si Noël c’est l’Espérance, l’Espérance doit grandir en notre cœur.
Sème l’Espérance au creux de chaque homme.
Si Noël c’est l’Amour, nous devons en être les instruments.
Porte l’Amour à tous les affamés du monde
(Origine Haïti)

Recette de la paix:

En cette fin d’année, nous vous proposons une recette « spécial Noël » pour préparer une bûche de la paix. Cette recette est très facile à réaliser -les débutants peuvent se lancer- et elle est surtout très peu coûteuse.

Prendre un saladier de générosité
Y mettre une cuillère à soupe d’accueil.
Casser dessus une demi-douzaine de bonjour, de s’il vous plaît, de merci, d’au revoir…
Mélanger le tout avec votre spatule de sourire.
Ajouter un peu de parole et beaucoup d’écoute.
A ce moment, introduire délicatement quelques grammes de levain d’amour.
Laisser reposer un bon moment.
Détendre ensuite la pâte avec un demi-litre d’aide et un demi-litre de soutien.
Bien mélanger.
Rajouter ce qu’il faut de tolérance pour rendre votre pâte homogène.
Mettre à four chaud en surveillant avec attention.
Si en gonflant, le contenu déborde du plat,
Piquer avec une bonne dose de pardon.
Quand votre pâte vous paraît bien cuite
Roulez-la sur une toile de tendresse
Puis la remplir d’une crème de calme et de sérénité…
Saupoudrez d’une pincée d’humour et de compassion.

Votre bûche de Noël est maintenant prête à être partagée
Avec tous ceux qui sont autour de vous.

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Quel cadeau à Jésus ?

Lorsque les bergers s’en furent allés et que la quiétude fut revenue, l’enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là… tremblant et apeuré.
– Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
– Je n’ose… je n’ai rien à te donner, répondit le garçon.
– J’aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.
– Je n’ai vraiment rien… rien ne m’appartient ; si j’avais quelque chose, je te l’offrirais… regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu’il avait trouvée.
– C’est tout ce que j’ai, si tu la veux, je te la donne.
– Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J’aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
– Je veux bien, dit l’enfant, mais que puis-je pour toi ?
– Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s’approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l’entendre, il chuchota dans l’oreille de l’enfant Jésus :
– Je ne peux pas… mon dessin est trop moche… personne ne veut le regarder !
– Justement, dit l’enfant dans la crèche, c’est pour cela que je le veux… Tu dois toujours m’offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.
Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
– Mais je l’ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
– C’est pour cela que je la veux… Tu dois toujours m’offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller…
Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t’ont demandé comment tu avais cassé ton assiette…
Le visage du garçon s’assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
– Je leur ai menti… J’ai dit que l’assiette m’avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n’était pas vrai… J’étais en colère et j’ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s’est brisée !
– C’est ce que je voulais t’entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu’il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t’en décharger… Tu n’en as pas besoin… Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.
Et en l’embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
– Maintenant que tu connais le chemin de mon Cœur, j’aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours…

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L’enfant et le lépreux
L’enfant Jésus venait de naître et deux lépreux, amis des bergers, étaient venus s’incliner devant lui. Le premier dit à Jésus : « Fils du Très Haut, guéris-moi de ma lèpre, toi qui viens sauver le monde ! » Et à l’instant même il fut guéri. Le second lépreux, à son tour, vint auprès de l’enfant et, à la stupeur de Marie, de Joseph et des bergers, il se contenta de dire à l’enfant : « Jésus, j’aimerais simplement poser ma main sur la tienne ». Marie l’invita à s’approcher. Tout tremblant, il mit sa main dans la main de Jésus et s’en retourna avec sa lèpre.
Le lépreux qui avait été guéri s’empressa d’oublier sa lèpre et devint un homme au cœur dur. Le malheur des autres le laissait de glace.
Le second lépreux reprit sa vie de misère jusqu’au jour où un petit enfant en larmes passa au bord de la route et vint se réfugier dans ses bras. Tout ému, le lépreux posa sa main dans la sienne et l’enfant fut rempli d’une joie telle qu’il se dépêcha de tout raconter à ses parents et à ses amis.
Et depuis ce jour-là, quiconque mettait sa main dans celle du lépreux repartait avec au cœur, une joie à nulle autre pareille.

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La précieuse étoile
(vieux conte oriental)

Il était une fois il y a fort longtemps, une petite étoile qui venait de tomber du ciel s’égarant en plein champ sur la planète terre. Elle était splendide cette petite étoile, étincelant de mille feux, elle scintillait pour tout le monde.

Mais elle était bien seule, elle ne voyait jamais personne. Pourtant comment ne pas être vite repérée quand on scintille de la sorte.

A ce moment-là, un méchant loup qui rodait dans les environs cherchant à se mette quelque chose sous la dent, aperçut l’étoile. En un éclair, il était sur elle, cherchant à la dévorer. Elle était effrayée.

Ne pouvant la croquer – car on ne mange pas une étoile ! – le méchant loup entrepris de l’enterrer.

Comme seule défense, l’étoile ne peut que briller plus fort pour aveugler le loup.

Mais bientôt elle sent qu’elle étouffe, elle se sent perdue et son éclat diminue !

Survint une pauvre femme, tout occupée à ramasser des branches mortes pour chauffer sa maison. Le loup, surpris, s’enfuit à toute jambe laissant la petite étoile à moitié morte. La femme doucement s’approche…

De ces mains délicates, elle écarte la terre qui écrase la malheureuse étoile. Peu à peu, reprenant espoir, elle se remit à vivre, et bientôt, elle brille de tous ses feux.

– « Oh, se dit la femme, je vais l’emporter dans ma maison, elle éclairera mon mari quand il reviendra du travail ! »

Abandonnant ses branches mortes, la femme recueille la petite étoile dans ses deux mains ouvertes en forme de coupe… et toute joyeuse, regagne sa maison. Arrivée chez elle, elle dépose sa précieuse découverte sur un socle près de la porte. De retour, le soir, le mari est tout étonné par la vive clarté qui l’accueille en franchissant la porte.

– « Qu’est ce que cette chose brillante ? » demande l’homme. Et la femme lui raconte la merveilleuse aventure qu’elle vient de vivre.

– « Elle nous est précieuse, cette étoile, dit l’homme, gardons-la pour nous. »

– « Non dit la femme, mettons-la dehors, elle éclairera tous ceux qui passeront près de notre maison ! ».

-« Et plus l’homme disait : « Gardons-la pour nous », plus la clarté de l’étoile diminuait, diminuait, diminuait… Plus la femme disait : « Mettons-la dehors, elle éclairera les passants » plus l’étoile brillait.

L’homme prépare une place sur le rebord extérieur de la fenêtre, et y dépose le brillant trésor… Depuis ce jour, la petite étoile n’a pas quitté sa fenêtre … Et sa clarté est de plus en plus vive.

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À la crèche

Il y avait bien du monde ce jour-là à la crèche : des anges, des bergers, les mages… quelle belle fête ! Et que les anges chantaient bien !

Maintenant, tout le monde est parti et l’enfant a besoin de dormir. Marie ramène un peu de paille et va chercher la couverture qu’en maman prévoyante, elle a apportée : il pourrait faire froid cette nuit.

Mais voilà que quelqu’un se présente encore ! C’est un vieux couple ; ils sont si vieux qu’ils tiennent à peine debout. Ils sont tout dépenaillés. Joseph est un peu inquiet : les bergers du coin, il les connaît ; les anges, lui et Marie ont l’habitude ; les mages : l’Écriture en a parlé. Mais ces deux-là, qui sont-ils ?
Il les laisse entrer cependant. La femme tire quelque chose de ses vêtements et le dépose près de l’enfant. (Mon Dieu et si c’était une bombe !) Mais Jésus qui n’est pourtant qu’un tout petit bébé sourit. Vite o regarde ce que ces gens ont apporté.

O surprise, c’est une pomme ! Les visiteurs étaient Adam et Ève. Ils apportaient leur premier péché et le péché du monde…

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Les emplettes de Noël !

« À la dernière minute, je me suis dépêchée de me rendre au magasin à rayons pour faire mes emplettes de Noël. Quand j’ai vu tout le monde qu’il y avait, je me suis mise à maugréer.  »Je vais passer un temps interminable ici et j’ai encore tant de choses à faire. Noël commence vraiment à devenir une corvée. Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après…  »

Mais, je me suis fait un chemin jusqu’au département des jouets et là, j’ai commencé à maugréer contre les prix des jouets en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec. Je me suis retrouvée dans l’allée des jouets. Du coin de l’œil, j’ai remarqué un petit bonhomme d’environ cinq ans qui tenait une jolie petite poupée contre lui…

Il n’arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui:  »Ma tante, es-tu certaine que j’ai pas assez de sous?  » La dame lui répondit avec un peu d’impatience:  » Tu le sais que tu n’as pas assez de sous pour l’acheter ».

Puis sa tante lui demanda de rester là et de l’attendre quelques minutes. Puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.

Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.  » C’est la poupée que ma petite sœur désirait plus que tout pour Noël. Elle était sûre que le père Noël la lui apporterait. »

Je lui dit alors qu’il allait peut-être lui apporter. Il me répondit tristement:  » Non, le Père Noël ne peut aller là où ma petite sœur se trouve maintenant… Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu’elle lui apporte ».

Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.  » Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi ! Alors j’ai pensé qu’elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur ».

Mon cœur s’est arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m’a dit:  » J’ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d’attendre que je revienne du magasin  ». Puis, il m’a montré une photo de lui prise dans le magasin sur laquelle il tenait la poupée en me disant:  » Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m’oubliera pas. J’aime ma maman et j’aimerais qu’elle ne me quitte pas, mais papa dit qu’il faut qu’elle aille avec ma petite sœur ». Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillai dans mon sac à main, sortis une liasse de billets et demandai au petit garçon:  » Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûr ?  »  » Ok  » dit-il  » Il faut que j’en aie assez !  »

Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée, et même plus. Doucement, le petit garçon murmura:  » Merci Jésus de m’avoir donné assez de sous » . Puis, il me regarda et dit:  » J’avais demandé à Jésus de s’arranger pour que j’aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l’apporter à ma sœur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais n’osais pas lui demander. Mais il m’a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches…  »

Quelques minutes plus tard, sa tante revient et je m’éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d’esprit complètement différent de celui dans lequel je l’avais commencé. Je n’arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis je me suis rappelé un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d’un conducteur en état d’ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La jeune fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s’ils allait la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c’était la famille de ce petit garçon?

Deux jours plus tard, je lu dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m’empêcher d’aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire ou était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J’ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L’amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur était tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé… »

source : funfou.com

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« Un sourire qui vaut de l’or »

Il était une fois un vieux berger qui aimait la nuit, son silence, son ciel parsemé d’étoiles. Ces étoiles, il les connaissait par leur nom. En les regardant, il disait souvent à son petit fils :

“Il va venir.”

– Quand viendra-t-il ? demandait l’enfant.

– Bientôt!

Les autres bergers riaient.

“Bientôt! … Tu répètes cela depuis des années !”

Mais le vieux berger ne les écoutait pas. Une seule chose l’inquiétait, son petit-fils aussi commençait à douter.

Et quand lui ne serait plus là, qui donc redirait aux plus jeunes ce que les prophètes avaient annoncé depuis toujours ? Ah ! S’il pouvait venir bientôt ! Son cœur était tout rempli de cette attente.

“Portera-t-il une couronne en or? Demanda soudain le petit-fils.

– Oui! Certainement.

– Et une épée d’argent?

– Pour sûr!

– Et un manteau de pourpre?

– Peut-être.”

Et le petit-fils semblait heureux.

Assis sur un rocher, le garçon jouait de la flûte. Le vieux berger écoutait attentivement la mélodie simple et pure; l’enfant s’exerçait jour après jour, matin et soir pour être prêt quand le roi viendrait.

“Serais-tu prêt à jouer pour un roi sans couronne, sans épée et sans manteau de pourpre ?” demanda un jour le berger.

« Ah non ! » répondit son petit-fils.

“Un roi sans couronne, sans épée et sans manteau, est-ce un roi? Pourrait-il me récompenser pour mon chant? C’est de l’or et de l’argent que je veux!”

Il voulait que les autres ouvrent de grands yeux et le regardent avec envie.

Le vieux berger était triste. Il se demandait qui donc aurait le cœur assez pur pour accueillir un roi sans couronne et sans richesse.

Cette nuit-là apparurent alors les signes qu’il attendait. Le ciel était plus lumineux que d’habitude et au-dessus de Bethléem brillait une belle étoile. Des anges vêtus de lumière proclamaient une joyeuse nouvelle: “N’ayez pas peur ! Aujourd’hui vous est né un Sauveur !”

Le jeune berger se mit à courir au-devant de la lumière. Sous son manteau, tout contre sa poitrine, il sentait sa flûte. Il arriva le premier et regarda l’enfant nouveau-né. Celui-ci, enveloppé de langes reposait dans une mangeoire. Un homme et une femme le contemplaient, tout heureux. Le grand-père et les autres bergers arrivèrent bientôt et tombèrent à genoux devant l’enfant.

Etait-ce là le roi qu’on lui avait promis ?

Non ! Ce n’était pas possible, ils se trompaient. Jamais il ne jouerait son chant ici! Et très déçu, il repartit et plongea dans la nuit. Il ne vit même pas la lumière qui grandissait autour de la grotte. Soudain, il tendit l’oreille. Quels sont ces pleurs dans la nuit ?

Mais il ne voulait rien entendre et pressa les pas pour s’éloigner. Les pleurs continuaient. “Et si c’était l’enfant qui m’appelle”, se dit-il?

N’y tenant plus, il rebroussa chemin. Il vit alors Marie, Joseph et les bergers qui s’efforçaient de consoler l’enfant. Il ne pouvait plus résister!

Tout doucement, il tira sa flûte de sous son manteau et se mit à jouer pour l’enfant. Et tandis que la mélodie s’élevait, toute pure, l’enfant se calma et le dernier sanglot s’arrêta dans sa gorge. Il regarda le jeune berger et se mit à sourire.

Et alors celui-ci comprit dans son cœur que ce sourire valait tout l’or et tout l’argent du monde.

Auteur inconnu

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