1er dimanche du Carême

Seigneur, avec toi, nous irons au désert

Textes bibliques : Lire
Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Cette période qui dure quarante jours nous prépare à la grande fête de Pâques. Ce sera pour nous l’occasion de retrouver les vraies priorités de notre vie chrétienne. Nous reconnaissons que bien souvent, nous nous sommes détournés du Seigneur et qu’il n’est pas toujours notre priorité. Nous avons trop souvent organisé notre vie en dehors de lui. Alors il est là pour nous dire et nous redire : “Revenez à moi de tout votre cœur !” Le Carême c’est précisément ce temps privilégié qui nous est donné pour revenir vers le Seigneur ; il est urgent de le remettre au centre de notre vie.

Le livre du Deutéronome (1ère lecture) nous montre comment Dieu a pris l’initiative de sauver son peuple. Nous nous rappelons que les Hébreux étaient esclaves en Égypte. Dieu a entendu leur voix et il les a conduits vers une terre de liberté. Le Carême c’est cette longue route de libération. Quand nous nous détournons de Dieu, nous ne pouvons tomber que sur des chemins de perdition. Mais le Seigneur ne nous abandonne pas. Il ne cesse de venir chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il nous fait retrouver notre dignité humaine. Tout au long de la Bible, nous retrouvons cet appel à accueillir le Dieu libérateur. C’est dans cet esprit que nous sommes invités à vivre ce temps du Carême.

Dans la seconde lecture, saint Paul nous invite à reconnaître le Christ comme Seigneur. Cela signifie que nous voulons qu’il soit le maître de nos vies. Nous l’accueillons pour qu’il en prenne la direction. C’est à ce prix que nous serons sauvés. Notre Dieu est un Dieu libérateur ; il veut le salut de tous les hommes quelle que soit leur religion. Tous doivent pouvoir entendre ses paroles qui sont celles “de la vie éternelle”. Cette parole est en nous, dans notre cœur. Le Seigneur compte sur nous pour qu’elle soit proclamée partout dans le monde entier. Vivre le Carême, c’est accueillir cette parole, c’est nous laisser transformer par elle et en témoigner auprès de tous ceux et celles qui nous entourent.

Dans l’Évangile, nous retrouvons le récit des tentations de Jésus au désert. Le tentateur se présente à lui en commençant par le flatter : “Si tu es le Fils de Dieu…” Lorsqu’il s’approche de nous, il utilise la même technique en flattant notre orgueil, notre désir de liberté et d’indépendance : “Fais donc ce qui te plait ; ainsi tu pourras retrouver ta dignité et ta liberté. En fait, cette tentation nous conduit à une impasse qui nous détourne de l’amour de Dieu.

Aujourd’hui, Jésus nous apprend qu’être fils de Dieu c’est nous laisser conduire par Dieu sans lui imposer nos moyens, c’est lui faire une totale confiance sans vouloir lui imposer des garanties, sans espérer des merveilleux prodiges qui nous détourneraient de nos luttes et de nos engagements. À chacune des tentations, Jésus répond par une parole de la Bible : “Il est écrit : l’homme ne vit pas seulement de pain… C’est devant Dieu que tu te prosterneras et à lui seul que tu rendras un culte… Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu…”

C’est ainsi que Jésus a été victorieux face au tentateur. Pendant ce Carême, il veut nous associer tous à sa victoire. Il nous apprend à être entièrement tournés vers Dieu et à nous nourrir de sa Parole chaque jour. Le carême est là pour nous rappeler que nous sommes engagés dans un combat contre les forces du mal. Mais dans ce combat, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur est là et nous pouvons toujours compter sur lui. Nous pouvons aussi nous tourner vers Marie, notre maman du ciel. Avec elle, il n’y a pas de situation désespérée. Quand tout va mal, nous pouvons toujours compter sur elle. Quand nous sommes en manque de paix et de joie, elle est là. Et comme à Cana, elle le dit à son Fils. Et Jésus nous invite à « puiser à la Source » de celui qui est l’amour, la paix et la joie. Et quand nous sommes tombés au plus bas, elle se baisse pour nous ramasser. Elle qui a misé toute sa vie sur l’amour, elle nous aide à nous remettre debout pour reprendre notre route à la suite du Christ.

Sur cette route, le Seigneur est là ; il nous donne le vrai pain de vie qui vient renouveler notre cœur ; il nourrit la foi, fait grandir l’espérance et nous donne la force d’aimer ; apprenons à toujours avoir faim du Christ, seul pain vivant et vrai et à vivre de toute parole qui sort de sa bouche. Amen

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Samedi après les Cendres

 BONNE NOUVELLE POUR LES « MAL PORTANTS »

 
 
 Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5, 27-32
 
En ce temps-là,
Jésus sortit et remarqua un publicain
(c’est-à-dire un collecteur d’impôts)
du nom de Lévi
assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
Abandonnant tout,
l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ;
il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens
attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient
en disant à ses disciples :
« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes
mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent. »
 
 
Méditation
Méditation

Cet  évangile  nous  présente  un  homme  qui  a  changé  de  vie  et  qui  a  célébré  dans  la  fête  ce changement. Lévi était un publicain c’est-à-dire un homme qui collectait les impôts pour l’occupant Romain.  C’était  à  peu  près  l’équivalent du  terme  actuel  « exploiteur  public ».  Lévi  devait  être  très riche : il remplissait ses poches sur le dos du peuple avant de remplir les caisses de l’État.

Or c’est cet homme détesté de tous que Jésus a appelé à le suivre. Il ose choisir comme apôtre un de ces pécheurs mal vus. Il l’appelle à changer de vie. Et il le croit capable de changer. Il lui fait confiance.  Est-ce  que  je  donne  toutes  ses  chances  à  tout  homme  ?  Est-ce  que  je  crois  en  ma propre possibilité de conversion ?

« Alors, Lévi, quittant tout, se leva et se mit à le suivre. »  Tout quitter pour suivre Jésus. C’est vrai aussi pour nous. Si nous voulons suivre le Christ, il nous faut renoncer à certaines choses. Il nous faut prendre conscience de ce qui nous empêche de le suivre vraiment. Le Carême est un temps de purification, d’allègement. Larguer tout ce qui m’encombre, me concentrer sur l’essentiel.

« Il  lui  offrit  un  banquet  dans  sa  maison,  et  il  y  avait  une  grande  foule  de  publicains  et  de  gens divers attablés avec les disciples. » Voici un exemple de renoncement joyeux. Lévi quitte tout pour suivre Jésus mais cela ne le rend pas spécialement morose. Il offre un banquet pour célébrer ce grand renoncement à tout. Il fête sa conversion et sa vocation. Pour lui c’est un nouveau départ.

Les pharisiens et leurs scribes récriminaient… Ils passent leur temps à cela, à récriminer, à gémir et à déplorer. L’essentiel de leur religion était de se préserver, de se séparer, de juger de loin et de haut… »Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes à la conversion mais les pécheurs… » 

Voilà une bonne nouvelle pour les pécheurs que nous sommes. Le Seigneur nous offre à tous une chance de conversion et de retour à  lui.  Trop  souvent,  nous  résistons  à  ses  appels.  Nous  ressentons  douloureusement  nos  limites. Arriverons-nous  à  faire  un  Carême  meilleur.  Je  compte  sur  toi,  Seigneur.  Ma  volonté  a  besoin d’être guérie.

samedi après les cendres

 BONNE NOUVELLE POUR LES « MAL PORTANTS » 

 
 Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5, 27-32
 
En ce temps-là,
Jésus sortit et remarqua un publicain
(c’est-à-dire un collecteur d’impôts)
du nom de Lévi
assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
Abandonnant tout,
l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ;
il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens
attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient
en disant à ses disciples :
« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes
mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent. »
 
 
Méditation
Méditation

Cet  évangile  nous  présente  un  homme  qui  a  changé  de  vie  et  qui  a  célébré  dans  la  fête  ce changement. Lévi était un publicain c’est-à-dire un homme qui collectait les impôts pour l’occupant Romain.  C’était  à  peu  près  l’équivalent du  terme  actuel  « exploiteur  public ».  Lévi  devait  être  très riche : il remplissait ses poches sur le dos du peuple avant de remplir les caisses de l’État.

Or c’est cet homme détesté de tous que Jésus a appelé à le suivre. Il ose choisir comme apôtre un de ces pécheurs mal vus. Il l’appelle à changer de vie. Et il le croit capable de changer. Il lui fait confiance.  Est-ce  que  je  donne  toutes  ses  chances  à  tout  homme  ?  Est-ce  que  je  crois  en  ma propre possibilité de conversion ?

« Alors, Lévi, quittant tout, se leva et se mit à le suivre. »  Tout quitter pour suivre Jésus. C’est vrai aussi pour nous. Si nous voulons suivre le Christ, il nous faut renoncer à certaines choses. Il nous faut prendre conscience de ce qui nous empêche de le suivre vraiment. Le Carême est un temps de purification, d’allègement. Larguer tout ce qui m’encombre, me concentrer sur l’essentiel.

« Il  lui  offrit  un  banquet  dans  sa  maison,  et  il  y  avait  une  grande  foule  de  publicains  et  de  gens divers attablés avec les disciples. » Voici un exemple de renoncement joyeux. Lévi quitte tout pour suivre Jésus mais cela ne le rend pas spécialement morose. Il offre un banquet pour célébrer ce grand renoncement à tout. Il fête sa conversion et sa vocation. Pour lui c’est un nouveau départ.

Les pharisiens et leurs scribes récriminaient… Ils passent leur temps à cela, à récriminer, à gémir et à déplorer. L’essentiel de leur religion était de se préserver, de se séparer, de juger de loin et de haut… »Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes à la conversion mais les pécheurs… » 

Voilà une bonne nouvelle pour les pécheurs que nous sommes. Le Seigneur nous offre à tous une chance de conversion et de retour à  lui.  Trop  souvent,  nous  résistons  à  ses  appels.  Nous  ressentons  douloureusement  nos  limites. Arriverons-nous  à  faire  un  Carême  meilleur.  Je  compte  sur  toi,  Seigneur.  Ma  volonté  a  besoin d’être guérie.

Vendredi après les Cendres

Au sujet du jeûne
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9, 14-15
En ce temps-là,
les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus
en disant :
« Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons,
tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur répondit :
« Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil
pendant le temps où l’Époux est avec eux ?
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ;
alors ils jeûneront. »


Méditation
On vient demander à Jésus pourquoi ses disciples ne jeûnent pas. C’est vrai qu’ils se manifestaient comme une joyeuse communauté de table. On le  leur  a  souvent  reproché. C’était  tout  le  contraire  de  ceux  de  Jean Baptiste (qui  se  nourrissaient  de  sauterelles  et  de  miel  sauvage) et  des pharisiens.
 
Mais le jeûne que pratiquaient ces derniers était une manière de montrer qu’on  attendait  le  Messie. Or,  avec  Jésus,  le  Messie  est  là.  Il  dit  aux hommes  toute  la  sollicitude  du  Père  pour  eux.  Il  se  présente  comme l’époux qui fait alliance avec l’humanité. Avec lui, c’est la joie des noces. Personne n’a idée de jeûner lors d’un repas de noces. Il ne convient pas d’être  tristes quand  on  entend  une  telle  bonne  nouvelle. 
 
Ce  qui  est premier, c’est l’amour. Nous  chrétiens,  nous  jeûnons  parce  que  nous  attendons  le  retour  du Christ.  Mais  ne  faisons  pas  de  notre  carême  un  temps  de  deuil  et  de rigidité. Il ne s’agit pas de rechercher des performances d’austérité. Pour Jésus  c’est  d’abord  le  temps  de  l’amour,  un  temps    nous  donnons  la première  place  à  Dieu.  Avec  lui,  c’est  la  joie  car  il  est  avec  nous.  Nous sommes  invités  à  nous  libérer  de  tout  ce  qui  nous  encombre  pour  vivre dans une intimité de plus en plus grande avec lui.

Jeudi après les Cendres

Montée vers Pâques
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc  9, 22-25
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »
 
Il leur disait à tous :
« Celui qui veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix chaque jour
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi
la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il
à gagner le monde entier,
s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
 
 
Méditation
Dès  le  2ème jour  du  Carême, nous sommes  mis  devant  l’essentiel  de  cette  période  :  c’est  une montée vers Pâques, une marche vers la vie en plénitude, une ascension vers les sommets de la joie. Le but est la vie, le bonheur. Nous sommes en marche vers Pâques.
 
Mais le chemin, c’est la croix, c’est la souffrance et le renoncement. C’est sur ce chemin que nous sommes invités à suivre Jésus. Avec lui, nous comprenons qu’aimer c’est s’oublier, ne plus penser à soi, être tout à l’autre. C’est une vie de courage, d’énergie, de vigueur, d’ascèse.
 
Il ne  s’agit  pas  de  renoncer  pour  le  plaisir  de renoncer. Il  s’agit  de  « se  sauver ».  L’homme  ne s’épanouit qu’en se donnant, en se renonçant. Mais le but, c’est l’épanouissement.
 
« Aimer c’est tout donner, aimer c’est tout donner,
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même »

Mercredi des Cendres 2025

“Revenez à moi…”

Textes bibliques : Lire

En ce mercredi des Cendres, nous entrons dans le temps du Carême. C’est une période de quarante jours qui nous prépare à la plus grande fête de l’année, celle de Pâques. Malheureusement, le carême semble se vider de plus en plus de son sens. Les médias nous parlent régulièrement du Carnaval ; mais le carême n’a pratiquement plus de visibilité. Et pourtant, nous avons tous un immense besoin de redonner du sens au Carême. Les Églises sont appelées à lutter contre l’appauvrissement de la force de ces 40 jours. Quatre moyens nous sont proposés : la pénitence, le jeûne, l’aumône et la prière. C’est ainsi que le Seigneur retrouvera toute sa place au cœur de nos vies.

Le prophète Joël (1ère lecture) nous adresse un appel pressant : « Revenez à moi de tout votre cœur dans le jeûne, les larmes et le deuil ». Pour comprendre cet appel, il faut connaître la détresse du peuple auquel il s’adresse. La campagne de Judée est ravagée par la sècheresse et les criquets. Les gens sont complètement désemparés. C’est là que le prophète intervient de la part de Dieu. Il invite chacun à revenir vers le Seigneur. Cette conversion les amènera à reconnaître la tendresse, la miséricorde et la plénitude de l’amour qui est en Dieu.

Cet appel est toujours d’actualité. Nous vivons dans un monde qui oublie Dieu et se détourne de lui. On organise sa vie en dehors de lui. Ce Carême qui commence le mercredi des Cendres nous invite à revenir vers le Seigneur et à lui redonner la première place dans notre vie. En dehors de lui, nous allons à notre perte. Le grand message du Carême c’est que Dieu est amour. Il nous aime tous d’un amour passionné qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. C’est par amour pour nous que Dieu nous appelle tous à revenir à lui.
Le psaume 50 est précisément la prière de l’homme qui se reconnaît pécheur et qui se tourne vers le Seigneur. Il a compris que Dieu est plein de miséricorde. Son amour est bien plus grand que nos péchés. Saint Paul nous le dit à sa manière : « Là où le péché a abondé, la grâce (l’amour) a surabondé. C’est en nous jetant dans les bras du Seigneur que nous retrouvons la joie d’être pardonnés. Et du coup, nous retrouvons l’intimité avec notre Dieu. Tout au long de ce Carême, nous pourrons rendre grâce pour cette merveille qu’il réalise dans notre vie.

Dans la seconde lecture, saint Paul nous adresse un appel très fort à nous laisser réconcilier avec notre Dieu. Cette réconciliation n’est pas de notre initiative mais de celle de Dieu. C’est lui qui fait sans cesse le premier pas pour nous sortir de notre situation de péché. Il a tellement aimé le monde qu’il lui a envoyé son Fils. Sa mission c’est de nous ramener vers lui. Mais rien ne sera possible sans notre réponse personnelle. C’est pour cela que saint Paul nous invite à ne pas refuser cette réconciliation qui nous est offerte. Ce temps du carême nous est offert pour accueillir la miséricorde de Dieu.

L’Évangile nous montre ce que doit être une vie de convertis. Jésus nous invite à vivre « comme des justes ». Il s’agit pour nous de nous ajuster à la sainteté de Dieu. Jésus s’adresse à ceux qui prennent au sérieux les exigences de la loi de Moïse : la prière, le jeûne et le partage. Il n’est pas venu abolir cette loi mais l’accomplir. La loi est toujours là, mais si nous voulons être justes aux yeux de Dieu, nous avons à nous convertir et à changer de perspective.

Dans son Évangile, Jésus s’adresse à ceux qui cherchent à s’afficher en public. Ces derniers ont pour objectif d’être vus, admirés et applaudis. Certains en profitent même pour montrer qu’ils sont meilleurs que les autres. Rappelons-nous la prière du pharisien : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ (Luc 18) Satisfait de lui-même, ce pharisien a trouvé ce qu’il cherche : la gloire qui vient des hommes.

Mais toi, le disciple, quand tu pries, quand tu partages, quand tu jeûnes, renonce à être bien vu, ne cherche pas à te faire admirer, ni à être applaudi : « Ton Père voit ce que tu fais dans le secret, il te le revaudra ». Ce que Dieu nous offre, c’est son amour gratuit. Ce qui fait la valeur de la prière, de l’aumône et du jeûne c’est l’amour que nous y mettons. L’aumône ouvre notre cœur et nos mains vers l’autre. La prière dirige notre cœur vers Dieu. Le jeûne nous aide à ne penser qu’à Dieu et à tendre notre main vers nos frères. L’idéal serait que pendant ce carême, nous posions un acte que seul notre Père connaîtra.

Contrairement à ce que nous entendons parfois, le Carême n’est pas un temps triste. Seul le péché est triste. Mais ces 40 jours nous sont donnés pour nous bruler au feu de l’amour qui est en Dieu. En revenant à lui, nous le supplions : nous lui demandons que ce Carême soit un temps de conversion qui nous tourne de plus en plus vers lui et vers les autres. Amen

Mardi de la 8ème semaine du temps ordinaire

Tout quitter pour suivre Jésus 
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10.28-31
En ce temps-là, Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »
© AELF
 
 
Méditation
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » En entendant cette parole de Pierre, nous pensons aux nombreux missionnaires qui, pendant des siècles, ont tout quitté pour annoncer le Christ. Et actuellement, des prêtres africains, indiens et autres ont quitté leur famille et leur pays pour venir nous évangéliser. Tout cela doit nous interpeller. Partir, ce n’est pas seulement voir du pays, c’est risquer sa vie, risquer la persécution.
 
Ils sont nombreux les prêtres, religieux, religieuses et laïcs qui ont fait le choix de tout abandonner pour l’unique trésor qui ne vieillit pas, qui ne pourrit pas, qui n’est pas rongé par les vers ni par les remords. Ce trésor c’est une multiplication d’amour. Choisir le Christ, c’est multiplier par cent tous nos biens, toutes nos relations ; quitter un frère, une sœur pour recevoir le centuple ! Quitter une maison pour recevoir un Royaume !
 
Aujourd’hui comme autrefois, le Seigneur continue à nous appeler. Il compte sur chacun de nous. Au départ, ils étaient douze à suivre Jésus. Aujourd’hui, la petite communauté s’est multipliée par 100 000 000 ; c’est l’action de l’Esprit Saint dans l’Église universelle. La Parole de Dieu s’est répandue dans le monde entier. Nous sommes tous invités à entretenir le feu pour qu’il continue à illuminer le monde. Amen

Mardi de la 8ème semaine du temps ordinaire

 Tout quitter pour suivre Jésus 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10.28-31
En ce temps-là,
Pierre se mit à dire à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté
pour te suivre. »
Jésus déclara :
« Amen, je vous le dis :
nul n’aura quitté,
à cause de moi et de l’Évangile,
une maison, des frères, des sœurs,
une mère, un père, des enfants ou une terre
sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple :
maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres,
avec des persécutions,
et, dans le monde à venir,
la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
et les derniers seront les premiers. »
© AELF
 
 
Méditation
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » En entendant cette parole de Pierre, nous pensons aux nombreux missionnaires qui, pendant des siècles, ont tout quitté pour annoncer le Christ. Et actuellement, des prêtres africains, indiens et autres ont quitté leur famille et leur pays pour venir nous évangéliser. Tout cela doit nous interpeller. Partir, ce n’est pas seulement voir du pays, c’est risquer sa vie, risquer la persécution.
 
Ils sont nombreux les prêtres, religieux, religieuses et laïcs qui ont fait le choix de tout abandonner pour l’unique trésor qui ne vieillit pas, qui ne pourrit pas, qui n’est pas rongé par les vers ni par les remords. Ce trésor c’est une multiplication d’amour. Choisir le Christ, c’est multiplier par cent tous nos biens, toutes nos relations ; quitter un frère, une sœur pour recevoir le centuple ! Quitter une maison pour recevoir un Royaume !
 
Aujourd’hui comme autrefois, le Seigneur continue à nous appeler. Il compte sur chacun de nous. Au départ, ils étaient douze à suivre Jésus. Aujourd’hui, la petite communauté s’est multipliée par 100 000 000 ; c’est l’action de l’Esprit Saint dans l’Église universelle. La Parole de Dieu s’est répandue dans le monde entier. Nous sommes tous invités à entretenir le feu pour qu’il continue à illuminer le monde. Amen

 

Lundi de la 8ème semaine du temps ordinaire

Il avait de grands biens

 
Évangile
de Jésus Christ selon saint Marc 10, 17-27
En ce temps-là,
Jésus se mettait en route
quand un homme accourut
et, tombant à ses genoux, lui demanda :
« Bon Maître, que dois-je faire
pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit :
« Pourquoi dire que je suis bon ?
Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements :
Ne commets pas de meurtre,
ne commets pas d’adultère,
ne commets pas de vol,
ne porte pas de faux témoignage,
ne fais de tort à personne,
honore ton père et ta mère. »

L’homme répondit :
« Maître, tout cela, je l’ai observé
depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui,
et il l’aima.
Il lui dit :
« Une seule chose te manque :
va, vends ce que tu as
et donne-le aux pauvres ;
alors tu auras un trésor au ciel.
Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre
et s’en alla tout triste,
car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda
autour de lui
et dit à ses disciples :
« Comme il sera difficile
à ceux qui possèdent des richesses
d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles.
Jésus reprenant la parole leur dit :
« Mes enfants, comme il est difficile
d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau
de passer par le trou d’une aiguille
qu’à un riche
d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés,
les disciples se demandaient entre eux :
« Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit :
« Pour les hommes, c’est impossible,
mais pas pour Dieu ;
car tout est possible à Dieu. »
©AELF
 
 
Méditation
Dans l’Évangile de ce jour,
nous trouvons un homme sui accourt vers Jésus. Tombant à genoux, il lui pose la
question qui le préoccupe : « Que dois-je faire pour avoir en héritage la
Vie éternelle ? Jésus lui répond qu’il faut observer les commandements. Sur ce
point, notre homme peut se sentir en règle. Alors, Jésus lui propose beaucoup
mieux : « Ne bricole plus : Une seule chose te manque : Va, vends tout ce
que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi. » Alors cet homme
est reparti tout triste car il avait de grands biens.
 
Comme cet homme, nous sommes
attachés à nos biens. Nous trouvons plein de prétextes qui nous empêchent
d’aller jusqu’au bout de l’alliance avec Jésus. En ce jour, nous pensons aux
nombreux missionnaires qui, pendant des siècles, ont tout quitté pour annoncer
le Christ. Et actuellement, des prêtres africains, indiens et autres ont quitté
leur famille et leur pays pour venir nous évangéliser. Tout cela doit nous
interpeller. Partir, ce n’est pas seulement voir du pays, c’est risquer sa vie,
risquer la persécution.
 
Cet Évangile nous invite à ne
pas fermer notre cœur mais à l’ouvrir à l’infini de Dieu. Malheureusement notre
attachement à la pacotille nous empêche d’accueillir le seul vrai trésor qui
pourrait nous combler. Ce qui nous est proposé c’est de nous laisser envahir par
le regard et l’amour du Christ. Au jour de notre baptême, nous avons été
plongés dans cet océan d’amour qui est en lui. Si nous restons en communion
avec lui, nous comprenons que ses exigences sont un appel à vivre en plénitude.