Mercredi de la 2ème semaine de l’Avent

« Venez à moi »
 
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » © AELF
 
Méditation
« Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous soulagerai. » (Mt 11, 28) Quand Jésus dit cela, il a face à lui des personnes qu’il rencontre chaque jour sur les routes de Galilée, des gens simples, des pauvres, des malades, des pécheurs, des exclus… Jésus lui-même cherchait ces foules lasses et épuisées « comme des brebis sans berger ». Il les cherchait pour leur annoncer le Royaume de Dieu et pour en guérir beaucoup dans leur corps et leur esprit.
 
Et voilà qu’aujourd’hui, il les appelle à lui : « Venez à moi ! » Il leur promet le réconfort et le repos. L’Avent c’est Jésus qui vient ; C’est aussi nous qui sommes appelés à venir à lui. Cette invitation  s’étend jusqu’à nos jours. Il  veut atteindre tous ceux et celles qui sont opprimés par les conditions de vie précaires. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants sont victimes de la haine et de la violence des hommes. À cause de la guerre, beaucoup sont obligés de tout quitter pour aller sur une terre étrangère. Et comment ne pas penser aux victimes d’un système économique qui impose aux plus pauvres un fardeau insupportable ?
 
C’est à tous que le Seigneur s’adresse : « Venez à moi ! » Il promet ce que lui seul peut réaliser. Auprès de lui se trouve le repos. C’est bien mieux que tous les centres de remise en forme qui peuvent améliorer le bien-être physique. Le Christ peut rendre légers ces fardeaux qui alourdissent notre âme. Mais cela ne sera possible qu’à une condition : « Prenez sur vous mon joug. » Pour comprendre cette parole, il faut savoir ce qu’est un joug : C’est un outil qui permettait relier une paire de bœufs l’un à l’autre. Ensemble, ils arrivaient à tirer un attelage qui pouvait être très lourd. Pour un tout seul, ce n’était pas possible, mais à deux, ils étaient plus forts.
 
Si Jésus nous demande de prendre son joug, c’est pour nous faire comprendre qu’il veut porter avec nous ce fardeau qui nous accable, celui de la souffrance, de la maladie, de la solitude, la fatigue. Quand nous venons à Jésus, c’est lui qui nous  accueille pour ranimer notre foi, notre espérance et notre amour. Lui seul a « les paroles de la Vie Éternelle ». Qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui  pour en être les témoins fidèles après de tous ceux qu’il mettra sur notre route.