Envoyé en mission…
En ce temps-là,
Jésus parcourait la Galilée :
il ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
il y monta lui aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement,
et personne ne lui dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous me connaissez ?
Et vous savez d’où je suis ?
Je ne suis pas venu de moi-même :
mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé,
lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais
parce que je viens d’auprès de lui,
et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui
parce que son heure n’était pas encore venue.
(AELF)
Méditation
Jésus parcourait la Galilée :
il ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
il y monta lui aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement,
et personne ne lui dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous me connaissez ?
Et vous savez d’où je suis ?
Je ne suis pas venu de moi-même :
mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé,
lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais
parce que je viens d’auprès de lui,
et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui
parce que son heure n’était pas encore venue.
(AELF)
Méditation
Un envoyé ! Sa raison d’être est de transmettre, par exemple au nom d’un chef d’État, comme ambassadeur, un document, un message destiné à d’autres.
Dans l’Évangile de ce jour, comme souvent, nous voyons Jésus donner un enseignement. Il est dans le Temple de Jérusalem où l’on s’interroge à son sujet. Qui est-il vraiment ? Il est connu comme un habitant de Nazareth mais aussi par ses paroles et ses actes comme un prophète opérant guérisons et miracles. Mais on sait bien d’où il est. Et voilà qu’il se présente comme un « envoyé » de quelqu’un que ses auditeurs ne connaissent pas. Venant d’auprès de lui il le connaît bien … puisqu’il l’a envoyé !
En s’exprimant ainsi c’est de Dieu bien évidemment qu’il se dit « envoyé » … celui qu’il appellera son Père jusqu’à dire : « le Père et moi nous sommes un », et même, à Philippe, l’un de ses apôtres : « Qui m’a vu, a vu le Père », affirmant ainsi sa divinité. Sa Bonne Nouvelle il veut la voir transmise au monde entier, à tous les hommes, de toutes races, de toutes couleurs, de toutes nations, de toutes catégories. Dans cette intention il a fait naître l’Église, avec ses apôtres, ses disciples, chargés eux aussi de transmettre le message divin.
Une condition essentielle cependant pour une bonne transmission : vivre à la façon du Christ, en aimant de tout son cœur, et Dieu et tous ses frères humains. L’envoyé se doit d’être un témoin d’amour. Si cette tâche est plus fortement celle des évêques, des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses, nous savons qu’à l’heure actuelle l’Église compte de plus en plus sur tous les baptisés pour travailler avec le Christ à sauver une humanité divisée, en recherche de libération de tout mal et de tout péché.
Puissions-nous en être, chacun de nous, avec des talents variés, différents, mais toujours porteurs d’amour. Il y en a tant besoin ! Ce temps de Carême doit nous conduire à prier, à œuvrer, courageusement, pour qu’il en soit ainsi.
Dans l’Évangile de ce jour, comme souvent, nous voyons Jésus donner un enseignement. Il est dans le Temple de Jérusalem où l’on s’interroge à son sujet. Qui est-il vraiment ? Il est connu comme un habitant de Nazareth mais aussi par ses paroles et ses actes comme un prophète opérant guérisons et miracles. Mais on sait bien d’où il est. Et voilà qu’il se présente comme un « envoyé » de quelqu’un que ses auditeurs ne connaissent pas. Venant d’auprès de lui il le connaît bien … puisqu’il l’a envoyé !
En s’exprimant ainsi c’est de Dieu bien évidemment qu’il se dit « envoyé » … celui qu’il appellera son Père jusqu’à dire : « le Père et moi nous sommes un », et même, à Philippe, l’un de ses apôtres : « Qui m’a vu, a vu le Père », affirmant ainsi sa divinité. Sa Bonne Nouvelle il veut la voir transmise au monde entier, à tous les hommes, de toutes races, de toutes couleurs, de toutes nations, de toutes catégories. Dans cette intention il a fait naître l’Église, avec ses apôtres, ses disciples, chargés eux aussi de transmettre le message divin.
Une condition essentielle cependant pour une bonne transmission : vivre à la façon du Christ, en aimant de tout son cœur, et Dieu et tous ses frères humains. L’envoyé se doit d’être un témoin d’amour. Si cette tâche est plus fortement celle des évêques, des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses, nous savons qu’à l’heure actuelle l’Église compte de plus en plus sur tous les baptisés pour travailler avec le Christ à sauver une humanité divisée, en recherche de libération de tout mal et de tout péché.
Puissions-nous en être, chacun de nous, avec des talents variés, différents, mais toujours porteurs d’amour. Il y en a tant besoin ! Ce temps de Carême doit nous conduire à prier, à œuvrer, courageusement, pour qu’il en soit ainsi.