18ème dimanche du temps ordinaire

Rassemblés autour de Jésus,
il satisfait notre faim

 

MONITION D’ACCUEIL
Nous avons faim de vivre, nous avons soif d’aimer. Seul Jésus peut nous combler et nous rassasier. Si nous venons à Lui, nous n’aurons plus jamais faim. Si nous croyons en lui, nous n’aurons plus jamais soif. Accueillons son amour : qu’il renouvelle notre vie.

LITURGIE DE LA PAROLE
Des lectures qui nous invitent à faire le « passage » de la nourriture périssable (la manne) à une nourriture, venue du ciel, qui demeure pour la vie éternelle.

1ère lecture – Ex 16, 2-4.12-15. Dieu veille sur son peuple, et sur les terres arides du désert pourvoie à leur nourriture quotidienne.

2ème lecture – Ep 4, 1-6. Se revêtir de l’homme nouveau, c’est être renouvelé dans la justice et la sainteté conformes à la vérité.

Évangile : Jean 6, 24-35

Homélie
Textes bibliques : Lire

Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à savoir reconnaître le don de Dieu. Ce don est un cadeau gratuit qu’il nous fait pour nous manifester son amour infini. Le problème c’est quand le receveur ne voit pas le signe de cet amour ; il ne voit que le côté matériel de ce cadeau. Les textes de ce jour voudraient nous aider à changer notre regard ; le plus important c’est de reconnaître et d’accueillir les signes de l’amour de Dieu pour nous et pour le monde entier.

C’est ce cheminement que nous trouvons dans la 1ère lecture : la vie des Hébreux dans le désert n’est pas facile : ils sont tenaillés par le manque de nourriture ; le ton s’est mis à monter : ils ont récriminé contre Moïse et Aaron ; ils rêvent de retourner « au pays d’Égypte » pour y retrouver leur ration d’esclave. Pour eux, venir mourir dans le désert, ça n’a pas de sens.

Ces récriminations, Dieu les entend : il leur donne cette nourriture spéciale appelée « manne » ; mais ce don qu’il leur fait est aussi une épreuve, un test pour éprouver leur foi : il leur interdit de faire des réserves ; ils sont invités à mettre une limite à la convoitise et à la peur du manque ; ils doivent surtout avoir foi dans le Seigneur qui leur a promis une ration suffisante tous les jours. Nous, chrétiens, nous croyons qu’aujourd’hui encore, Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin ; les richesses matérielles ne sont pas un mal ; mais elles ne doivent pas nous détourner de Dieu qui a bien mieux à nous offrir.

Dans l’Évangile, nous retrouvons Jésus qui vient de nourrir une foule affamée ; pour ces pauvres gens, c’est quelque chose d’extraordinaire : ils viennent à lui pour qu’il réponde à leurs besoins matériels. Mais Jésus ne veut pas être pris pour un « super boulanger » ; ce n’est pas sa mission : il a bien mieux à leur proposer. C’est également vrai pour nous aujourd’hui. Nos prières ne doivent pas se limiter à de simples demandes matérielles : ce que le Seigneur veut nous donner est bien plus important.

La grande priorité ce n’est pas les biens que nous possédons ni ceux que nous voulons posséder. Jésus voit tous ces gens qui travaillent dur pour leur nourriture corporelle. Or c’est “une nourriture périssable pour une vie périssable”. Aujourd’hui, il voudrait leur révéler une autre nourriture, un pain “venu du ciel” pour la Vie Éternelle.

L’Évangile nous introduit à cet autre pain. Il nous parle du “vrai pain”, “le pain de Dieu”, “le pain de vie”, “le pain venu du ciel”. Ce n’est pas comme la manne que les anciens ont mangée dans le désert au temps de Moïse. Le seul vrai pain, c’est Jésus. Il est le pain du ciel, celui qui donne la vie. Cette nourriture largement offerte à tous c’est d’abord la parole de Jésus : “L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt. 8. 3). Jésus est également nourriture par son Corps et son Sang ; cette nourriture est offerte à tous lors de la célébration Eucharistique.

Actuellement, le même Christ continue à nous révéler notre faim et notre soif d’absolu. Il voit tous ces jeunes et moins jeunes qui courent vers les plaisirs que procure la société de consommation, la drogue, l’alcool, les décibels. Il voit tous ces gens qui sont angoissés parce qu’ils ont perdu leur emploi. Leur grande douleur c’est que personne n’a besoin d’eux. Il leur manque un climat de tendresse et d’amour qui pourrait illuminer leur vie. Nous chrétiens, nous sommes envoyés pour témoigner de cet amour qui est en Dieu et le communiquer à tous ceux qui nous entourent.

Saint Paul nous montre le chemin. Il invite les croyants de son temps et chacun de nous à se laisser guider par un esprit renouvelé. Les Éphésiens, auxquels il s’adresse, sont passés sur « l’autre rive ». Ils ont quitté leurs anciennes pratiques pour se mettre à la suite du Christ. Leur foi en Jésus a fait d’eux des hommes nouveaux. Mais saint Paul sait que cette foi est encore fragile car ils vivent dans un monde païen. Nous aussi, nous pouvons, nous aussi, être atteints par l’esprit païen de notre temps. C’est ce qui se passe quand nous donnons la première place à l’argent et aux satisfactions matérielles. Mais le Seigneur veille ; il nous appelle inlassablement à revenir vers « l’autre rive ». C’est là qu’il nous attend. Il nous destine à partager sa vie.

Nous n’avons plus à récriminer contre Dieu comme dans le désert. Le Christ se donne à tous ceux et celles qui faim de sa Parole et de son Pain. Lui seul peut nous guider sur le chemin de la conversion. Rendons-lui grâce pour ce don qu’il nous fait et demandons-lui qu’il nous garde fidèles à ses paroles car elles sont celles de la Vie Éternelle.

Télécharger :  18ème dimanche du Temps ordinaire

Fête de la Transfiguration du Seigneur

Sources : Revues liturgiques Feu Nouveau, Fiches dominicales, les Cahiers Prions en Église – La Parole de Dieu pour chaque jour (V. Paglia) ; Pensées sur l’Évangile de Marc (C. Schonborn) ; Homélies pour l’année B (Amédée BRUNOT) ; dossiers personnels…

Prière universelle

Introduction :
Avec confiance, confions toutes nos intentions à celui qui nous a donné son propre Fils
pour répondre à toutes nos faims et toutes nos attentes.

Pistes pour les intentions :
Pour tous ceux qui s’efforcent de préparer et de faire vivre l’eucharistie chaque dimanche aux chrétiens qui se rassemblent, qu’ils soient évêques, prêtres ou laïcs, nous te prions Seigneur.

Pour tous ceux qui sont affamés de pain et d’attention, et pour ceux qui, de plus en plus nombreux, prennent des initiatives de solidarité dans le respect des personnes, nous te prions Seigneur.

Pour toutes les personnes qui participent à la présence fraternelle près des malades, soit par des visites amicales, des services de première nécessité,
ou encore en leur portant la communion, nous te prions Seigneur.

Pour tous ceux qui œuvrent pour un partage plus juste et plus universel des biens nécessaires, en réponse à l’attente d’une partie importante de notre humanité, Seigneur, nous te prions .

Conclusion :
Toi Seigneur qui veux le bien des hommes, exauce notre prière pour notre humanité en attente d’une plus grande fraternité.Nous te le demandons par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

Autres approches

Kerit.be (homélies de dimanche dernier et dimanche prochain)

Commentaires de Claire Patier : écouter

Commentaires de Marie Noëlle Thabut : Écouter

Textes de Marie Noëlle Thabut : Lire

Commentaires de Marie Noëlle Thabut (Blog de Thierry Jallas) :

Cursillos

Père Jacques Fournier

Homélies de diacres

ADAP : Lire (année B)

L’Évangile au quotidien : Lire

Découvrir Dieu

Prière universelle

Temps liturgique

Abonnements à Prions en Église ou Magnificat (42 € par an) – Le missel des dimanches ou Le Missel du dimanche (9 € ou 10€)

Des applications gratuites : Découvrir Dieu, AELF, Prions en Église

Quelques pistes pour Lire, méditer et prier avec Parole de Dieu : Lire

Écouter l’Évangile selon saint Marc (Année B)