Le pardon

Au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans cet océan d’amour qui est en Dieu Père Fils et Saint Esprit. le nouveau baptisé découvre qu’il es l’enfant bien-aimé du Père. Dieu n’en finit pas de nous donner son amour. Entre Dieu et nous, c’est une histoire d’amour qui ne finira pas. Pour lui, nous sommes uniques. il tient à chacun de nous comme à son bien le plus précieux. Être baptisé, c’est accepter d’être aimé par Dieu Père, sauvé par Jésus Christ et animé par l’Esprit de Vie et de joie. Être baptisé c’est répondre oui à l’amour dont Dieu nous aime.

Malheureusement, il nous arrive de nous détourner de ce Dieu Amour. Nous choisissons la pacotille plutôt que le seul vrai trésor. Mais notre Dieu ne se résigne pas à nos « ruptures d’alliance ». Il ne cesse « de nous appeler à une vie plus belle ». Il nous offre de revenir vers lui. Même si nous avons gravement péché, son amour nous est sans cesse offert.

Notre Dieu est le « pardonneur« . Voilà un mot que nous pouvons chercher dans nos dictionnaires ; nous ne le trouverons pas. « C’est vraiment un manque impardonnable. » Mais notre Dieu est plus grand que nos mots humains. On peut donc inventer un mot qui ne serve qu’à lui . Il est « le » pardonneur. Pour s’en rendre compte, il suffit de lire la Bible. Chaque fois qu’ils se sont détournés de lui et ont défiguré son alliance, il leur a offert une vie renouvelée.

Le Sacrement du pardon : Ce sacrement ne va pas effacer les actes que nous avons commis. Il est destiné à « enlever » les chaines qui nous emprisonnent, enlever le fardeau qui nous accable. Notre Dieu est un Dieu libérateur

Pourquoi s’adresser à un prêtre ? Ce serait tellement plus facile de s’adresser directement à Dieu. En fait, c’est le Christ qui a envoyé ses apôtres avec une mission bien précise : « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez… » Le prêtre auquel on s’adresse représente la communauté des chrétiens qui accueille. S’adresser à un prêtre, c’est se reconnaître membre de cette Église blessée par notre contre témoignage. Ce pardon que l’Église nous offre ne vient pas d’elle mais du Christ qui en est la Source. Quand nous recevons ce sacrement, c’est Jésus qui est là pour nous relever. Comme il l’a fait pour la femme de Samarie, il continue de nous proposer l’eau vive, celle de l’Amour qui est en Dieu. Il nous offre de puiser à cette Source intarissable.

La joie du sacrement de la Réconciliation

Le pardon, une nouvelle chance

Comptabilité

C’est l’histoire de Jacques D. qui se présente au paradis. Il était resté très fidèle à tout ce que recommande la Bible pour obtenir la Vie éternelle. Il avait cru en Dieu et en son Fils unique Jésus Christ. Il avait partagé avec ceux qui ont faim, ceux qui n’avaient pas de quoi s’habiller. Il avait visité les malades et les prisonniers. Chaque jour, il avait médité la Parole de Dieu. Il était allé à la messe et avait communié. Il pensait bien entrer sans problème devant Saint Pierre.

Il se présente donc, plein d’assurance, aux portes du paradis. Saint Pierre lui entrouvre la porte. Mais voilà qu’au lieu d’ouvrir la porte, il se place devant l’entrebâillement. On n’entre pas n’importe comment dans le Royaume de Dieu. Saint Pierre lui explique les conditions : « Pour entrer, il faut 10 000 points

  • J’ai cru au nom de Jésus, lui dit Jacques
  • Un point, lui dit Pierre
  • J’ai été fidèle aux commandements, lui dit Jacques
  • Un point, lui dit Pierre
  • J’ai donné à manger à ceux qui avaient faim, j’ai accueilli des étrangers, donné des vêtements à ceux qui en manquaient. J’ai aussi visité des malades et des prisonniers…
  • Cinq points, lui dit Pierre
  • Je suis allé à la messe le dimanche
  • Un point, lui dit Pierre
  • J’ai enseigné le catéchisme, j’ai parlé de Jésus…
  • Un point, lui dit Pierre
  • J’ai créé des sites Internet et des blogs pour parler de Jésus au monde entier
  • Un point, lui dit encore Pierre

Jacques était de plus en plus inquiet. Il n’en était qu’à dix points alors que 10 000 étaient exigés.

Alors, complètement découragé, il dit à Pierre :

  • C’est épouvantable ; j’avais tellement envie de voir Jésus. Je me faisais une joie de le rencontrer. Je ne peux compter que sur sa miséricorde.
  • Entre, lui dit Pierre en ouvrant toute grande la porte. Sois le bienvenu.