Jeudi de la 33ème semaine du temps ordinaire

Lamentations sur Jérusalem

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19, 41-44.

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
© AELF
 
Méditation 
Jésus pleure sur Jérusalem ; cette ville qui n’a pas su accueillir le don de Dieu va vers sa ruine. Tout au long de son histoire, elle a été châtiée par les Égyptiens, les Grecs, les Romains, les Babyloniens, les Syriens, les Assyriens… Tous ont eu leur part ; Jésus pleure sur ce peuple qui est aveugle. Ce dernier n’a pas vu qu’il s’enfonce dans la destruction physique et spirituelle.
 
Et pourtant, ce peuple a eu les prophètes et les juges. Mais les uns et les autres ont été ignorés, torturés, mis à mort. Il a eu la Loi. Et maintenant, il y a Celui qu’on nomme Merveilleux Conseiller, Prince de la Paix, Seigneur de l’univers. Mais le peuple se détournera de lui, le torturera et le fera mourir sur une croix.
 
Jésus pleure aussi sur nous et sur notre monde. Il voit toutes les fois où nous nous sommes détournés de lui. C’est en regardant vers la croix que nous prenons conscience de la grandeur de son amour et de la gravité de notre péché. Il est toujours là pour nous accueillir et nous pardonner. Mais nous voyons bien que nous retombons souvent dans les mêmes péchés. Nous sommes aussi aveugles que le peuple choisi. Nous tombons sous l’emprise du démon, le Prince des ténèbres  qui nous détourne du chemin de la vraie vie. Cet Évangile nous adresse une invitation à reconnaître le Seigneur qui vient nous visiter et nous sauver
 

Pitié, Seigneur, car nous avons péché…

Temps de prière