En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
Méditation
Dans ce Évangile, Jésus nous rapporte la guérison de la belle-mère de Pierre et de nombreux malades. Il menace la fièvre comme si c’était une puissance démoniaque. Il en sera de même à propos des vagues du lac. Jésus est vraiment engagé dans le grand combat qui emprisonne le monde. En libérant les malades, il nous montre qu’il ne veut pas la maladie et la souffrance qui accablent l’homme. Elles ne sont jamais bonnes en elles-mêmes, même s’il est possible d’en faire un chemin de croissance spirituelle. Il est venu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus.
Le seul état que Dieu désire pour nous, c’est celui de ressuscité. C’est ce que le Christ nous fait comprendre en guérissant la belle-mère de Pierre. Il la prend par la main et la fait « se lever ». Ressusciter et se lever, c’est le même verbe. Cela veut dire que le Christ nous veut debout et en marche, disponibles pour servir les autres. Et surtout, il nous veut en état de résurrection. En guérissant les malades, Jésus leur ouvre un chemin d’espérance.
Nos Eucharisties sont autant de pas sur ce chemin de libération. Chaque dimanche, nous avons rendez-vous avec le Maître de la Vie. Nous rendons grâce à celui qui prend soin de nous, qui se fait proche de nous pour guérir les cœurs brisés et soigner leurs blessures. Et que la Vierge Marie soit toujours avec nous pour nous aider à faire « tout ce qu’il nous dira ».