Le jour du poisson

Il suffit de consulter quelques sites Internet pour prendre conscience des bienfaits du poisson. On nous y dit qu’il se distingue par « une excellente valeur énergétique et une bonne digestibilité ». Il contient des « oméga 3 » qui font baisser le taux de cholestérol. De plus, il a des qualités nutritionnelles supérieures aux autres viandes.

Depuis Charles IX en 1554, les Français ont inventé le poisson qui fait marcher et même courir, ce qui est excellent pour la bonne humeur et contre le cholestérol. Le premier jour de ce mois est devenu traditionnellement le jour saint de tous les blagueurs. Les professeurs, victimes de petits « canaillous » en savent quelque chose. Quant aux médias, ils ne se privent pas de diffuser des canulars. Sur notre site, c’est un jour où on a le droit. Les chrétiens ne sont pas les derniers à avoir de l’humour.

Pourquoi le poisson ?

Jusqu’au XVème siècle, l’année commençait le 1er avril. Les cadeaux que l’on s’offrait étaient alimentaires. Cette date correspondait à la fin du Carême, période durant laquelle on ne mangeait pas de viande. L’année commençant le 1er janvier, on s’est mis à offrir des faux poissons le 1er avril. Avec le temps, les petits cadeaux de ce jour se sont transformés en cadeaux pour rire puis en stratagèmes pour piéger les autres.

Une question :

Savez-vous que dans l’Église primitive, le poisson était le signe de reconnaissance secret entre  chrétiens ? Quand ils voyaient un poisson sur la porte, les initiés savaient qu’il y avait là des disciples de Jésus. Pour comprendre cela, il faut connaître leur astuce. En grec, le mot poisson se dit « ICThUS ». Or chaque lettre de ce mot correspond aux initiales de « Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur ». Ιησους Χριστος Θεου Υιος Σωτηρ (= Jésus Christ, Fils de Dieu, Sauveur) C’est super, non ?

Et si, dans nos blagues de ce jour, ou encore quand nous mangeons du poisson, nous pension à « Jésus Christ, Fils de Dieu, Sauveur »…

 

Saint Joseph

 Le Carême comme un printemps

Entrée en carême

Le sol devenait de plus en plus sec

Marie médiatrice